Le programme EuroMed Heritage IV, qui est financé par l’UE, a recommandé une série de mesures pour renforcer la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, notamment compléter l’inventaire des biens culturels et des sites archéologiques et améliorer la formation du personnel dans les pays partenaires.
Ces mesures sont présentées dans les recommandations formulées à l’issue de l’atelier « Prévention et lutte contre le trafic illicite de biens culturels » organisé par le programme EuroMed Heritage IV au Liban les 9, 10 et 11 novembre 2009. Ces recommandations viennent d’être publiées sur le site du programme.
Selon un communiqué de presse, les participants à l’atelier, qui étaient des délégués venus d’Algérie, d’Égypte, de Jordanie, du Liban, du Maroc, de Palestine, de Syrie et de Tunisie ainsi que des représentants de l’UNESCO, d’UNIDROIT, d’INTERPOL, de l’OMD et de l’ICOM, ont proposé les mesures suivantes en guise de plan d’action prioritaire :
Actions à court terme
1. Compléter l’inventaire des biens culturels et des sites archéologiques en mettant l’accent sur les biens culturels menacés de vol ou d’exportation illicite et sur les sites archéologiques menacés de fouilles clandestines ;
2. Identifier une antenne compétentedans chaque structure administrative concernée par le problème et assurer la coordination entre ces antennes et les organismes internationaux compétentes ;
3. Développer la formation de tout le personnel appelé à intervenir en première ligne dans le cadre de la lutte contre le trafic de biens culturels.
Actions à moyen terme
1. Adhérer à la Convention d’UNIDROIT de 1995 et au deuxième protocole de la Convention de La Haye de 1954 ;
2. Développer et exécuter des actions d’information et de sensibilisation propres à mobiliser toutes les composantes de la société civile ;
3. Identifier les pays partenaires pour engager avec eux des négociations en vue de conclure des accords bilatéraux portant sur la protection réciproque et la restitution des biens volés ou illicitement exportés ;
Actions à long terme
1. Optimiser les outils législatifs et réglementaires de prévention et de lutte contre le trafic illicite de biens culturels, tout en assurant une mise en œuvre des conventions internationales en la matière ;
2. Assurer la formation continue du personnel des antennes au sein des structures administratives ;
3. Réaliser des études d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations ci-dessus en vue d’apprécier leur impact sur la prévention et la lutte contre le trafic illicite de biens culturels. Tenir, dans un délai de cinq ans, un atelier régional portant sur la même thématique ayant notamment pour objectif l’évaluation à la fois des expériences et des résultats obtenus et la définition d’un nouveau plan d’action.
Financé par l’UE à hauteur de 17 millions d’euros, le programme EuroMed Heritage IV contribue à l’échange d’expériences sur le patrimoine culturel, crée des réseaux et encourage la coopération avec les pays partenaires méditerranéens. Il met l’accent sur l’appropriation, par les populations locales, de leur patrimoine culturel et favorise l’accès à l’éducation et à la connaissance de ce patrimoine culturel. Il soutient un cadre pour l’échange d’expériences, des canaux pour la diffusion des meilleures pratiques ainsi que de nouvelles perspectives pour le développement d’un environnement culturel institutionnel.
Ces mesures sont présentées dans les recommandations formulées à l’issue de l’atelier « Prévention et lutte contre le trafic illicite de biens culturels » organisé par le programme EuroMed Heritage IV au Liban les 9, 10 et 11 novembre 2009. Ces recommandations viennent d’être publiées sur le site du programme.
Selon un communiqué de presse, les participants à l’atelier, qui étaient des délégués venus d’Algérie, d’Égypte, de Jordanie, du Liban, du Maroc, de Palestine, de Syrie et de Tunisie ainsi que des représentants de l’UNESCO, d’UNIDROIT, d’INTERPOL, de l’OMD et de l’ICOM, ont proposé les mesures suivantes en guise de plan d’action prioritaire :
Actions à court terme
1. Compléter l’inventaire des biens culturels et des sites archéologiques en mettant l’accent sur les biens culturels menacés de vol ou d’exportation illicite et sur les sites archéologiques menacés de fouilles clandestines ;
2. Identifier une antenne compétentedans chaque structure administrative concernée par le problème et assurer la coordination entre ces antennes et les organismes internationaux compétentes ;
3. Développer la formation de tout le personnel appelé à intervenir en première ligne dans le cadre de la lutte contre le trafic de biens culturels.
Actions à moyen terme
1. Adhérer à la Convention d’UNIDROIT de 1995 et au deuxième protocole de la Convention de La Haye de 1954 ;
2. Développer et exécuter des actions d’information et de sensibilisation propres à mobiliser toutes les composantes de la société civile ;
3. Identifier les pays partenaires pour engager avec eux des négociations en vue de conclure des accords bilatéraux portant sur la protection réciproque et la restitution des biens volés ou illicitement exportés ;
Actions à long terme
1. Optimiser les outils législatifs et réglementaires de prévention et de lutte contre le trafic illicite de biens culturels, tout en assurant une mise en œuvre des conventions internationales en la matière ;
2. Assurer la formation continue du personnel des antennes au sein des structures administratives ;
3. Réaliser des études d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations ci-dessus en vue d’apprécier leur impact sur la prévention et la lutte contre le trafic illicite de biens culturels. Tenir, dans un délai de cinq ans, un atelier régional portant sur la même thématique ayant notamment pour objectif l’évaluation à la fois des expériences et des résultats obtenus et la définition d’un nouveau plan d’action.
Financé par l’UE à hauteur de 17 millions d’euros, le programme EuroMed Heritage IV contribue à l’échange d’expériences sur le patrimoine culturel, crée des réseaux et encourage la coopération avec les pays partenaires méditerranéens. Il met l’accent sur l’appropriation, par les populations locales, de leur patrimoine culturel et favorise l’accès à l’éducation et à la connaissance de ce patrimoine culturel. Il soutient un cadre pour l’échange d’expériences, des canaux pour la diffusion des meilleures pratiques ainsi que de nouvelles perspectives pour le développement d’un environnement culturel institutionnel.
Par ENPI-InfoCentre - le 26 novembre 2009
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