Le groupe Caisse d’épargne est partenaire du forum de Paris depuis l’origine, participant activement à son développement et à son rayonnement. Pour son Président, Charles Milhaud, ce partenariat n’est pas un hasard. Son groupe se déploie fortement dans l’espace méditerranéen, notamment au Maghreb, mais au delà des affaires, l’Union pour la Méditerranée représente un véritable levier de codéveloppement auquel il apportera sa part, autour d’initiatives concrètes. Entretien.
Vous êtes un partenaire historique du Forum de Paris. Pourquoi vous être investi dans ce projet dès le départ ?
Le Forum de Paris est un lieu de débat et d’échange qui réussit à rassembler chaque année des experts et des décideurs économiques et politiques de premier plan autour des sujets de notre temps et des enjeux d’avenir qui intéressent tout particulièrement notre Groupe. Il est donc naturel que le Groupe Caisse d’Epargne se soit investi, dès le départ, dans ce projet dont le succès ne se dément pas. L’édition de cette année constitue un temps fort de l’agenda euroméditerranéen. C’est un rendez-vous à ne pas manquer pour tous ceux qui tiennent à un dialogue constructif et à l’échange d’idées.
Le Forum de Paris est un lieu de débat et d’échange qui réussit à rassembler chaque année des experts et des décideurs économiques et politiques de premier plan autour des sujets de notre temps et des enjeux d’avenir qui intéressent tout particulièrement notre Groupe. Il est donc naturel que le Groupe Caisse d’Epargne se soit investi, dès le départ, dans ce projet dont le succès ne se dément pas. L’édition de cette année constitue un temps fort de l’agenda euroméditerranéen. C’est un rendez-vous à ne pas manquer pour tous ceux qui tiennent à un dialogue constructif et à l’échange d’idées.
Le Groupe Caisse d’Epargne est présent au Maroc, en Tunisie, et vous avez un projet de banque en Algérie, jusqu’ou irez vous ? Quelles sont vos ambitions ?
Depuis quelques années déjà, notre Groupe développe ses activités de banque commerciale à l’international. Ce développement est porté par sa filiale Océor et se fait en partenariat avec des acteurs locaux. Comme vous l’avez souligné à juste titre, notre Groupe est présent au Maroc au sein du Crédit Immobilier et Hôtelier, et en Tunisie, où il a racheté récemment 60 % de la Banque Tuniso-Koweïtienne. Nous portons aussi, avec la Banque Mondiale, un projet en Algérie. Notre présence sur la rive Sud de la Méditerranée témoigne de l’attractivité forte de ces pays. A ce titre, le Maroc est un excellent exemple, tant par sa dynamique de réforme que par son ouverture aux investissements étrangers. Ces pays ont un formidable potentiel économique et nous souhaitons les aider à le valoriser, les accompagner dans leur développement en leur apportant notre savoir-faire, notamment en matière de collecte et de bancarisation.
D’une manière générale, comment le Groupe Caisse d’Epargne apporte-t-il sa pierre au projet d’Union pour la Méditerranée du président de la République ?
L’Union pour la Méditerranée est un projet ambitieux porté par la France et qui a récemment été accepté par les autres pays membres de l’Union européenne. Cette Union va se construire progressivement autour d’éléments concrets. Car ce n’est qu’avec des initiatives très tangibles que l’on parviendra à bâtir un partenariat fort et une union durable. Ce sont donc des projets qui seront le point de départ de l’Union pour la Méditerranée et le Groupe Caisse d’Epargne y contribuera, notamment en matière d’intégration financière de l’espace euroméditerranéen. Nous le faisons déjà à travers des innovations dans le domaine des transferts d’argent, avec le prochain lancement de la carte prépayée Teranga ou les transferts à zéro euro.
Lors du forum, le samedi 29 mars, vous participerez à la table ronde intitulée “Pour une vision partagée de la circulation des hommes en Méditerranée”, en tant qu’intervenant et partenaire. Pourquoi tenez-vous particulièrement à ce thème ?
C’est un thème clé dans les rapports entre le Sud et le Nord de la Méditerranée. En effet, au-delà des échanges commerciaux et financiers, il en est d’autres qui sont au moins aussi importants, si ce n’est même plus. Il s’agit des échanges d’hommes qui vont et viennent entre les deux rives de la Méditerranée. Ce sont des vecteurs puissants d’intégration, d’échange et de codéveloppement. Ce codéveloppement ne peut se faire que s’il y a des hommes pour le porter, des hommes qui circulent, qui apprennent d’un côté, se forment, puis rapportent ces connaissances et ces compétences dans leur pays.
Qu’est ce qui vous lie personnellement à la Méditerranée ?
Méditerranéen d’origine, je suis très sensible aux enjeux concernant celle que l’on appelle Mare Nostrum. Mon attachement à la Méditerranée est donc lié à mon histoire et à la ville de Marseille en particulier. Une ville dans laquelle je m’investis et qui, plus que toute autre, incarne la Méditerranée.
Si pour vous l’Union de la Méditerranée devait être :
- un livre, ce serait : L’Odyssée, car c’est le livre dans lequel la Méditerranée et l’Univers se confondent
- un/des personnage(s) : Averroès, le grand philosophe musulman du Moyen Age qui vécut en Espagne et incarna parfaitement la tolérance, la compréhension entre communautés et l’enrichissement mutuel des cultures. C’est aussi le nom d’un fonds d’investissement dont notre Groupe est actionnaire aux côtés, notamment, de la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc.
- un projet : c’est un projet qui traverse toute notre histoire. C’est le plus ambitieux qu’ait connu le monde méditerranéen dans ces dernières décennies.
- un espoir : c’en est un et il est grand.
Le Forum de Paris - 28 mars 2008
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