Le projet a obtenu un vaste soutien du Conseil" des chefs d'Etat et de gouvernement des 27, réuni jusqu'à vendredi à Bruxelles, a indiqué le Premier ministre slovène Janez Jansa, dont le pays préside l'Union européenne.
"Il s'agit maintenant d'y travailler dans les différences instances, il s'agit de faire le nécessaire pour que ce projet voit le jour", a-t-il ajouté.
Pour vaincre les réticences de plusieurs pays, en particulier de l'Allemagne, la France avait dû toutefois au préalable revoir nettement en baisse ses ambitions pour ce projet. Au final il consistera essentiellement à insuffler un nouvel élan au processus dit de Barcelone, lancé en 1995 et qui a donné peu de résultats.
Paris a accepté que tous les pays de l'UE, et pas seulement les riverains de la Méditerranée comme la France l'envisageait au départ, soient pleinement associés à l'initiative.
"Demain matin, sera prise formellement la décision de transformer le processus de Barcelone en Union pour la Méditerranée, la décision a été prise ce soir à l'unanimité", a précisé pour sa part le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy devant la presse, à l'issue d'un dîner de travail avec ses homologues européens.
"Il ne s'agit pas de l'enterrer (le processus de Barcelone, ndlr), de repartir à zéro, il s'agit de le mettre à jour", a nuancé M. Jansa. "Les temps ont changé, il faut s'adapter", a-t-il précisé.
Le processus de Barcelone visait à créer un véritable partenariat euro-méditerranéen, mais il a été handicapé depuis sa naissance par l'opposition entre Israël et les pays arabes. Une dizaine de pays méditerranéens sont impliqués dans ce programme: Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Territoires palestiniens, Syrie, Tunisie et Turquie, rejoints depuis 2007 par la Mauritanie. La Libye a un statut d'observateur.
M. Jansa a toutefois relativisé l'ambition politique de l'Union pour la Méditerranée. "Les nouvelles idées que contient le projet ne visent pas à trouver une solution aux problèmes du Proche-Orient ou aux problèmes entre Israéliens et Palestiniens. Il y a d'autres instruments" pour cela, a-t-il dit.
L'idée désormais est de se concentrer sur une série de projets concrets, notamment dans le secteur de l'environnement.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a insisté sur le fait que "tous les Etats membres vont participer" à l'Union pour la Méditerranée, dont les propositions concrètes devront être lancées "dès que possible".
L'Union doit être officiellement lancée le 13 juillet lors d'un sommet rassemblant tous les Etats de l'UE et les pays riverains du sud. Il sera organisé durant la présidence française de l'Union européenne.
Outre la définition précise des projets de l'Union, se posera une autre difficulté: la question sensible de l'utilisation de fonds européens, qui nécessite l'unanimité des 27.
"Il s'agit maintenant d'y travailler dans les différences instances, il s'agit de faire le nécessaire pour que ce projet voit le jour", a-t-il ajouté.
Pour vaincre les réticences de plusieurs pays, en particulier de l'Allemagne, la France avait dû toutefois au préalable revoir nettement en baisse ses ambitions pour ce projet. Au final il consistera essentiellement à insuffler un nouvel élan au processus dit de Barcelone, lancé en 1995 et qui a donné peu de résultats.
Paris a accepté que tous les pays de l'UE, et pas seulement les riverains de la Méditerranée comme la France l'envisageait au départ, soient pleinement associés à l'initiative.
"Demain matin, sera prise formellement la décision de transformer le processus de Barcelone en Union pour la Méditerranée, la décision a été prise ce soir à l'unanimité", a précisé pour sa part le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy devant la presse, à l'issue d'un dîner de travail avec ses homologues européens.
"Il ne s'agit pas de l'enterrer (le processus de Barcelone, ndlr), de repartir à zéro, il s'agit de le mettre à jour", a nuancé M. Jansa. "Les temps ont changé, il faut s'adapter", a-t-il précisé.
Le processus de Barcelone visait à créer un véritable partenariat euro-méditerranéen, mais il a été handicapé depuis sa naissance par l'opposition entre Israël et les pays arabes. Une dizaine de pays méditerranéens sont impliqués dans ce programme: Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Territoires palestiniens, Syrie, Tunisie et Turquie, rejoints depuis 2007 par la Mauritanie. La Libye a un statut d'observateur.
M. Jansa a toutefois relativisé l'ambition politique de l'Union pour la Méditerranée. "Les nouvelles idées que contient le projet ne visent pas à trouver une solution aux problèmes du Proche-Orient ou aux problèmes entre Israéliens et Palestiniens. Il y a d'autres instruments" pour cela, a-t-il dit.
L'idée désormais est de se concentrer sur une série de projets concrets, notamment dans le secteur de l'environnement.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a insisté sur le fait que "tous les Etats membres vont participer" à l'Union pour la Méditerranée, dont les propositions concrètes devront être lancées "dès que possible".
L'Union doit être officiellement lancée le 13 juillet lors d'un sommet rassemblant tous les Etats de l'UE et les pays riverains du sud. Il sera organisé durant la présidence française de l'Union européenne.
Outre la définition précise des projets de l'Union, se posera une autre difficulté: la question sensible de l'utilisation de fonds européens, qui nécessite l'unanimité des 27.
Le MatinOnline. le 14.03.2008
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