Si l’intégration politique tarde à être une réalité entre pays méditerranéens, celle des connaissances elle semble être plus efficace. Différentes entités en font leur cheval de bataille, à l’instar du Centre de Marseille pour l’intégration qui vient de souffler sa première bougie à côté de l’OMJ, l’Office méditerranéen pour la jeunesse
Favoriser le partage des connaissances pour une meilleure intégration des pays du pourtour méditerranéen. Telle semble être la nouvelle orientation des acteurs convaincus de la possibilité d’une réelle intégration des peuples de la Méditerranée. Et là, les initiatives ne manquent pas, comme le Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI), créé il y a juste un an.
Ce centre se veut une institution dédiée à la connaissance à destination des politiques publiques. Le concept étant de cibler les actions pragmatiques permettant une meilleure intégration. Notamment en mettant l’accent sur les retours d’expérience, la coopération et les partenariats. A cet effet, le CMI organise des séminaires, mais formule également des recommendations dans ses publications régulières, dont certaines sont devenus les références dans le domaine.
Les réflexions portent également sur des thèmes touchant à de nombreux secteurs liés entre autres au développement urbain et spatial, l’environnement et l’eau, l’emploi et la mobilité des travailleurs (y compris les problématiques des jeunes) mais également l’innovation technologique.
L’intégration méditerranéenne est aussi au cœur des préoccupations d’une autre entité : l’OMJ (Office Méditerranéen de la Jeunesse). L’OMJ se focalise lui aussi sur la formation des jeunes méditerranéens. Il lancera en janvier prochain qui regroupera quatorze pays du pourtour méditerranéen. L’un de ses objectifs principaux étant la participation des jeunes au développement de leurs pays d’origine à travers des programmes de mobilité.
Comme le rapporte l'Economiste, le premier groupe pilote, composé de 700 étudiants, fera sa rentrée en septembre 2011. Il s’agira d’une formation en alternance entre les deux rives. 13 filières allant de l’aéronautique à l’hôtellerie, en passant par l’informatique et les télécommunications sont sélectionnés dans une première phase. Ultérieurement, des filières du droit et du management, ainsi que de la gestion et des finances, du sport et de l’éducation feront leur entrée dans les programmes de formations.
Chaque année entre 100 et 150 masters seront labellisés et délivrés par les grandes écoles et universités des pays méditerranéens participant au programme. Des stages de perfectionnement et des offres de première insertion seront proposés aux étudiants participant à ce programme. En plus des bourses de formation, l'Office garantira une libre circulation des participants dans les deux sens.
Par Oumar Baldé - Copyright Yabiladi.com - le 26 janvier 2011
http://yabiladi.com/articles/details/3651/mediterranee-connaissance-moteur-d-integration.htm
Favoriser le partage des connaissances pour une meilleure intégration des pays du pourtour méditerranéen. Telle semble être la nouvelle orientation des acteurs convaincus de la possibilité d’une réelle intégration des peuples de la Méditerranée. Et là, les initiatives ne manquent pas, comme le Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI), créé il y a juste un an.
Ce centre se veut une institution dédiée à la connaissance à destination des politiques publiques. Le concept étant de cibler les actions pragmatiques permettant une meilleure intégration. Notamment en mettant l’accent sur les retours d’expérience, la coopération et les partenariats. A cet effet, le CMI organise des séminaires, mais formule également des recommendations dans ses publications régulières, dont certaines sont devenus les références dans le domaine.
Les réflexions portent également sur des thèmes touchant à de nombreux secteurs liés entre autres au développement urbain et spatial, l’environnement et l’eau, l’emploi et la mobilité des travailleurs (y compris les problématiques des jeunes) mais également l’innovation technologique.
L’intégration méditerranéenne est aussi au cœur des préoccupations d’une autre entité : l’OMJ (Office Méditerranéen de la Jeunesse). L’OMJ se focalise lui aussi sur la formation des jeunes méditerranéens. Il lancera en janvier prochain qui regroupera quatorze pays du pourtour méditerranéen. L’un de ses objectifs principaux étant la participation des jeunes au développement de leurs pays d’origine à travers des programmes de mobilité.
Comme le rapporte l'Economiste, le premier groupe pilote, composé de 700 étudiants, fera sa rentrée en septembre 2011. Il s’agira d’une formation en alternance entre les deux rives. 13 filières allant de l’aéronautique à l’hôtellerie, en passant par l’informatique et les télécommunications sont sélectionnés dans une première phase. Ultérieurement, des filières du droit et du management, ainsi que de la gestion et des finances, du sport et de l’éducation feront leur entrée dans les programmes de formations.
Chaque année entre 100 et 150 masters seront labellisés et délivrés par les grandes écoles et universités des pays méditerranéens participant au programme. Des stages de perfectionnement et des offres de première insertion seront proposés aux étudiants participant à ce programme. En plus des bourses de formation, l'Office garantira une libre circulation des participants dans les deux sens.
Par Oumar Baldé - Copyright Yabiladi.com - le 26 janvier 2011
http://yabiladi.com/articles/details/3651/mediterranee-connaissance-moteur-d-integration.htm
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