Paris - Agadir - Intervenant au 6e Forum de Développement économique de l’Afrique du Nord à Barcelone, le 2 novembre 2009, Jean-François Limantour, président du Cercle Euro-méditerranéen des Dirigeants Textile-Habillement, a lancé un appel pour la tenue d’une nouvelle conférence ministérielle Euromed afin de faire le bilan des résolutions prises par la Conférence des ministres du commerce euro-méditerranéens qui s’était tenue à Tunis le 28 septembre 2004 sur « l’avenir du secteur textile-habillement dans l’espace euro-méditerranéen ».
Jean-François Limantour estime que dans le contexte de mondialisation des marchés et de poussée hégémonique de l’Asie, la coopération nord-sud doit plus que jamais demeurer l’axe central d’une stratégie sectorielle pour le maintien d’une zone euro-méditerranéenne compétitive de production et d’échanges textile-habillement-chaussure.
Constatant que les producteurs euro-méditerranéens perdent des parts de marché, il estime nécessaire de redynamiser le partenariat nord-sud et de franchir une nouvelle étape pour promouvoir en Afrique du Nord des activités à plus forte valeur ajoutée, fondées sur la création et l’innovation, et non plus seulement sur des activités de sous-traitance.
Il considère également que le problème chinois doit être à nouveau posé sur le bureau de l’OMC, étant donné que la Chine lamine la concurrence, y compris asiatique, (actuellement 41 % des importations européennes de textile-habillement viennent de Chine !) et que la compétitivité chinoise est artificiellement dopée par un Yuan sous-évalué et par des pratiques discutables au regard des règles du commerce international et des normes du Bureau International du Travail. .
Voici le texte quasi-intégral de l’intervention de Jean-François Limantour, Président du Cercle Euro-méditerranéen des Dirigeants Textile-Habillement lors de ce VIe Forum de Développement Economique de l’Afrique du Nord, à Bqrcelone, le lundi 2 novembre 2009.
L’Afrique du Nord : Le secteur textile, le pari de l’innovation et des alliances
Le secteur textile-habillement d’Afrique du Nord présente quatre caractéristiques principales :
1. Avec 1,5 million de salariés, plus de 10.000 entreprises et 7 milliards d’euros d’exportation, cette industrie est une activité clé pour les équilibres socio-économiques de la région, notamment l’Egypte, le Maroc et la Tunisie. Il convient donc d’être tout particulièrement attentif à son état de santé ;
2. Ce secteur entretient des relations partenariales très fortes avec l’Union européenne : l’Europe est son premier client en habillement et l’Afrique du Nord constitue le premier débouché de l’Europe en produits textiles. Chaque année, l’Europe exporte 700 millions de mètres de tissus vers le Maghreb. De même, près de 2.000 entreprises européennes ont implanté des sociétés de production en Afrique du Nord ;
3. Les trois plus grands pays producteurs de textile-habillement d’Afrique du Nord,-l’Egypte, le Maroc et la Tunisie-, forment, avec la Jordanie, une zone de libre-échange mise en œuvre en mars 2007 au titre de l’Accord d’Agadir.
Cet accord contient des instruments juridiques permettant l’addition compétitive d’atouts et de ressources des quatre pays signataires ;
4. Après plusieurs décennies de croissance, le secteur textile-habillement d’Afrique du Nord perd des parts de marché en Europe. Sa part dans les importations européennes était qui était de 9,6 % en 2001 est tombée à 7,5 % en 2008 et à 6,6 % à fin juillet 2009. En valeur absolue, ses exportations à fin juillet 2009 sont inférieures de 20 % à leur niveau de 2001 !
Le recul préoccupant de la compétitivité globale du secteur sur les marchés d’exportation résulte de la combinaison de divers facteurs parmi lesquels on relèvera notamment :
• L’érosion des préférences commerciales dont ont bénéficié les entreprises sur les marchés occidentaux d’Europe et des Etats-Unis. Cette érosion qui a largement profité aux exportateurs asiatiques a été provoquée par :
- le démantèlement de l’Accord Multifibres au 1er janvier 2005
- la suppression définitive des quotas chinois en Europe au 1er janvier 2008
- les réductions tarifaires octroyées aux pays tiers dans le cadre des négociations multilatérales de l’OMC et au titre du Système des Préférences Généralisées (SPG)
- l’intégration des Pecos dans l’U.E
- l’octroi de régimes économiques régionaux très avantageux, les Accords de Partenariat Economique (APE) aux pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique)
• Les difficultés de financement de la migration du secteur vers le collectionning. A titre d’exemple, le BFRE (Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation) d’un confectionneur de produits finis est en moyenne 7 fois celui d’un pur sous-traitant.
• Le fait que les IDE (Investissements Directs Etrangers) en Afrique du Nord concernent presque exclusivement des activités de sous-traitance, d’assemblage et de montage, c’est-à-dire des productions basées sur l’exploitation de coûts salariaux et donc très exposées aux productions meilleur marché d’Asie
• Au-delà d’exemples notoires et remarquables, le partenariat Euromed textile-habillement a tendance à s’essouffler au profit de la zone asiatique, ce qui s’explique par le relatif enlisement du Processus de Barcelone et par la forte attraction de la zone Asie
• La croissance insolente de la Chine qui, grâce à son dynamisme et à la politique d’ouverture des frontières européennes à ses exportations, a vu sa part dans les importations textile-habillement de l’Europe grimper de 21 % en 2004 à 41 % à fin juillet 2009. Actuellement, un vêtement sur deux commercialisés en Europe vient de Chine !
Et la Chine investit en Méditerranée pour s’attaquer également au marché européen du « fast fashion » et en exonération des droits de douane
• Facteur aggravant, la crise économique pèse fortement sur la consommation et les prix textile-habillement en Europe, ce qui a entre autres conséquences de plomber les exportations méditerranéennes au profit de quelques pays asiatiques comme la Chine, le Bangladesh ou le Vietnam.
Il est donc impératif de stopper cette évolution négative dont souffrent le secteur textile-habillement d’Afrique du Nord et, corrélativement, ses fournisseurs textiles européens.
Plus que jamais, comme s’y emploient du reste bon nombre d’entreprises avec le soutien actif des leurs Pouvoirs publics respectifs, il convient d’accélérer le développement d’une politique de valeur ajoutée, fondée sur la création, l’innovation, la R&D, la communication et le savoir ; ceci pour restaurer la compétitivité globale (prix et services) du secteur et le doter des atouts lui permettant de conserver un rôle leader sur les marchés internationaux.
À l’évidence, une telle politique suppose la réalisation de trois conditions :
- le renforcement de la coopération sud-sud
- la redynamisation du partenariat sectoriel euro-méditerranéen
- l’assainissement des conditions de concurrence internationale
L’Accord d’Agadir
La zone de libre échange créée par l’Accord d’Agadir est à l’évidence le cadre le plus approprié pour développer la coopération sud-sud.
Comme l’a montré une étude réalisée à l’initiative de l’Unité Technique d’Agadir, il existe de très importantes potentialités de développement et de coopération entre les quatre pays signataires (Egypte, Maroc, Tunisie et Jordanie).
Ces potentialités reposent notamment sur un système de cumul préférentiel de l’origine permettant d’atteindre, dans certains cas, un niveau de compétitivité comparable à celui des producteurs asiatiques, et sur des coûts de facteurs attractifs. A titre d’exemple, certains tissus de coton égyptiens sont disponibles aux mêmes prix que leurs équivalents indiens ou chinois ; les salaires égyptiens sont en moyenne deux fois moins élevés qu’en Chine ; etc.
Jean-François Limantour estime que dans le contexte de mondialisation des marchés et de poussée hégémonique de l’Asie, la coopération nord-sud doit plus que jamais demeurer l’axe central d’une stratégie sectorielle pour le maintien d’une zone euro-méditerranéenne compétitive de production et d’échanges textile-habillement-chaussure.
Constatant que les producteurs euro-méditerranéens perdent des parts de marché, il estime nécessaire de redynamiser le partenariat nord-sud et de franchir une nouvelle étape pour promouvoir en Afrique du Nord des activités à plus forte valeur ajoutée, fondées sur la création et l’innovation, et non plus seulement sur des activités de sous-traitance.
Il considère également que le problème chinois doit être à nouveau posé sur le bureau de l’OMC, étant donné que la Chine lamine la concurrence, y compris asiatique, (actuellement 41 % des importations européennes de textile-habillement viennent de Chine !) et que la compétitivité chinoise est artificiellement dopée par un Yuan sous-évalué et par des pratiques discutables au regard des règles du commerce international et des normes du Bureau International du Travail. .
Voici le texte quasi-intégral de l’intervention de Jean-François Limantour, Président du Cercle Euro-méditerranéen des Dirigeants Textile-Habillement lors de ce VIe Forum de Développement Economique de l’Afrique du Nord, à Bqrcelone, le lundi 2 novembre 2009.
L’Afrique du Nord : Le secteur textile, le pari de l’innovation et des alliances
Le secteur textile-habillement d’Afrique du Nord présente quatre caractéristiques principales :
1. Avec 1,5 million de salariés, plus de 10.000 entreprises et 7 milliards d’euros d’exportation, cette industrie est une activité clé pour les équilibres socio-économiques de la région, notamment l’Egypte, le Maroc et la Tunisie. Il convient donc d’être tout particulièrement attentif à son état de santé ;
2. Ce secteur entretient des relations partenariales très fortes avec l’Union européenne : l’Europe est son premier client en habillement et l’Afrique du Nord constitue le premier débouché de l’Europe en produits textiles. Chaque année, l’Europe exporte 700 millions de mètres de tissus vers le Maghreb. De même, près de 2.000 entreprises européennes ont implanté des sociétés de production en Afrique du Nord ;
3. Les trois plus grands pays producteurs de textile-habillement d’Afrique du Nord,-l’Egypte, le Maroc et la Tunisie-, forment, avec la Jordanie, une zone de libre-échange mise en œuvre en mars 2007 au titre de l’Accord d’Agadir.
Cet accord contient des instruments juridiques permettant l’addition compétitive d’atouts et de ressources des quatre pays signataires ;
4. Après plusieurs décennies de croissance, le secteur textile-habillement d’Afrique du Nord perd des parts de marché en Europe. Sa part dans les importations européennes était qui était de 9,6 % en 2001 est tombée à 7,5 % en 2008 et à 6,6 % à fin juillet 2009. En valeur absolue, ses exportations à fin juillet 2009 sont inférieures de 20 % à leur niveau de 2001 !
Le recul préoccupant de la compétitivité globale du secteur sur les marchés d’exportation résulte de la combinaison de divers facteurs parmi lesquels on relèvera notamment :
• L’érosion des préférences commerciales dont ont bénéficié les entreprises sur les marchés occidentaux d’Europe et des Etats-Unis. Cette érosion qui a largement profité aux exportateurs asiatiques a été provoquée par :
- le démantèlement de l’Accord Multifibres au 1er janvier 2005
- la suppression définitive des quotas chinois en Europe au 1er janvier 2008
- les réductions tarifaires octroyées aux pays tiers dans le cadre des négociations multilatérales de l’OMC et au titre du Système des Préférences Généralisées (SPG)
- l’intégration des Pecos dans l’U.E
- l’octroi de régimes économiques régionaux très avantageux, les Accords de Partenariat Economique (APE) aux pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique)
• Les difficultés de financement de la migration du secteur vers le collectionning. A titre d’exemple, le BFRE (Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation) d’un confectionneur de produits finis est en moyenne 7 fois celui d’un pur sous-traitant.
• Le fait que les IDE (Investissements Directs Etrangers) en Afrique du Nord concernent presque exclusivement des activités de sous-traitance, d’assemblage et de montage, c’est-à-dire des productions basées sur l’exploitation de coûts salariaux et donc très exposées aux productions meilleur marché d’Asie
• Au-delà d’exemples notoires et remarquables, le partenariat Euromed textile-habillement a tendance à s’essouffler au profit de la zone asiatique, ce qui s’explique par le relatif enlisement du Processus de Barcelone et par la forte attraction de la zone Asie
• La croissance insolente de la Chine qui, grâce à son dynamisme et à la politique d’ouverture des frontières européennes à ses exportations, a vu sa part dans les importations textile-habillement de l’Europe grimper de 21 % en 2004 à 41 % à fin juillet 2009. Actuellement, un vêtement sur deux commercialisés en Europe vient de Chine !
Et la Chine investit en Méditerranée pour s’attaquer également au marché européen du « fast fashion » et en exonération des droits de douane
• Facteur aggravant, la crise économique pèse fortement sur la consommation et les prix textile-habillement en Europe, ce qui a entre autres conséquences de plomber les exportations méditerranéennes au profit de quelques pays asiatiques comme la Chine, le Bangladesh ou le Vietnam.
Il est donc impératif de stopper cette évolution négative dont souffrent le secteur textile-habillement d’Afrique du Nord et, corrélativement, ses fournisseurs textiles européens.
Plus que jamais, comme s’y emploient du reste bon nombre d’entreprises avec le soutien actif des leurs Pouvoirs publics respectifs, il convient d’accélérer le développement d’une politique de valeur ajoutée, fondée sur la création, l’innovation, la R&D, la communication et le savoir ; ceci pour restaurer la compétitivité globale (prix et services) du secteur et le doter des atouts lui permettant de conserver un rôle leader sur les marchés internationaux.
À l’évidence, une telle politique suppose la réalisation de trois conditions :
- le renforcement de la coopération sud-sud
- la redynamisation du partenariat sectoriel euro-méditerranéen
- l’assainissement des conditions de concurrence internationale
L’Accord d’Agadir
La zone de libre échange créée par l’Accord d’Agadir est à l’évidence le cadre le plus approprié pour développer la coopération sud-sud.
Comme l’a montré une étude réalisée à l’initiative de l’Unité Technique d’Agadir, il existe de très importantes potentialités de développement et de coopération entre les quatre pays signataires (Egypte, Maroc, Tunisie et Jordanie).
Ces potentialités reposent notamment sur un système de cumul préférentiel de l’origine permettant d’atteindre, dans certains cas, un niveau de compétitivité comparable à celui des producteurs asiatiques, et sur des coûts de facteurs attractifs. A titre d’exemple, certains tissus de coton égyptiens sont disponibles aux mêmes prix que leurs équivalents indiens ou chinois ; les salaires égyptiens sont en moyenne deux fois moins élevés qu’en Chine ; etc.
Quasiment inexistante jusqu’en 2008, la coopération intra-zone Agadir a pris son essor : création d’une association professionnelle commune, mise en place d’une banque de données, participation commune dans des salons européens…
Par ailleurs, en application du plan stratégique proposé par l’étude, de grands projets ambitieux vont être lancés, avec le soutien de l’Union européenne :
- Réseau R&D et veille technologique
- Institut méditerranéen de la Mode
- Plan « textiles intelligents »
- Fonds pour la création de consortiums
L’Accord d’Agadir est donc un puissant levier pour accroitre le business et les investissements intra-méditerranéens, les exportations textile-habillement vers les marchés occidentaux et la compétitivité de l’offre sectorielle de l’Afrique du Nord.
Aussi, les initiatives prises au niveau de l’Unité Technique d’Agadir doivent être fortement encouragées, non seulement par l’Union européenne mais aussi par les gouvernements des Etats concernés pour que la « zone Agadir » devienne un moteur de croissance.
La coopération Nord-Sud
Dans le contexte de mondialisation des économies et de poussée hégémonique de l’Asie, la coopération nord-sud demeure plus que jamais l’axe central d’une stratégie sectorielle pour le maintien d’une zone euromed compétitive de production et d’échanges textile-habillement.
Au cours des trente dernières années, cette coopération s’est, pour l’essentiel, traduite par des délocalisations industrielles vers l’Afrique du Nord, motivées par la recherche de coûts de production attractifs. Cette stratégie menée par les investisseurs européens a eu des effets très bénéfiques pour les pays méditerranéens concernés, tout particulièrement en termes d’emplois, mais a cantonné les pays d’accueil des IDE dans des activités à faible valeur ajoutée, peu rémunératrices et aujourd’hui, dangereusement exposées à la concurrence asiatique.
Il convient donc de franchir une nouvelle étape et de promouvoir en Afrique du Nord des activités à plus forte valeur ajoutée, fondées sur la création et l’innovation, et non plus sur des activités de sous-traitance.
Par ailleurs, en application du plan stratégique proposé par l’étude, de grands projets ambitieux vont être lancés, avec le soutien de l’Union européenne :
- Réseau R&D et veille technologique
- Institut méditerranéen de la Mode
- Plan « textiles intelligents »
- Fonds pour la création de consortiums
L’Accord d’Agadir est donc un puissant levier pour accroitre le business et les investissements intra-méditerranéens, les exportations textile-habillement vers les marchés occidentaux et la compétitivité de l’offre sectorielle de l’Afrique du Nord.
Aussi, les initiatives prises au niveau de l’Unité Technique d’Agadir doivent être fortement encouragées, non seulement par l’Union européenne mais aussi par les gouvernements des Etats concernés pour que la « zone Agadir » devienne un moteur de croissance.
La coopération Nord-Sud
Dans le contexte de mondialisation des économies et de poussée hégémonique de l’Asie, la coopération nord-sud demeure plus que jamais l’axe central d’une stratégie sectorielle pour le maintien d’une zone euromed compétitive de production et d’échanges textile-habillement.
Au cours des trente dernières années, cette coopération s’est, pour l’essentiel, traduite par des délocalisations industrielles vers l’Afrique du Nord, motivées par la recherche de coûts de production attractifs. Cette stratégie menée par les investisseurs européens a eu des effets très bénéfiques pour les pays méditerranéens concernés, tout particulièrement en termes d’emplois, mais a cantonné les pays d’accueil des IDE dans des activités à faible valeur ajoutée, peu rémunératrices et aujourd’hui, dangereusement exposées à la concurrence asiatique.
Il convient donc de franchir une nouvelle étape et de promouvoir en Afrique du Nord des activités à plus forte valeur ajoutée, fondées sur la création et l’innovation, et non plus sur des activités de sous-traitance.
Pour inaugurer et lancer concrètement une nouvelle stratégie sectorielle « gagnant-gagnant », il est suggéré d’organiser, dans les prochains mois, une nouvelle Conférence textile-habillement intergouvernementale Euromed pour faire le bilan des résolutions prises par la Conférence ministérielle tenue à Tunis le 28 septembre 2004 sur « l’avenir du secteur textile-habillement dans l’espace euro-méditerranéen ».
Une telle conférence devrait avoir pour objectifs :
- De faire le bilan sur les conséquences sectorielles du démantèlement de l’Accord Multifibres de janvier 2005.
- De mettre à plat le problème posé par l’industrie chinoise dont il est notoire que la compétitivité repose
principalement sur des pratiques de dumping, voire même de poser ce problème sur le bureau de l’OMC
- De rechercher les voies et moyens susceptibles de favoriser vers l’Afrique du Nord des activités à plus forte valeur
- De rechercher les voies et moyens susceptibles de favoriser vers l’Afrique du Nord des activités à plus forte valeur
ajoutée, ceci, tout particulièrement dans les domaines suivants :
- coopération R&D euromed
- incitations au transfert d’IDE en création, innovation, finissage, tissus techniques financement des activités de « produit fini » et de collectionning
- formation professionnelle
- intégration renforcée des nouvelles technologies de création et de communication.
En conclusion, l’industrie textile-habillement d’Afrique du Nord dispose des atouts lui permettant de conserver une position leader sur les marchés internationaux et de demeurer un secteur porteur d’avenir.
Mais il faut lui apporter tout le soutien nécessaire à son adaptation aux nouveaux impératifs de la mondialisation et lui fournir enfin un environnement concurrentiel assaini, condition indispensable de son développement compétitif et de sa prospérité.
Jean-François Limantour
Président du Cercle Euro-méditerranéen des Dirigeants Textile-Habillement
Source - lejmed.fr - le 3 novembre 2009
Contact
C.E.D.I.T.H.
CERCLE EUROMEDITERRANEEN DES DIRIGEANTS TEXTILE-HABILLEMENT
7, rue Roy - 75008 Paris
Tél . : +33 [0]1 42 72 41 73
Fax : +33 [0]1 42 7106 81
Courriel : cedith@cedith.com
Site : http://www.cedith.com/
Mais il faut lui apporter tout le soutien nécessaire à son adaptation aux nouveaux impératifs de la mondialisation et lui fournir enfin un environnement concurrentiel assaini, condition indispensable de son développement compétitif et de sa prospérité.
Jean-François Limantour
Président du Cercle Euro-méditerranéen des Dirigeants Textile-Habillement
Source - lejmed.fr - le 3 novembre 2009
Contact
C.E.D.I.T.H.
CERCLE EUROMEDITERRANEEN DES DIRIGEANTS TEXTILE-HABILLEMENT
7, rue Roy - 75008 Paris
Tél . : +33 [0]1 42 72 41 73
Fax : +33 [0]1 42 7106 81
Courriel : cedith@cedith.com
Site : http://www.cedith.com/
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