Quelque quatorze représentants de six pays (Espagne, Italie, Égypte, Liban, Jordanie, Tunisie) se sont réunis récemment à Barcelone pour entamer leur travail sur un projet pilote qui consiste à intégrer les nouvelles technologies photovoltaïques (électricité par l’énergie solaire) sur des bâtiments publics.
Cette réunion a été organisée dans le cadre des activités de FOSTEr in MED, un projet de 4,5 millions d’euros réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme multilatéral de coopération transfrontalière « Bassin maritime Méditerranée ». Le but du projet est de promouvoir l’usage des technologies solaires dans la région méditerranéenne, en partenariat avec l’Institut de recherche industrielle libanais (IRI).
Au cours de cette réunion de deux jours, le Liban a proposé trois bâtiments publics, dont un seul sera retenu suivant les critères d’intégration fixés par l’équipe. Le Liban était représenté par Talal Salem, professeur à la Notre Dame University » (NDU), chercheur et auteur, et Élias Kinab, consultant international en énergie et professeur agrégé à l’AUB et l’Université libanaise.
« Selon la base des données dont nous disposons, c’est une première, affirme Talal Salem. Nous ne connaissons aucune autre structure photovoltaïque intégrée à un bâtiment public dans le pays. Toutefois, être les premiers à utiliser cette technologie innovante n’est pas notre objectif principal. »
Selon le Comité technique et scientifique du projet, FOSTEr in MED contribuera au transfert des capacités techniques, qui vise à surmonter les barrières culturelles et législatives afin de promouvoir les solutions multiples qu’offre l’usage de l’énergie solaire dans la région. Le comité a également discuté de l’état actuel de l’usage du solaire dans un pays où la technologie photovoltaïque est toujours trop chère, et sa valeur réelle sous-estimée. « Il y a beaucoup de travail à faire, reconnaît Élias Kinab. À travers ce projet pilote, nous aurons la possibilité de prouver que le gisement solaire dont nous disposons peut aider à résoudre des problèmes multiples, dont le problème d’électricité. »
Dans un second temps, le comité technique et scientifique de FOSTEr in MED se réunira à Beyrouth pour lancer la mise en œuvre de ce projet pilote. Le nom de l’édifice public sur lequel sera installée cette technologie sera ensuite communiqué au public ainsi que les détails de l’intégration de cette technologie au bâtiment.
Source de l'article l'Orient le Jour
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