A l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de l’Accord d’Agadir, Aid Mahsoussi, directeur exécutif de cet organisme a souligné que cet accord est un prélude à la future zone euro-méditerranéenne de libre-échange et à l’économie globalisée, visait à créer une zone de libre échange arabe, qui regroupe actuellement l’Égypte, la Jordanie, le Maroc, la Tunisie et la Palestine, entité qu’il faut élargir pour englober tous les pays arabes riverains de la Méditerranée.
Signé le 25 février 2004, l’Accord d’Agadir avait été soutenu politiquement et financièrement par la Commission européenne grâce à un programme de 4 millions d’euros.
A noter que le Liban avait entamé des consultations en vue de son adhésion à l’accord d’Agadir auquel sont, en principe, éligibles, tous les pays arabes riverains de la Méditerranée et liés à l’UE par un accord de libre échange (officiellement, accord d’association). Mais l’Algérie a opposé un net refus aux sollicitations de l’UE et de ses voisins maghrébins, préférant, officiellement, une intégration économique chapeautée par l’UMA (Union du Maghreb Arabe, Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie).
Les pays de l’accord d’Agadir se sont enfin dotés d’une structure permanente, ATU (Agadir Technical Unit) a été créée et le siège fixé à Amman.
Source de l'article l’Économiste magrébin
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