Depuis l’accord de partenariat signé avec le think tank marocain l'Institut Amadeus et son désir de lancer son prochain Forum en mars 2011 au Maroc, le YML attire notre attention. Tour d’horizon de ce futur think tank méditerranéen, dans la sphère marocaine. Jérôme Cohen, directeur général de Young Mediterranean Leaders, répond à nos questions.
Quelle est la vocation du Young Mediterranean Leaders Forum?
C’est un forum qui se déroule une fois par an, visant à rapprocher les deux rives de la Méditerranée en s'appuyant sur la société civile et les nouvelles générations, beaucoup plus libres. C’est un réseau multidisciplinaire, qui réuni des jeunes décideurs, entrepreneurs, managers, institutionnels, journalistes, artistes, qui se sont distingués par leur engagement et leur réussite. YML est, par essence,“exclusif”: il n'est pas ouvert à tous. Cela se fait uniquement par inscription ou cooptation sélective en quelque sorte.
Quelles sont les actions concrètes qu’a mené YML jusqu’à présent ?
Nous sommes en train de lancer un laboratoire “le YML Lab”, espace de création d'idées; ainsi, qu'une résidence d'écriture cinématographique. Rien n'est opérationnel encore aujourd'hui, mais nous souhaitons lancer plus d’actions concrètes dans le domaine des arts, de la formation et de l'économie: en un mot, construire concrètement des passerelles. le Forum ne suffit pas pour cela même s’il constitue la première pierre.
Quelles seront les perspectives de collaboration du YML, suite au récent partenariat avec l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED), à titre de partenaire fondateur YML ?
Avant tout, ce partenariat va nous apporter un partage de réseau et un échange sur les sujets de fonds. C’est un partenaire très impliqué dans le processus du YML, lié notamment au développement de la structure et non pas uniquement centré sur le Forum. Nous espérons que ce partenariat s’inscrira dans la durée.
Au niveau du Maroc , voilà déjà un an que vous avez signé un partenariat avec l’Institut Amadeus, le plus important think tank au Maroc, comment justifiez-vous ce choix ?
Nous œuvrons dans le même sens, mais le partenariat n’est pas aussi contigu qu’avec l’IPEMED. Avec l’Institut Amadeus, nous échangeons des informations et intervenons dans nos forums respectifs.
Quel est l’impact de ces partenariats contractés dans le bassin méditerranéen, en terme de développement de la structure YML ?
Ces accords signés avec de nombreuses associations comme l’Atuge en Tunisie et des entreprises privées du nord et du sud, sont les garants de notre financement et de notre indépendance.
Peut-on parler d’un jeu d’influence, qui sert les intérêts de chacun ?
Oui, le YML est une place d’action et d’influence. Nous voulons peser sur les décisions prises par rapport à l’Euromed et proposer de nouvelles idées.
YML serait-il un trait d’union entre le réseau d’influence politique de l’association Club du XXIe siècle (initiatrice de votre forum) créée avec le soutien de Rachida Dati, et le forum mis en place ?
Non, je ne dirais pas cela. L’association Club du XXI siècle est l'initiatrice du Forum mais les deux associations sont indépendantes aujourd'hui. YML a pris son indépendance. Elle est constituée depuis un an.
Peut-on dire que cette initiative serait une sorte d’antichambre de l’Union pour la Méditerranée (UPM), en terme d’influence institutionnel ?
Non, nous nous situons au niveau de la société civile et en dehors du politique et c’est une différence majeure.
Peut-on parler de YML Forum comme d’un futur Think tank Méditerranéen?
Aujourd’hui, nous ne sommes pas à proprement dit un “think tank”. Nous n’avons pas de publications scientifiques. Nous créons un Lab qui sera un laboratoire d’idées transdisciplinaires mais n’aura pas pour vocation d’aborder des sujets très techniques.
Comment définiriez-vous le MEDAYS, ce forum annuel méditerranéen, auquel vous avez déjà intervenu, en tant que modérateur sur la question du business Euro-africain?
Ce serait à mon point de vue un think tank marocain qui aspire à une dimension régionale plus forte.
Que peut apporter YML Forum au Maghreb, et notamment au Maroc ?
Il peut veiller à ce que les élites sud-sud ou encore nord-sud, se rencontrent et apportent des idées axées sur la modernité pour encourager la croissance.
Comment pensez-vous développer votre stratégie au Maroc ?
Nous sommes déjà venus de nombreuses fois. Nous avons déjà rencontré des acteurs majeurs institutionnels et économiques. Le forum que nous organisons en mars prochain au Maroc, va dans ce sens beaucoup nous aider.
Pouvez-vous nous citer quelques noms de jeunes décideurs marocains remarquables qui font partie de votre forum ?
Jamal Belahrach, Directeur général Manpower, Ahmed Reda Benchemsi, Fondateur de TelQuel, Nawal El Kahlaoui, Directrice associée de Shop com and the City ou encore Leila Ghandi, photographe et journaliste.
Selon le dernier thème du YML forum à Séville, pensez-vous que l’“Euro-Maghreb” serait une utopie ?
Ce serait en tous cas une utopie beaucoup plus réaliste et atteignable que l’UPM. Et c’est pour cela que nous soutenons le Maghreb. Nous sommes conscients que des résultats sont nécessaires pour entraîner la société civile, et nous travaillons dans cette direction.
À quand le prochain forum YML ? Et quel en sera le thème ?
Il se déroulera en mars au Maroc. La thématique sera annoncée dans les deux prochaines semaines.
Où en est YML, aujourd’hui, dans sa phase de croissance?
C’est une adolescente prometteuse!
YML et l'Institut Amadeus
La signature d’un partenariat entre YML (club XXI eme siècle) et l’Institut Amadeus a eu lieu le 4 aout 2009. Les deux associations se sont rapprochés afin que chaque partie puisse bénéficier des réseaux et des contacts de chacun. L’objectif général est surtout le succès optimal des forums YML et MEDays.
L’institut a pris le pari d’un effet réseau et pense démultiplier les connections dans le domaine de la recherche et des affaires en Méditerranée. D’autre part il aurait été désastreux si les jeunes institutions travaillant sur la Méditerranée adoptaient des attitudes d’antagonisme. Sur le long terme, ce partenariat devrait favoriser l’émergence de projets communs.
http://www.ymlforum.org/
C’est un forum qui se déroule une fois par an, visant à rapprocher les deux rives de la Méditerranée en s'appuyant sur la société civile et les nouvelles générations, beaucoup plus libres. C’est un réseau multidisciplinaire, qui réuni des jeunes décideurs, entrepreneurs, managers, institutionnels, journalistes, artistes, qui se sont distingués par leur engagement et leur réussite. YML est, par essence,“exclusif”: il n'est pas ouvert à tous. Cela se fait uniquement par inscription ou cooptation sélective en quelque sorte.
Quelles sont les actions concrètes qu’a mené YML jusqu’à présent ?
Nous sommes en train de lancer un laboratoire “le YML Lab”, espace de création d'idées; ainsi, qu'une résidence d'écriture cinématographique. Rien n'est opérationnel encore aujourd'hui, mais nous souhaitons lancer plus d’actions concrètes dans le domaine des arts, de la formation et de l'économie: en un mot, construire concrètement des passerelles. le Forum ne suffit pas pour cela même s’il constitue la première pierre.
Quelles seront les perspectives de collaboration du YML, suite au récent partenariat avec l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED), à titre de partenaire fondateur YML ?
Avant tout, ce partenariat va nous apporter un partage de réseau et un échange sur les sujets de fonds. C’est un partenaire très impliqué dans le processus du YML, lié notamment au développement de la structure et non pas uniquement centré sur le Forum. Nous espérons que ce partenariat s’inscrira dans la durée.
Au niveau du Maroc , voilà déjà un an que vous avez signé un partenariat avec l’Institut Amadeus, le plus important think tank au Maroc, comment justifiez-vous ce choix ?
Nous œuvrons dans le même sens, mais le partenariat n’est pas aussi contigu qu’avec l’IPEMED. Avec l’Institut Amadeus, nous échangeons des informations et intervenons dans nos forums respectifs.
Quel est l’impact de ces partenariats contractés dans le bassin méditerranéen, en terme de développement de la structure YML ?
Ces accords signés avec de nombreuses associations comme l’Atuge en Tunisie et des entreprises privées du nord et du sud, sont les garants de notre financement et de notre indépendance.
Peut-on parler d’un jeu d’influence, qui sert les intérêts de chacun ?
Oui, le YML est une place d’action et d’influence. Nous voulons peser sur les décisions prises par rapport à l’Euromed et proposer de nouvelles idées.
YML serait-il un trait d’union entre le réseau d’influence politique de l’association Club du XXIe siècle (initiatrice de votre forum) créée avec le soutien de Rachida Dati, et le forum mis en place ?
Non, je ne dirais pas cela. L’association Club du XXI siècle est l'initiatrice du Forum mais les deux associations sont indépendantes aujourd'hui. YML a pris son indépendance. Elle est constituée depuis un an.
Peut-on dire que cette initiative serait une sorte d’antichambre de l’Union pour la Méditerranée (UPM), en terme d’influence institutionnel ?
Non, nous nous situons au niveau de la société civile et en dehors du politique et c’est une différence majeure.
Peut-on parler de YML Forum comme d’un futur Think tank Méditerranéen?
Aujourd’hui, nous ne sommes pas à proprement dit un “think tank”. Nous n’avons pas de publications scientifiques. Nous créons un Lab qui sera un laboratoire d’idées transdisciplinaires mais n’aura pas pour vocation d’aborder des sujets très techniques.
Comment définiriez-vous le MEDAYS, ce forum annuel méditerranéen, auquel vous avez déjà intervenu, en tant que modérateur sur la question du business Euro-africain?
Ce serait à mon point de vue un think tank marocain qui aspire à une dimension régionale plus forte.
Que peut apporter YML Forum au Maghreb, et notamment au Maroc ?
Il peut veiller à ce que les élites sud-sud ou encore nord-sud, se rencontrent et apportent des idées axées sur la modernité pour encourager la croissance.
Comment pensez-vous développer votre stratégie au Maroc ?
Nous sommes déjà venus de nombreuses fois. Nous avons déjà rencontré des acteurs majeurs institutionnels et économiques. Le forum que nous organisons en mars prochain au Maroc, va dans ce sens beaucoup nous aider.
Pouvez-vous nous citer quelques noms de jeunes décideurs marocains remarquables qui font partie de votre forum ?
Jamal Belahrach, Directeur général Manpower, Ahmed Reda Benchemsi, Fondateur de TelQuel, Nawal El Kahlaoui, Directrice associée de Shop com and the City ou encore Leila Ghandi, photographe et journaliste.
Selon le dernier thème du YML forum à Séville, pensez-vous que l’“Euro-Maghreb” serait une utopie ?
Ce serait en tous cas une utopie beaucoup plus réaliste et atteignable que l’UPM. Et c’est pour cela que nous soutenons le Maghreb. Nous sommes conscients que des résultats sont nécessaires pour entraîner la société civile, et nous travaillons dans cette direction.
À quand le prochain forum YML ? Et quel en sera le thème ?
Il se déroulera en mars au Maroc. La thématique sera annoncée dans les deux prochaines semaines.
Où en est YML, aujourd’hui, dans sa phase de croissance?
C’est une adolescente prometteuse!
YML et l'Institut Amadeus
La signature d’un partenariat entre YML (club XXI eme siècle) et l’Institut Amadeus a eu lieu le 4 aout 2009. Les deux associations se sont rapprochés afin que chaque partie puisse bénéficier des réseaux et des contacts de chacun. L’objectif général est surtout le succès optimal des forums YML et MEDays.
L’institut a pris le pari d’un effet réseau et pense démultiplier les connections dans le domaine de la recherche et des affaires en Méditerranée. D’autre part il aurait été désastreux si les jeunes institutions travaillant sur la Méditerranée adoptaient des attitudes d’antagonisme. Sur le long terme, ce partenariat devrait favoriser l’émergence de projets communs.
http://www.ymlforum.org/
Par aufaitmaroc.com - le 13 septembre 2010
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