L’Union pour la Méditerranée (UPM) objet du 3e colloque international de l’Acam : Des ponts par le savoir
• Les communications présentées dans le cadre de sessions ont évoqué les perspectives de développement des relations euroméditerranéennes dans divers domaines dont l’enseignement, la recherche, l’échange d’étudiants, le dialogue interculturel
• Création de programmes communs aussi bien dans le domaine de la recherche que de l’enseignement
• Les communications présentées dans le cadre de sessions ont évoqué les perspectives de développement des relations euroméditerranéennes dans divers domaines dont l’enseignement, la recherche, l’échange d’étudiants, le dialogue interculturel
• Création de programmes communs aussi bien dans le domaine de la recherche que de l’enseignement
La Presse —
Des universitaires, des chercheurs, des représentants d’institutions gouvernementales nationales et internationales et d’universités des pays de l’Union pour la Méditerranée, d’anciens diplomates, ainsi que des représentants de l’Union européenne ont pris part aux travaux du 3e colloque international portant sur «l’Union pour la Méditerranée (UPM) : plateforme culturelle et construction institutionnelle».
Organisée par l’Association pour la culture et les arts méditerranéens (Acam), en collaboration avec l’Université euroméditerranéenne (Emuni) et l’Université de Sousse, la rencontre s’est déroulée les 23 et 24 novembre à l’hôtel Mouradi Palace à Hammam-Sousse.
Plusieurs communications-débats ont été présentées dans le cadre de sessions ayant pour thèmes : «Les perspectives des relations euroméditerranéens», «L’enseignement et la mobilité des enseignants et des étudiants», «Le dialogue interculturel», «Les systèmes d’enseignement et leur intégration méditerranéenne» et «L’échange des recherches entre les universités euroméditerranéennes».
Organisation et objectifs -
Contacté, à cette occasion, le Pr Joseph Mifsud, président de l’Emuni, nous a indiqué que l’objectif principal de l’Emuni est la construction de mastères et de doctorats de recherche sur les six points de l’UPM, à savoir «l’environnement», «la protection civile», «l’enseignement supérieur», «les voies terrestres et maritimes», «l’économie méditerranéenne» et «la dépollution de la mer Méditerranée».
Ce colloque a débattu de l’importance de l’enseignement supérieur, du rôle «diplomatique» de l’université pour le développement de la région euroméditerranéenne, des systèmes d’enseignement, de leur intégration euroméditerranéenne, de la mobilité des enseignants et des étudiants, du dialogue interculturel et des échanges des recherches entre les universités.
De son côté, M. Ahmed Noureddine Helal, président de l’Université de Sousse, coorganisatrice de cette manifestation, nous a indiqué que ce colloque a permis d’examiner les opportunités offertes par l’UPM dans les domaines de l’enseignement, de la recherche scientifique et de la culture notamment les moyens offerts par l’Emuni au profit des enseignants-chercheurs, des étudiants et des cadres administratifs. Il a noté que l’université de Sousse est membre fondateur de l’Emuni, créée en 2008, et que ce colloque a permis le renforcement des liens de coopération entre les universités «Euro-Med» et la création de programmes communs dans les domaines de l’enseignement et de la recherche.
Ce colloque, a-t-il ajouté, a recommandé surtout d’encourager davantage la mobilité des compétences et des étudiants dans les deux sens : Nord-Sud et Sud-Nord.
Plusieurs communications-débats ont été présentées dans le cadre de sessions ayant pour thèmes : «Les perspectives des relations euroméditerranéens», «L’enseignement et la mobilité des enseignants et des étudiants», «Le dialogue interculturel», «Les systèmes d’enseignement et leur intégration méditerranéenne» et «L’échange des recherches entre les universités euroméditerranéennes».
Organisation et objectifs -
Contacté, à cette occasion, le Pr Joseph Mifsud, président de l’Emuni, nous a indiqué que l’objectif principal de l’Emuni est la construction de mastères et de doctorats de recherche sur les six points de l’UPM, à savoir «l’environnement», «la protection civile», «l’enseignement supérieur», «les voies terrestres et maritimes», «l’économie méditerranéenne» et «la dépollution de la mer Méditerranée».
Ce colloque a débattu de l’importance de l’enseignement supérieur, du rôle «diplomatique» de l’université pour le développement de la région euroméditerranéenne, des systèmes d’enseignement, de leur intégration euroméditerranéenne, de la mobilité des enseignants et des étudiants, du dialogue interculturel et des échanges des recherches entre les universités.
De son côté, M. Ahmed Noureddine Helal, président de l’Université de Sousse, coorganisatrice de cette manifestation, nous a indiqué que ce colloque a permis d’examiner les opportunités offertes par l’UPM dans les domaines de l’enseignement, de la recherche scientifique et de la culture notamment les moyens offerts par l’Emuni au profit des enseignants-chercheurs, des étudiants et des cadres administratifs. Il a noté que l’université de Sousse est membre fondateur de l’Emuni, créée en 2008, et que ce colloque a permis le renforcement des liens de coopération entre les universités «Euro-Med» et la création de programmes communs dans les domaines de l’enseignement et de la recherche.
Ce colloque, a-t-il ajouté, a recommandé surtout d’encourager davantage la mobilité des compétences et des étudiants dans les deux sens : Nord-Sud et Sud-Nord.
Améliorer la mobilité des étudiants et des chercheurs
M. Ettore Deodato, représentant de l’Union européenne, a mentionné au cours de son intervention portant sur «La mobilité des étudiants et des chercheurs en Europe» que l’Union européenne fera tout son possible pour améliorer les programmes de mobilité des étudiants déjà existants dans les régions euroméditerranéennes.
A ce sujet, il a suggéré aux universités tunisiennes d’utiliser les programmes «Erasmus-Mundus» qui a un volet de mobilité des étudiants très important pour la région euroméditerranéenne et surtout les étudiants en mastère et les doctorants. Il a évoqué aussi l’importance du rôle de l’Emuni, créée il y a 2 ans par un consortium d’universités «Euro-Med» et qui est très bien suivie par l’Union européenne, et ce, par de grands financements.
De son côté, le professeur Dusan Lesjak, ex-secrétaire d’Etat au ministère de l’Enseignement supérieur en Slovénie, a évoqué au cours de sa communication que l’Emuni a permis la mobilité et la rencontre des étudiants, des enseignants chercheurs des pays euroméditerranéens.
Mais l’un des programmes les plus importants développés par l’Emuni, est celui de «Tempus 4» qui permet le transfert des bonnes pratiques d’enseignement et de recherches entre les rives nord et sud ainsi que l’organisation de rencontres «Euro-Med» dans divers domaines.
Les systèmes d’enseignement et leur intégration méditerranéenne
Le professeur Moulay Ahmed Lamrani, directeur de l’école des hautes études commerciales à Marrakech, a indiqué au cours de son intervention portant sur : «Les systèmes d’enseignement et leur intégration (méditerranéenne) que le développement de l’UPM passe par une intégration profonde des différents systèmes d’enseignement tout en tenant compte des spécificités culturelles, historiques et éducatives de chaque nation.
Le premier objectif est d’assurer la coordination entre les institutions universitaires et éducatives afin d’harmoniser et d’unifier les systèmes piliers pour la formation et le transfert du savoir et de la connaissance.
Le deuxième objectif est d’instaurer une paix sociale entre les nations tout en sauvegardant les souverainetés nationales.
La réalisation de ces deux objectifs permettra une fluidité de circulation des étudiants et des enseignants, la création d’observatoires scientifiques, l’institution de réformes unifiées des systèmes d’enseignement.
Il a cité comme exemple, le système L.M.D permettant aux étudiants de la rive sud d’intégrer facilement les universités de la rive nord, et ce, par le biais des écoles doctorales.
Evoquant la création de l’observatoire scientifique «Euro-Med», l’intervenant préconise l’établissement d’une base de données de la recherche scientifique tous domaines confondues (économie, médecine, informatique, ingénierie, technologies nouvelles…) effectuée dans toutes les universités de la Méditerranée qui sera utilisée par tous les chercheurs des universités des rives nord et sud.
M. Ettore Deodato, représentant de l’Union européenne, a mentionné au cours de son intervention portant sur «La mobilité des étudiants et des chercheurs en Europe» que l’Union européenne fera tout son possible pour améliorer les programmes de mobilité des étudiants déjà existants dans les régions euroméditerranéennes.
A ce sujet, il a suggéré aux universités tunisiennes d’utiliser les programmes «Erasmus-Mundus» qui a un volet de mobilité des étudiants très important pour la région euroméditerranéenne et surtout les étudiants en mastère et les doctorants. Il a évoqué aussi l’importance du rôle de l’Emuni, créée il y a 2 ans par un consortium d’universités «Euro-Med» et qui est très bien suivie par l’Union européenne, et ce, par de grands financements.
De son côté, le professeur Dusan Lesjak, ex-secrétaire d’Etat au ministère de l’Enseignement supérieur en Slovénie, a évoqué au cours de sa communication que l’Emuni a permis la mobilité et la rencontre des étudiants, des enseignants chercheurs des pays euroméditerranéens.
Mais l’un des programmes les plus importants développés par l’Emuni, est celui de «Tempus 4» qui permet le transfert des bonnes pratiques d’enseignement et de recherches entre les rives nord et sud ainsi que l’organisation de rencontres «Euro-Med» dans divers domaines.
Les systèmes d’enseignement et leur intégration méditerranéenne
Le professeur Moulay Ahmed Lamrani, directeur de l’école des hautes études commerciales à Marrakech, a indiqué au cours de son intervention portant sur : «Les systèmes d’enseignement et leur intégration (méditerranéenne) que le développement de l’UPM passe par une intégration profonde des différents systèmes d’enseignement tout en tenant compte des spécificités culturelles, historiques et éducatives de chaque nation.
Le premier objectif est d’assurer la coordination entre les institutions universitaires et éducatives afin d’harmoniser et d’unifier les systèmes piliers pour la formation et le transfert du savoir et de la connaissance.
Le deuxième objectif est d’instaurer une paix sociale entre les nations tout en sauvegardant les souverainetés nationales.
La réalisation de ces deux objectifs permettra une fluidité de circulation des étudiants et des enseignants, la création d’observatoires scientifiques, l’institution de réformes unifiées des systèmes d’enseignement.
Il a cité comme exemple, le système L.M.D permettant aux étudiants de la rive sud d’intégrer facilement les universités de la rive nord, et ce, par le biais des écoles doctorales.
Evoquant la création de l’observatoire scientifique «Euro-Med», l’intervenant préconise l’établissement d’une base de données de la recherche scientifique tous domaines confondues (économie, médecine, informatique, ingénierie, technologies nouvelles…) effectuée dans toutes les universités de la Méditerranée qui sera utilisée par tous les chercheurs des universités des rives nord et sud.
Perspectives de l’UPM
Au cours de son intervention, le Pr Jawad Kerdoudi, directeur de l’Institut marocain des relations internationales à Casablanca et enseignant des relations internationales à l’Ecole de gouvernance économique (EGE), a indiqué que l’UPM est une bonne initiative pour la région méditerranéenne dans la mesure où elle va aider à la compréhension mutuelle entre les rives nord et sud de la Méditerranée.
Cependant, il y a lieu, sur le plan politique, de résoudre les conflits de la région et notamment le conflit israélo-arabe.
Sur le plan économique, il faut rapidement mettre en œuvre les projets de l’UPM, dans le cadre d’une coopération nord-sud et notamment le plan solaire, les voies terrestres et maritimes, la dépollution de la mer Méditerranée, la Protection civile…
Un autre volet de l’UPM, a-t-il poursuivi, c’est celui de l’éducation et de la formation où il y a lieu d’accélérer les programmes de l’Emuni afin d’aider les pays de la rive sud à améliorer leurs systèmes éducatifs.
Il a mentionné aussi le rôle important que peut jouer l’UPM dans les problèmes de l’environnement et notamment les changements climatiques.
En conclusion, il a indiqué que l’UPM est un excellent projet à condition de tout mettre en œuvre pour le réaliser.
Par Hichem BENZARTI - LaPresse.tn - le 22 novembre 2009
Au cours de son intervention, le Pr Jawad Kerdoudi, directeur de l’Institut marocain des relations internationales à Casablanca et enseignant des relations internationales à l’Ecole de gouvernance économique (EGE), a indiqué que l’UPM est une bonne initiative pour la région méditerranéenne dans la mesure où elle va aider à la compréhension mutuelle entre les rives nord et sud de la Méditerranée.
Cependant, il y a lieu, sur le plan politique, de résoudre les conflits de la région et notamment le conflit israélo-arabe.
Sur le plan économique, il faut rapidement mettre en œuvre les projets de l’UPM, dans le cadre d’une coopération nord-sud et notamment le plan solaire, les voies terrestres et maritimes, la dépollution de la mer Méditerranée, la Protection civile…
Un autre volet de l’UPM, a-t-il poursuivi, c’est celui de l’éducation et de la formation où il y a lieu d’accélérer les programmes de l’Emuni afin d’aider les pays de la rive sud à améliorer leurs systèmes éducatifs.
Il a mentionné aussi le rôle important que peut jouer l’UPM dans les problèmes de l’environnement et notamment les changements climatiques.
En conclusion, il a indiqué que l’UPM est un excellent projet à condition de tout mettre en œuvre pour le réaliser.
Par Hichem BENZARTI - LaPresse.tn - le 22 novembre 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire