Monaco toujours actif dans le développement durable...

Gilles Tonelli, Conseiller de Gouvernement pour l’Equipement, l’Environnement et l’Urbanisme, a pris part, jeudi 25 juin à Paris, à la 1e réunion ministérielle sur les projets de développement durable dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée.
La réunion était co-présidée par Jean-Louis Borloo, Ministre français de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, et Rachid Mohamed Rachid, Ministre égyptien de l’Industrie et du Commerce Extérieur et coordinateur interministériel de la dimension projets au sein de l’Union pour la Méditerranée.
La réunion de Paris a permis de faire un point d'étape de l'avancement des projets dans quatre domaines majeurs : l’eau et l’environnement, les transports, l’énergie et le développement urbain. De nombreux organismes financiers ont pris part à la conférence et ont présenté leurs contributions concrètes aux projets. Les bailleurs de fonds se sont engagés sur près de 23 milliards d'euros (BEI, Agence française du développement, KfW, Banque mondiale, Fonds pour l'environnement mondial, Banque africaine de développement, EFG Hermes, la Caisse française des dépôts et consignations, Sumitomo Mitsui Banking Corporation, Siparex, Banque de développement du Conseil de l'Europe ...).
La Banque Européenne d'investissement, la Banque allemande de développement KFW et l'Agence Française de Développement ont notamment annoncé leur intention de mettre en place une offre de prêt commune d'un montant de 5 Mds€ sur cinq ans consacrée aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique. Les ministres ont par ailleurs réaffirmé la nécessité de finaliser les négociations pour la mise en place effective du Secrétariat de l’UpM qui sera basé à Barcelone. Gilles Tonelli présidait la délégation monégasque composée de Valérie Davenet de la Direction de l’Environnement, Isabelle Costa du Département des Relations Extérieures, Bastien Nicaise de la Direction de la Coopération Internationale et Frédéric Labarrère de l’Ambassade de Monaco en France.
Lors de son intervention, Gilles Tonelli a renouvelé le ferme engagement de la Principauté de Monaco, et en particulier du le Prince Albert II, en faveur de l’Union pour la Méditerranée. Il a également présenté le partenariat entre la Principauté de Monaco et la République de Tunisie, dans le cadre du plan solaire méditerranéen qui constitue l’une des priorités de l’UpM.
« Ce projet vise l’approvisionnement en eau par l’énergie solaire photovoltaïque au bénéfice d’agriculteurs n’ayant pas accès à l’électricité. L’objectif consistera lors d’une phase pilote de 3 ans à équiper 200 premiers puits sur un potentiel de 9.000 puits qui pourraient être équipés à l’horizon 2020, soit une puissance installée totale de 25 MW ». Rappelons que l'UpM rassemble les 27 Etats membres de l'Union européenne et 16 pays du pourtour méditerranéen.
Par Nicolas Massa - Monaco.mc - le 29 juin 2009

Les agences d’investissement du Maghreb, loin d’être performantes

Même si la crise économique en Europe aurait pu favoriser l’afflux des investissements vers les pays du sud de la Méditerranée, il est constaté que par le manque de performance, les agences de promotion des investissements peinent encore à devenir des outils performants dans cette quête.
Le cas de l’Algérie illustre bien cette situation.
Une étude de la Banque mondiale, en mai dernier, n’a pas retenu le pays comme celui ayant fourni le plus d’efforts dans ce domaine depuis 2006 dans la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
L’indice global de promotion de l’investissement en 2009 «n’est guère favorable aux agences des pays du sud de la Méditerranée, depuis le Maroc jusqu’à la Turquie», selon l’étude de la Banque. 181 agences de promotion nationales de l’investissement et 32 agences intranationales ont été évaluées pour donner lieu à un rapport comparatif.
Toutes les régions du monde comptent au moins un représentant parmi les 25 agences nationales les mieux classées à part la région Mena. La Turquie, considérée parmi les pays européens, se classe à la 15e place mondiale et Chypre à la 25e mais c’est l’Autriche qui obtient la palme d’or. L’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour la facilitation des procédures d’investissement est parmi les critères d’évaluation retenus par le rapport. Or, l’Algérie n’est pas un champion dans ce domaine.
La tendance actuelle est au recul en matière d’avantages concédés aux investisseurs étrangers installés en Algérie. On voit mal comment ces derniers pourraient trouver le pays attractif. L’instruction de décembre dernier prise par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour obliger les étrangers à intégrer dans leurs sociétés des capitaux algériens à hauteur de 51% est l’un des nouveaux freins brandis à la face des hommes d’affaires.
Pourtant, Le Directeur Général de l’Andi A. Mansouri a voulu mettre l’accent sur ce qu’il qualifie de «nouvelles missions orientées par une politique d’ouverture afin de doter l’agence d’un caractère promotionnel plus offensif sur le plan national et international».L’Andi commence à peine à prendre conscience de la nécessité d’une «démarche marketing». Celle-ci devait «consister à aller au-devant des investisseurs pour connaître leurs besoins et anticiper sur les solutions à leur apporter pour une meilleure prise en charge des préoccupations inhérentes à la réalisation de leurs projets». Mais force est de constater que c’est l’échec le plus complet dans ce domaine.
Il est considéré que les agences d’Afrique du Nord sont incapables de «satisfaire les besoins en informations des investisseurs au stade préliminaire du processus d’investissement» notamment par Internet. Le pourcentage de sociétés qui considèrent le site Internet comme l’outil marketing le plus efficace d’une agence est passé de 34% en 2002 à 56% en 2008. Pour tester la capacité à fournir une réponse adaptée et dans les temps, les enquêteurs ont soumis, en langue anglaise, deux demandes portant sur un projet de production de boissons non alcoolisées et sur un projet de développement de logiciels.
C’est à partir de réponses ou d’absence de réponse que les agences de l’Afrique du Nord, dont celle de l’Algérie, ont été appréciées négativement. Espérons qu’avec le plan e-Algérie 2013, les choses puissent s’améliorer.
Par le blog de tizi ouzou - le 28 juin 2009

«D’ici 2020, la part d’ENR dans la consommation du sud de la Méditerranée pourrait baisser»

Président de l’association libanaise pour la maîtrise de l’énergie et pour l’environnement (Almee), Said Chehab est dubitatif quant à la concrétisation du Plan solaire méditerranéen. Selon lui, il ne pourra être mené à bien sans la création d’un environnement juridique et économique favorable aux énergies renouvelables dans les pays du sud du bassin méditerranéen.

Axe majeur de l’Union pour la Méditerranée, le Plan solaire méditerranéen prévoit l’installation de 20 gigawatts d’énergies renouvelables (chaleur solaire, photovoltaïque, éolien surtout) en 2020 dans les pays du sud du bassin méditerranéen. Que pensez-vous de cet objectif, presque un an après le lancement de l’UPM ?
Le Plan solaire méditerranéen est grippé depuis la guerre israélo-palestinienne de décembre dernier. Quant à l’installation de 20 GW, elle est possible, mais pas en 2020. C’est un scénario très optimiste et très agressif.Il faut donc une relance de ce plan, politique mais aussi économique. Le Plan solaire ne décollera pas si l’environnement juridique et économique favorable n’est pas là.

L’Imeder (voir ci-dessous) peut-il jouer un rôle dans l’atteinte des objectifs ?
Les grandes centrales solaires photovoltaïques font peur, et les grands groupes n’auront pas besoin d’aide pour les installer. L’idée que l’Imeder défend, c’est un réseau d’énergies renouvelables à taille humaine.Toutefois, l’Imeder a un point de vue trop technique. Ce qu’il faut avant tout, c’est créer un environnement juridique favorable au développement des ENR dans les pays du sud du bassin méditerranéen.

Quels sont les freins à la création d’un tel environnement ?
Les monopoles d’Etat sur l’énergie et les trop fortes subventions aux énergies conventionnelles. En Syrie, 45% des subventions de l’Etat vont à ce secteur. En Egypte, c’est 35%. Dans ce pays, le temps de retour sur investissement d’un chauffe-eau solaire est de 11 ans! Au Liban, le tarif de revient de l'électricité photovoltaïque est de 50 centimes d’euro le kilowattheure, contre 0,8 centime d’euro le kilowattheure pour les énergies fossiles.L’essor des énergies renouvelables est d’autant plus important que du fait de la croissance démographique, la population des pays du sud du bassin méditerranéen va passer de 250 millions d’habitants actuellement à 325 millions en 2020.C’est sans compter les 150 millions de touristes prévus en 2020 en Méditerranée. Tout cela va générer une croissance de 5% par an de la demande d’énergie dans le sud, contre 1% dans le nord, entre 2010 et 2020.Et 20 millions d’habitants n’ont toujours pas accès au réseau électrique.Si rien n’est fait, la part d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie de ces pays va passer de 7% actuellement à 5% en 2020.

Les fondateurs de l’Imeder ont beaucoup parlé de l’installation de chauffe-eau solaires dans les hôtels. Est-ce la priorité quand 20 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité ?
Le tourisme apporte de la valeur ajoutée dans les pays du Sud. Il est important de faire les deux de front.
Selon vous, que doit faire l’UPM pour rendre viable le Plan solaire méditerranéen?
Elle doit d’abord passer d’une politique globale à une approche pays par pays pour identifier les barrières. Elle doit parler de politique ciblée: mettre fin aux subventions aux énergies conventionnelles, taxer le carbone. Pour l’instant, seule la Tunisie a un environnement juridique favorable. Tout reste à faire, juridiquement, dans d’autres pays comme la Syrie, le Liban et la Jordanie
Par Victor Roux-Goeken- Journaldelenvironnement.net - le 27 juin 2009

================================================================================

L’Imeder entend raviver le plan solaire méditerranéenUn an après le lancement officiel de l’Union pour la Méditerranée, son projet phare, le Plan solaire méditerranéen tarde à se concrétiser. Pour y remédier, l’Institut méditerranéen des énergies renouvelables (Imeder), créé jeudi 11 juin à Perpignan par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Pyrénées-Orientales et le pôle de compétitivité Derbi (1), entend favoriser l’éclosion des projets des deux côtés du bassin méditerranéen et les accompagner. Plutôt que des projets de centrales solaires au sol dans le désert, l’association privilégiera les projets à taille humaine et souhaite redonner du galon au solaire thermique dans les pays du sud de la Méditerranée.
(1) Acronyme de "Développement des énergies renouvelables dans le bâtiment et l'industrie"

Le Partenariat euroméditerranéen et l'emploi : Etude comparée

L'importance et l'urgence de l'emploi en tant que principal défi économique et social des pays arabes méditerranéens sont indiscutables. Cependant au cours des dix années du Processus de Barcelone, aucune étude d'envergure régionale ne s'est intéressée à la relation entre l’emploi et le cadre principal des relations économiques entre l'Union européenne et ses voisins du sud et de l'est de la Méditerranée: le Partenariat euroméditerranéen (PEM).
Ni le FEMISE, ni EuroMeSCo, ni même la Commission européenne (dans le cadre de l'étude d'impact sûr la soutenabilité consacrée à la zone de libre-échange euroméditerranéenne qui est en cours de réalisaion) n’ont effectué de telles analyses.
Voici l’objectif principal du projet « EuroMed Emploi », une étude comparée sur l'impact du Partenariat euroméditerranéen (zones de libreéchange et programmes MEDA) sur l'emploi et le droit au travail dans 8 pays du sud et de l'est de la Méditerranée. Ce projet est une initiative commun du Forum syndical euroméditerranéen, du syndicat espagnol « Comisiones Obreras » et sa «Fundación Paz y Solidaridad » (Fondation Paix et Solidarité), en collaboration avec le Réseau euroméditerranéen des droits de l'homme (REMDH), et avec le soutien financier de l'Agence Espagnole de Coopération Internationale (AECI) et la Fondation Friedrich Ebert, qui a également apporté son soutien logistique dans toute la région.
L’objectif général du projet – tel que stipulé dans le questionnaire pour les études nationales (voir pp. 122-123)-, est de déterminer des éléments d’analyse rigoureux dans la perspective d’établir une plateforme syndicale sur l’emploi dans le cadre du Partenariat euroméditerranéen.
Le projet « EuroMed Emploi », développé en 2005 et 2006, consiste en l'élaboration de huit études nationales sur le Partenariat euroméditerranéen et l'emploi au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Égypte, en Jordanie, au Liban, en Palestine et en Syrie, auxquelles s'ajoute une étude sur la considération de l'emploi par les institutions européennes dans le cadre du Processus euroméditerranéen.
Ces études ont été réalisées par 17 experts indépendants locaux, économistes pour la plupart (voir liste à la fin du rapport), sous la coordination d’un directeur scientifique, l'économiste espagnol Iván Martín, et d'un comité de pilotage formé par les cinq organismes participants. Ces études ont été réalisées suivant un questionnaire standard ; une version préliminaire de chacune d’elles a été débattue au cours d’ateliers régionaux organisésà Rabat en octobre 2005 et à Amman en décembre de la même année.
Les études se basent à la fois sur des documents officiels, des recherches bibliographiques, des interviews réalisées auprès de personnes impliquées dans le PEM et également sur une analyse sectorielle et régionale, prenant en compte le droit au travail des différents groupes sociaux.
Une étude comparative d’une centaine de pages a été élaborée à partir de ces neuf études ; elle devait être présentée et débattue lors de la conférence finale du projet à Tunis en septembre 2006, mais cette conférence a été annulée en dernière minute par les autorités tunisiennes.
Une autre conférence finale a donc été organisée à Madrid les 9-10 mars 2007 avec la participation des auteurs, des représentants des syndicats, des organisations des droits de l’homme, des experts et officiels de la région et de l’Union européenne.
Le rapport final a ensuite été publié en anglais, français ( partenariat_euromed_et_emploi.pdf ), espagnol et en arabe.Pour les conclusions et recommandations du projet, voir " Un Agenda d’Action pour l’Emploi dans le cadre du Partenariat euroméditerranéen " (Iván Martín)
Par Regards-citoyens.com - le 26 juin 2009

Rapport sur les progrès du Partenariat euro-méditerranéen, par Erwan Lannon & Iván Martín

Tous ceux qui s'intéressent, peu ou prou, au Partenariat euro-méditerranéen doivent prendre connaissance de l'excellent rapport d'Erwan Lannon et Iván Martín sur les progrès de ce Partenariat, qui fait suite à l'enquête adressée à ses experts et à ses acteurs.
Objectifs et portée de ce rapport:
L'objectif principal de ce rapport est de fournir aux personnes interrogées des renseignements fiables et actualisés sur les questions posées par l'Enquête IEMed adressée aux experts et acteurs du Partenariat euro-méditerranéen. C'est pourquoi, dans la plupart des sections du rapport, il est fait référence à la question correspondante posée dans l'enquête.
A la fin du rapport, une table des matières des sections fournissant des informations sur chacune des questions de l'enquête a été insérée. Cela dit, dans un rapport de cette nature, il est évidemment impossible de couvrir tous les aspects du PEM. L'attention est donc portée sur les programmes multilatéraux et les dynamiques multilatérales ainsi que sur les dimensions « institutionnelles » et de « coopération » plutôt que sur la dimension politique en tant que telle.
Les aspects bilatéraux (c'est-à-dire la mise en oeuvre des Plans d'Actions de la PEV, les progrès réalisés par les différents pays, qui auraient impliqué une analyse pays par pays) et les aspects purement politiques (degré d'engagement des différents partenaires européens et méditerranéens, évaluation des présidences et coprésidences successives, conflits politiques entravant les progrès au sein du PEM) n'ont pas été analysés.
Par ailleurs, le contexte économique et géopolitique général ne constitue pas non plus l'objet de ce rapport même s'il est un point-clef pour l'évaluation des difficultés auxquelles le Partenariat euro-méditerranéen est confronté et pour l'évaluation des perspectives d'avenir de l'espace méditerranéen et du PEM.
La diversité du processus euro-méditerranéen est d'une telle ampleur que cet examen des activités et des projets euro-méditerranéens ne prétend pas être exhaustif, mais il réunit en un seul document toutes les initiatives et les dynamiques en cours. Les sources utilisées pour l'élaboration de ce rapport sont des sources officielles. Cela dit, ce rapport a été conçu comme un guide, aussi objectif et précis que possible, mais qui laisse évidemment aux personnes répondant à l'enquête le soin d'évaluer la situation.
Introduction :
Un PEM qui progresse au rythme d'une Méditerranée en évolution. Le Partenariat euro-méditerranéen (PEM) a notablement évolué depuis 1995, année où la Conférence de Barcelone en a fait le cadre de référence des relations politiques, économiques et sociales entre l'Union européenne (UE) et les Pays partenaires méditerranéens (PPM). Depuis lors, en effet, et notamment depuis 2005, de nombreuses politiques, structures et instruments nouveaux ont été mis en place, à savoir :
i) Le Programme de Travail quinquennal approuvé lors du Sommet tenu à Barcelone en novembre 2005 qui actualise et redéfinit l'approche suivie par le Programme de Travail élaboré à Barcelone en 1995 ;
ii) La Politique européenne de voisinage (PEV), progressivement mise en place entre 2002 et 2006, et le nouvel Instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP), qui est entré en vigueur en janvier 2007 afin de financer les programmes régionaux et bilatéraux de coopération entre l'UE et les pays voisins ;
iii) L'Union pour la Méditerranée, lancée en juillet 2008 au Sommet de Paris et l'établissement progressif d'une nouvelle structure institutionnelle (Coprésidence, Secrétariat, Comité permanent conjoint), l'adhésion de nouveaux partenaires méditerranéens et la définition de six projets régionaux concrets ;
iv) Le statut avancé accordé par l'Union européenne au Maroc en octobre 2008 et les pourparlers en cours visant à l'établissement de relations spéciales avec d'autres pays partenaires méditerranéens ;
v) Une série de nouvelles institutions et de nouvelles structures à caractère euro-méditerranéen telles que la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (2005) et l'Université euro-méditerranéenne (2008), qui devraient bientôt être suivies par la création de l'Assemblée locale et régionale euro-méditerranéenne (voir Section 3).
Simultanément, le Processus de Barcelone a suivi son cours, les programmes régionaux MEDA ont continué à être mis en oeuvre, peu à peu remplacés par de nouveaux projets financés dans le cadre de l'Instrument européen de voisinage et de Partenariat (IEVP) tandis que la dynamique sectorielle s'est développée au fil des réunions ministérielles.
Le présent rapport passe en revue les principaux éléments de ce processus.... / ... Rapport_enquete_Euromed.pdf
Pour davantage d'informations : euromedsurvey@iemed.org ou www.iemed.org
Par Regards-citoyens.com - le 26 juin 2009

Union pour la Méditerranée : la perspective d’une Cour d’arbitrage Euro-méditerranéenne - colloque le 1er juillet prochain

Le Conseil national des Barreaux, le Barreau de Paris, la Conférence des Bâtonniers, la Délégation des Barreaux de France, la Chambre nationale des Huissiers de justice ainsi que l’Ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation, organisent, le 1er juillet prochain, avec le soutien du Ministère de la justice, un colloque sur le thème « Union pour la Méditerranée : la perspective d’une Cour d’arbitrage Euro-méditerranéenne ».
Dans la déclaration finale de la Conférence ministérielle « Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée », qui s’est tenue à Marseille les 3 et 4 novembre 2008, les Ministres des Affaires étrangères des 43 pays composant l’Union pour la Méditerranée ont affirmé la nécessité de mieux promouvoir les investissements dans la zone Euro-méditerranéenne et de développer « les possibilités d’améliorer les procédures d’arbitrages dans la région, notamment pour les petites et moyennes entreprises, par exemple en créant une cour d’arbitrage méditerranéenne ». Ce colloque sera ainsi l’occasion pour les professionnels du droit et les opérateurs économiques de débattre de ces questions et d’apporter leur contribution à la réflexion engagée au sein de l’Union pour la Méditerranée en matière de promotion des investissements et de mise en place de procédures d’arbitrage adéquates.
Ce colloque se tiendra de 9h00 à 17h30 à la Maison du Barreau de Paris, 2 rue de Harlay, 75001 Paris
Programme Inscription gratuite mais obligatoire : valerie.haupert@dbfbruxelles.eu
Par .cnb.avocat.fr - le 26 juin 2009

La France tente de relancer une Union pour la Méditerranée grippée par les crises

A l’occasion d’une réunion à Paris pour évoquer les projets de développement durable, les pays membres de l’Union pour la Méditerranée reprennent leurs travaux après six mois au ralenti.
Paris relance l'Union pour la Méditerranée (UPM). Bloquée par les évènements de Gaza du début de l’année 2009 et le refroidissement des relations israélo-palestiniennes qui ont suivi, l’UPM serait prête à repartir, un an après son lancement officiel.
Des délégations des 43 pays membres sont en effet reçues par le ministère de l’Ecologie, jeudi 25 juin, pour faire le point sur les projets de développement durable.
« L’UPM a connu un fort ralentissement à partir de janvier. […] Nous avons convaincu nos partenaires de reprendre les réunions au niveau formel », a indiqué le conseiller technique chargé de l’Economie et des finances à la cellule de l’UPM de l’Elysée, Gilles Mentré, lors d’une conférence organisée par la Fondation pour l’innovation politique le 19 juin.
Et si le processus est reparti, c’est « uniquement parce que nous avions changé de paramètre de coopération », ajoute-t-il. Contrairement aux réunions du processus de Barcelone, qui rassemblaient ambassadeurs et experts, les rencontres de l’Union pour la Méditerranée réunissent chefs d’Etat et de gouvernement. Un souhait du président français à l’initiative du projet, et un « atout précieux », selon Gilles Mentré. Ce qui a permis, selon les diplomates présents, de surmonter la crise de Gaza sans qu’aucun pays n’envisage de quitter l'UPM.
Un point de vue partagé par le président de l’Institut du monde arabe, Dominique Baudis. « C’était une erreur de lancer le processus de Barcelone simplement à un niveau ministériel. Quand l’initiative est prise au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, l’impact politique est plus fort.»
Quoi qu’il en soit, l’UPM en est encore au démarrage. Lancée en grande pompe le 13 juillet 2008 à Paris, l’Union pour la Méditerranée s’est alors vu doter d’une coprésidence franco-egyptienne. Dans le domaine institutionnel, si l'on sait déjà que le secrétariat général se situera à Barcelone, l'équipe qui le composera reste encore à constituer.
«Tous les pays de la rive sud de la Méditerranée ont été d’accord pour y renoncer à condition que leur voisin ne l’ait pas », a expliqué Dominique Baudis. La nomination de ce secrétariat général devrait cependant intervenir d’ici la fin de l’année, les conditions politiques étant « à nouveau réunies », a indiqué Gilles Mentré.
Un Israélien et un Palestinien devraient figurer parmi les secrétaires généraux adjoints. Cette tentative de rapprocher les deux camps par le biais de l’UPM semble s’arrêter là. L’objectif du projet est bel et bien de lier les pays du pourtour méditerranéen par le biais de projets concrets. Ainsi, selon la conception française de cette Union, les difficultés entre les Etats membres de l’UPM ne devraient réellement pas constituer d’obstacles à l’avancement du projet. « Il faut d’abord construire des solidarités concrètes pour intégrer la zone et permettre les conditions de paix », a réitéré Gilles Mentré.


Vers un partenariat énergétique?
Parmi elles, les coopérations énergétiques ont été mises en avant au cours de la conférence. « Ce ne serait pas la première fois que l’économique, à travers l’énergie, pourrait servir d’effet de levier », a indiqué le directeur de la communication et des affaires publiques de RTE, Michel Derdevet. Une allusion à la construction de la communauté européenne du charbon et de l’acier, projet à l’origine de l’Union européenne actuelle.
9% de la demande d’énergie mondiale vient du pourtour méditerranéen. La croissance électrique des pays du sud est de 6 à 7% contre 1% pour le nord. « Encourager les pays proches à travailler entre eux a un sens, a-t-il ajouté. Notre interdépendance peut déboucher sur un concept de partenariat énergétique. »
Mais cette logique de projet semble cependant loin d’être partagée par tous les protagonistes. « On ne peut pas faire abstraction de ce conflit israélo-palestinien. Les questions identitaires doivent êtres réglées avant de faire l’UPM », a lancé le directeur de la représentation diplomatique de la Ligue des Etats arabes à Paris, Nassif Hitti au cours d’un discours sur l’UPM pour le moins engagé. « Il ne faut pas que le processus devienne otage.
Mais on ne peut pas faire abstraction de la situation. Sans Madrid, il n’y aurait pas eu Barcelone. Si on ne retrouve pas l’esprit de Madrid, il n’y aura pas de Barcelone un, deux, ou trois », a-t-il ajouté. En 1991, la conférence de Madrid avait favorisé les discussions de paix qui conduisirent aux Accords d'Oslo de 1993 et au traité de paix israélo-jordanien de 1994.
« L’UPM est en difficulté puisque les Etats membres qui la composent sont en panne », a pour sa part ajouté Asteris Huliaras, professeur associé au département de géographie de l’université Harokopion d’Athènes.
« Le vrai bilan de l’UPM sera à faire deux ans après le lancement », a tenté de rassurer Gilles Mentré. Les réalisations de projets concrets, tels que le plan solaire ou les autoroutes de la mer ont donc encore un an pour commencer à porter leurs fruits.
Par euractiv.fr - le 26 juin 2009

Vers une union des éditeurs de la Méditerranée

Après le Festival des correspondances, Manosque, la ville de Giono, a accueilli les deuxièmes Rencontres méditerranéennes de l'édition du 11 au 13 juin. Organisée par Editeurs sans frontières (EdSF), cette manifestation a reçu le soutien de la région PACA. Créée en 2002 par une poignée d'éditeurs indépendants de la région (Le Souffle d'or, Le Bec en l'air, Parenthèses...) - rejoints depuis lors par Actes Sud et Philippe Picquier -, EdSF s'est constituée pour développer les échanges internationaux.
L'association, qui regroupe désormais une vingtaine d'éditeurs de la Méditerranée, est présente dans les grands Salons (Francfort, Bologne et Alger), mais développe aussi des "missions" dans d'autres manifestations comme Taïwan, Prague ou Buenos Aires.
Des actions spécifiques sont lancées en direction de secteurs tels que la jeunesse, le livre d'art, ou auprès des libraires francophones.
En 2007, lors de la première édition des Rencontres, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc étaient invités. "Ce fut effarant de découvrir que la plupart de ces éditeurs ne s'étaient jamais rencontrés...", remarque Patrick Bardou, président d'EdSF. Portée par son succès (plusieurs accords de cessions de droits ou de coédition ont été signés), l'association s'est élargie cette année à deux nouveaux pays : le Liban et l'Italie. La circulation du livre a figuré au coeur d'un débat où furent évoqués les différents freins d'ordre politique, économique ou technique (absence de réseaux de diffusion, par exemple).
Les discussions ont aussi fourni l'occasion de découvrir le travail entrepris par Yaël Lerer, directrice des éditions israéliennes Andalus, qui tente non sans mal de traduire et de diffuser en hébreu la littérature arabe. "Plus que des murs physiques, explique-t-elle, Israël achève de bâtir des murs culturels qui passent à l'intérieur de nous et nous coupent de notre histoire, de notre culture."
Outre l'échange des expériences, l'essentiel des rencontres a été consacré à des rendez-vous individuels dans la cour de l'hôtel de Voland, transformée pour l'occasion en "marché de droits".
Véritable bouffée d'air pour bon nombre d'éditeurs, ces Rencontres ont été plébiscitées. A l'issue de ces journées, marquées par la conclusion de plusieurs accords de coédition et cocréation entre éditeurs du Nord et du Sud, les participants ont émis le voeu de créer une Union des éditeurs de la Méditerranée. Une UEM (à défaut de la fantomatique UPM (Union pour la Méditerranée)) que pourraient rejoindre le Portugal, l'Espagne et la Turquie, pays pressentis pour l'édition de 2011.
Par Christine Rousseau - LeMonde.fr - le 25 juin 2009

Développement durable en Méditerranée

Les deux anciens ministres Élisabeth Guigou et Alain Juppé , membres du Comité de parrainage politique d'Ipemed*, plaident pour la consolidation de l'Union pour la Méditerranée afin de conjurer trois menaces : le réchauffement climatique, l'après-pétrole et le déclin historique.
Dans ce monde plein d'incertitudes, il y a des évolutions évidentes : le développement durable et la croissance verte constituent l'une de ces évidences, car nul ne peut réfuter l'idée du réchauffement climatique ni celle du nécessaire recours à la croissance verte.
L'autre évidence est la future accession des pays arabes méditerranéens au rang des pays émergents. Le
Financial Times titrait «The time of the Mediterranean» : après l'émergence de la Chine dans les années 1990, l'émergence des pays d'Amérique latine en 2000, le moment est venu de voir les pays arabes méditerranéens accélérer leur développement. Mais quel développement ? Nous partageons une intime conviction : le développement durable en Méditerranée permettra de transformer en excellence trois peurs communes aux deux rives :
La peur du réchauffement climatique. Une étude réalisée en 2008 pour l'Ipemed (Institut de prospective économique sur le monde méditerranéen) confirme que le réchauffement climatique sera particulièrement cruel en Méditerranée du Sud et du Nord : + 3° à + 4° d'ici à 2050, la montée des eaux de + 50 cm associés à des anomalies climatiques à répétition. Dans un tel contexte, les gouvernements des pays du Nord, comme ceux du Sud, ne peuvent que préconiser une économie décarbonée. C'est une question de survie.
La peur de l'après-pétrole. Dans quarante à cinquante ans, les ressources naturelles en pétrole et en gaz des pays de la rive sud déclineront sérieusement. Comme ceux du Nord, ces pays sont donc condamnés à opérer dès maintenant les reconversions énergétiques qui s'imposent vers les énergies renouvelables et le développement durable.
La peur de sombrer dans le déclin historique. Le monde multipolaire qui se dessine, privilégie actuellement les États américains et ceux d'Asie de l'Est. Dès lors les 500 millions d'Européens et les 400 millions d'Arabo-musulmans proches de la Méditerranée n'ont d'autre issue que de s'associer pour créer eux aussi une grande «région Nord-Sud» susceptible de soutenir la comparaison et, mieux, de devenir un laboratoire du développement durable à inventer.
Ces trois peurs ont été exprimées le 13 juillet 2008 par les 44 chefs d'État de l'Europe et de la Méditerranée réunis à Paris pour lancer l'Union pour la Méditerranée.
Au-delà, la crise financière actuelle renforce elle-même l'impératif de développement durable. En effet, chacun sait que les motivations économiques (le coût de dégradation de l'environnement qui risque de réduire très fortement notre croissance «normale» ; la volatilité des coûts des énergies fossiles, la mise en place de la taxe carbone, si elle est confirmée) sont souvent plus stimulantes que les exhortations morales.
Ce n'est pas un hasard si, après l'interruption diplomatique consécutive à la guerre de Gaza en décembre 2008, les négociations sur les projets de l'UPM (Union pour la Méditerranée) reprennent à Paris le 25 juin rassemblant les ministres de l'Environnement de tous les pays européens et des pays riverains de la Méditerranée. L'Union pour la Méditerranée n'a pas d'autres choix que de promouvoir, à travers les énergies renouvelables, l'eau, l'agriculture, l'habitat et les transports, des formes originales qui permettront au pays du Sud de sauter une étape et aux pays de la rive nord d'être les modèles de la croissance verte. Les élections européennes nous encouragent à emprunter cette voie.

Atelier de recherche et d’échanges Villes et Méditerranée

Atelier de recherche et d’échanges Climat, Villes et Méditerranée 27 et 28 juin 2009Marseille, Palais du Pharo, hémicycle de la Communauté Urbaine
La Caisse des Dépôts, en partenariat avec la Banque Mondiale, la ville de Marseille et l'Etablissement Public Euroméditerranée, ont décidé d'organiser un Atelier de recherche et d'échange « Climat, Villes et Méditerranée » consacré à la gouvernance urbaine et au changement climatique dans les villes de la Méditerranée.

Cet Atelier est le side event Méditerranée du 5ème Symposium mondial de la recherche urbaine organisé à Marseille du 28 juin au 1er juillet prochain par la Banque Mondiale. Il s’inscrit dans la dynamique de l’Union pour la Méditerranée, qui a fait du développement urbain durable l’un de ses axes de travail depuis la réunion interministérielle de Marseille des 3 et 4 novembre 2008...Lire
Bulletin d'inscription en ligne

Programme - Traduction simultanée : anglais, arabe, français
Deux demi-journées seront consacrées aux thèmes: de la vulnérabilité urbaine face aux impacts dus au changement climatique (montée des eaux, élévation des températures, raréfaction des ressources, etc.), l'efficience énergétique nécessaire au développement durable des villes (réduction des émissions des GES).
Ces deux thèmes seront abordés sous l'angle, d'une part : des dispositifs (et défis) de gouvernance urbaine, la manière dont les différents acteurs pourraient collaborer plus efficacement à l'échelon urbain pour faire converger priorités de développement et lutte climatique; et d'autre part, des politiques incitatives (mécanismes économiques et financiers) nécessaires à l'adaptation des politiques climatiques en milieu urbain.
Documentation - Communications
Bulletin Villes en Développement
n°79 Mars 2008 - Les villes de la Méditerranée et du Moyen-Orient : l'espace d'une nouvelle coopération

Les acteurs économiques jugent la conjoncture internationale favorable aux pays sud-méditerranéens


Déclaration de la MedAlliance, 24 avril 2009 Européens: la Méditerranée est votre chance!
Le consortium MedAlliance, union des organisations d’Europe et du sud de la Méditerranée1 qui représentent et soutiennent les entreprises, en charge du pilotage du programme Invest in Med cofinancé par l’Union Européenne, invitent les entreprises européennes à exploiter les opportunités qui émergent dans les pays du sud de la Méditerranée, qui présentent des marchés en forte croissance et des coûts de production compétitifs, soutenus par des systèmes financiers largement épargnés par la crise.

Les entreprises européennes commencent à souffrir d’un déficit de demande sur leurs marchés intérieurs. Une récession est prévue pour 2009 dans l’UE, suivie d’une légère reprise en 2010 2. Les opportunités de financement pour les PME vont se réduire à cause de la crise des liquidités qui touche les banques européennes, et l’accroissement consécutif de leurs mesures prudentielles. Cette récession dirige la consommation vers les biens à bas prix, et fait pression sur les profits des entreprises européennes. Leur défi est aujourd’hui de réduire leurs coûts de production tout en investissant de nouveaux marchés, avec des moyens réduits.

Dans ce contexte, les pays sud méditerranéens (pays Med) apparaissent, plus que jamais, comme une alternative :
1) Le système financier des pays Med a la capacité de soutenir le développement des PME locales et étrangères. Les règlements des Etats envers les banques nationales les ont empêché d’investir dans des produits « toxiques ». De plus la bancarisation croissante sur tous les segments de marché éloigne encore le risque de crise des liquidités pour ces institutions.
2) Les marchés des pays Med présentent une solvabilité que les pays BRIC (Chine mise à part), ont perdue. Contrairement aux autres pays en développement, les monnaies des pays sud-méditerranéens se maintiennent bien face à l’euro. Depuis un an les monnaies jordanienne, égyptienne et libanaise se sont appréciées de 10% à 13%, le dirham marocain de 3% et le dinar algérien de 5%. Seule la Tunisie constate une légère dépréciation de son dinar. On est loin du décrochage vertigineux des monnaies constaté en Ukraine (-29%), Roumanie (– 26%), Pologne et Russie (-20%), Hongrie (-17%), Inde (-16%) ou Brésil (-13%).
3) La consommation des pays Med restera solide, y compris en 2009. Avec un taux de croissance entre 2,25% et 4% en 2009, et jusqu’à 5% en 2010, la consommation des pays
Med va continuer à croitre, jusqu’à 6,3% en Egypte en 2009, et 5% en Algérie et Egypte en 20103.

Un certain nombre de secteurs devraient particulièrement attirer l’attention des entreprises européennes:
 Le développement de la distribution doit s’accélérer partout dans la region. Ceci contribuera à absorber certains surplus européens. Les opérateurs étrangers ont déjà pris des positions, mais la demande reste importante.
 Le secteur de la logistique présente de nombreuses opportunités. Ces dix dernières années, la plupart des pays ont investi dans les infrastructures de transport (air, route, train). Un saut qualitatif reste cependant à faire en matière de logistique. Les européens pourraient jouer un rôle majeur dans ce domaine, avec la perspective de bénéficier, au-delà des marchés locaux, de positions dans cette région stratégique (20% à 30% du trafic mondial transite entre Port Said – Egypte – et Gibraltar – Royaume Uni).
 Contrairement à l’Europe, le BTP reste solide. Les projets en cours sont pour la plupart maintenus et le besoins sont importants, notamment sur la mise à niveau du parc de logement.
 Au-delà des logements, ce sont toutes les activités liées aux services publics, au développement urbain, à l’environnement et aux nouvelles énergies qui sont un enjeu majeur pour les pays Med. Avec une concentration de la population, en progression constante, vers les villes et le littoral, la région est potentiellement un laboratoire pour le développement durable.
 Les pays Med produisent un grand nombre d’ingénieurs et de start-up dans le domaine des nouvelles technologies. Les centre de support client sont déjà bien développés. Le développement conjoint des TIC et de la logistique positionnera la région comme une base arrière idéale pour les grands opérateurs de e-commerce européens.
Nous sommes engagés à jouer notre rôle, en particulier dans le cadre du programme Invest in Med, pour soutenir des actions trans-nationales ayant pour objectif de :
 Prospecter les investisseurs européens qui ont des problèmes de surplus ou de compétitivité, pour attirer leur attention sur les opportunités dans les pays Med.
 Soutenir en priorité les initiatives (en particulier celles du programme Invest in Med) pour attirer des opérateurs ou développer les secteurs mentionnés plus haut.
 Développer des stratégies communes au sein de nos réseaux pour assurer une meilleure implication des Diasporas dans le développement économique de leurs pays.
 Promouvoir toute initiative qui contribuera à faciliter l’accès des PME à des financements.
Pour exploiter et faire levier sur ces avantages, et maximiser le potentiel des pays Med, nous souhaitons appeler les autorités nationales et régionales, et les institutions internationales, à agir pour accélérer le développement des économies des pays Med par le secteur privé :
 En offrant un soutien financier substantiel (0,5 à 1 M€ pour assurer la continuation des initiatives les plus prometteuses qui émergeront du programme Invest in Med ;
 En sponsorisant et soutenant les sommets de l’investissement et des affaires dans chacun des pays méditerranéens partenaire de l’UE ;
 En créant des instruments de soutien au développement des PME et en facilitant leur accès au financement. En lançant un plan d’action ambitieux en faveur des PME méditerranéennes ;

 En investissant massivement dans la formation professionnelle pour soutenir les secteurs en souffrance (activités exportatrices) et développer des compétences dans les secteurs d’avenir (agriculture biologique, logistique et distribution, pharmacie, énergies nouvelles, développement urbain, TIC) ;
 En intégrant au programme Invest in Med les pays qui sont dans les processus de pré-adhésion et d’adhésion à l’UE et qui sont situés sur le bassin Méditerranéen.
Aujourd’hui, plus que jamais, c’est le moment de realise combien les deux rives de la Méditerranée ont un destin lié. La coopération en matière culturelle est déjà forte. C’est notre tour, en tant que communauté des affaires, d’aller de l’avant et de contribuer aussi à l’intégration économique et politique de la région.
Par ANIMA Investment Network -

Festival Corto Del MED

Fidèle à son projet de favoriser et développer les échanges culturels et éducatifs autour du bassin méditerranéen, l'Association AlterMED développe un véritable espace d'enrichissements culturel et de dialogue entre les cultures en offrant son festival Corto Del MED au cinéma Le Vox à Avignon.
Il s'agit d'une manifestation culturelle donnant à voir des films de jeunes réalisateurs issus du pourtour méditerranéen. Ces films, pour la plupart inédits ou très peu diffusés sont le résultat du travail de jeunes créateurs peu ou mal reconnus et travaillant généralement avec des moyens modestes.
Le festival souhaite ouvrir une fenêtre sur ces œuvres qui illustrent la richesse de la jeune création méditerranéenne et proposent des images très différentes de celles habituellement montrées. Porter un autre regard sur des pays voisins, questionner les notions d'altérité et d'identité, susciter une prise de conscience critique de l'image à travers des œuvres atypiques, font partie des objectifs que se donne le festival à travers la diffusion de films qui parlent de la Méditerranée autrement.
L'association se donne pour but, dans le cadre d'échanges équilibrés et solidaires, d'identifier et de mettre en réseau les jeunes acteurs - artistes, artisans créateurs, chercheurs, éducateurs...- investis dans les problématiques des sociétés civiles des pays riverains de / ou en liens avec l'espace méditerranéen.
Sur les 450 courts-métrages reçus, une soixantaine seront présentés en compétition.
Pour plus d'infos concernant le festival:
http://www.altermediterranee.org/

MEDSTAT II: Etude pilote "Eau et Tourisme"

Etude pilote “Eau et Tourisme”
Face à l’afflux de touristes, les pays méditerranéens proposent toujours plus d’hôtels et de loisirs.

La consommation d’eau liée au tourisme augmente.
Comment mieux la mesurer en termes statistiques ?

Le programme MEDSTAT II vient de publier une étude novatrice sur la consommation d’eau dans le secteur du tourisme. Cette
Etude pilote « Eau et tourisme » explore la question de l'utilisation de l'eau par les activités touristiques et évalue la disponibilité de l’information statistique dans quatre pays : Israël, Jordanie, Maroc et Tunisie.
La région méditerranéenne est l’une des premières destinations au monde du tourisme de masse et le nombre de touristes y est en constante augmentation, passant de 4% du total mondial en 1990 à 6% en 2005. En 2025, elle devrait accueillir 396 millions de touristes.
Cette fréquentation en hausse entraîne la construction d’hébergements divers (résidences secondaires, hôtels, campings, etc.), consommateurs d’eau dans des zones côtières déjà très peuplées. La pression sur les ressources en eau des pays récepteurs est également accentuée par les exigences de confort et le développement des équipements : piscines, golfs, centres aquatiques, établissements de bien-être, etc.
La consommation d’eau liée au tourisme étant mal connue, l’Etude « Eau et tourisme » formule des recommandations visant à améliorer la production, la collecte, la diffusion et l’utilisation des statistiques sur l’eau et le tourisme.
L’
Etude pilote “Eau et Tourisme” est disponible dans la collection d’Eurostat Methodologies and working papers en français et en anglais à l’adresse :
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/product_details/publication?p_product_code=KS-78-09-699
D’autres publications MEDSTAT sont disponibles sur: http://ec.europa.eu/eurostat/medstat
Contacts : Danielle Helbig, responsable de la diffusion, MEDSTAT II,
danielle.helbig@medstat2.org Tel : 00.32. 2. 633 28 21

Lancement de la 2ème édition de l’École Euro-arabe de Gouvernance Méditerranéenne

La Fondation Euro-arabe des Hautes Etudes réalise pour la 2ème année consécutive un cours de 35h, du 13 au 17 juillet, destiné à des étudiants et des administratifs des institutions euro-arabes.
Les candidatures pour la 2ème édition de l'École Euro-arabe de Gouvernance Méditerranéenne sont actuellement ouvertes. Cet événement, qui aura lieu à Grenade, a pour but de former des étudiants et des administratifs d'institutions euro-arabes aux théories et techniques de bonne gouvernance, en proposant un contenu pratique sur 35h pour renforcer leurs valeurs, connaissances et habilités quant aux réalités et perspectives d'une gouvernance moderne dans le cadre de la gestion publique.
Cette formation permettra aux participants de mieux comprendre le fonctionnement intérieur des administrations dans le Sud et le Nord de la Méditerranée. Elle apporte également une vision comparative du fonctionnement de l'État et des réformes institutionnelles et une approche interdisciplinaire dans l'analyse de politiques nationales.
Les méthodes pédagogiques se basent sur la pratique et l'étude de cas, en favorisant la participation active des étudiants et le fonctionnement en dynamique de groupe. À la fin de la formation, les étudiants et les administratifs auront acquis à la fois une idée sur l'approche de bonne gouvernance dans les politiques publiques, tout comme des compétences pragmatiques et de nouvelles techniques de gestion.
Les place sont limités à 40 répartis de la façon suivante : 5 places pour les étudiants de l'Université de Grenade, 10 places pour des administratifs d'institutions euro-arabes et 25 bourses d'inscription incluant les frais du voyage et du séjour pour des étudiants d'universités d'Europe et du Maghreb. Les participants doivent maitrisés soit le français soit l'espagnol.
La date limite d'inscription est le 12 juin 2009.
Pour plus d'informations :
www.fundea.org
Par arabpressnetwork.org - le 8 juin 2009

Le Centre euro-méditerranéen de médiation et d’arbitrage (CEMA)

Le Centre euro-méditerranéen de médiation et d’arbitrage (CEMA) sera lancé le 18 juin à Casablanca. Il n’est pas le premier du genre puisqu’il y a déjà la Cour marocaine d’arbitrage rattachée à la CCI-Maroc, deux autres centres, l’un à Rabat et l’autre à Tanger, et celui de la CFCIM qui sera opérationnel le 1er juillet 2009.
Un protocole d’accord sera signé à ce titre entre la SFI, filiale financière de la Banque mondiale, et le Cema. «Le diagnostic réalisé par le cabinet d’avocats Latham & Watkins a conclu que le Cema remplit toutes les conditions pour être soutenu», indique Hassan Alami.
Cet expert-comptable est l’un des initiateurs du projet. La SFI a lancé auparavant un appel d’offres pour évaluer tous les centres d’arbitrage et de médiation. Un autre partenariat a été également conclu avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). C’est au sein même de son siège que le Centre va élire domicile (voir L’Economiste du 4 août 2008).
Les statuts ont opté pour «une association sous forme de fondation avec un directoire et un conseil de surveillance», précise Alami. C’est lui d’ailleurs qui présidera le bureau exécutif (directoire). Meriem Bensalah, administrateur-DG du groupe Holmarcom, sera à la tête du conseil de surveillance.
Quatre commissionsC’est ce qui a été décidé lors de la réunion du 11 juin à la CGEM. Et où il a été question, selon le président du directoire, des orientations générales. Quatre commissions ont été constituées: arbitrage, médiation, communication et formation.
Quant au règlement d’arbitrage et de médiation, il est en cours de validation. Le Cema se définit comme «un centre indépendant qui profite de tous les corps professionnels (avocats, experts-comptables, architectes…), constitué principalement de chefs d’entreprises et cible surtout les PME».
Sa cible ne se limitera pas seulement aux pays du pourtour méditerranéen (Turquie, Egypte, Grèce, Jordanie…). Même les régions méditerranéennes par extension sont concernées: Mali, Sénégal, Mauritanie… ainsi que la région Mena (Bahreïn, Qatar, Pakistan,…). Une ambition dont le préambule des statuts du Cema se fait l’écho. L’idée est de faire de Casablanca un «carrefour régional» d’arbitrage et de médiation.
Des représentants, puis des délégations, seront progressivement installés dans les pays méditerranéens. Le Centre euro-méditerranéen de médiation et d’arbitrage compte dans ses rangs des pointures du droit et des affaires: Rachid Lmrabet, directeur de l’Iscae, Khalid Belyazid, DG du groupe Eco-Médias, Cherry Blair (épouse de l’ex-Premier ministre anglais,Tony Blair), Didier Férier, président du Collège européen de résolution des litiges, Me Fabio Bertoloti, bâtonnier de Turin…
Chaque pays sera représenté au moins par deux membres. Ils sont 50 au total, dont dix-huit personnalités de nationalités étrangères. De par l’importance des liens économiques, l’Espagne et la France auront droit à sept membres au moins. Il n’y aura pas par ailleurs de validation des sentences arbitrales. Pour les frais d’ouverture du dossier et les honoraires, ils seront partagés par les parties.
Les honoraires seront calculés sur la base moyenne des montants du litige déclarés: 50% lors de la nomination des arbitres et 50% lors du dépôt de la sentence. Au-delà de 10 millions de DH, comme montant du litige, il y aura possibilité de négocier avec le Cema.
Faiçal FAQUIHI - leconomiste.com - le 12 juin 2009

Formation de formateurs : Cours euro-méditerranéen d'éducation aux droits de l'homme

Le Partenariat sur la Jeunesse entre la Commission européenne et le Conseil de l’Europe organise, en coopération avec le Centre des droits de l’homme de l’Université arabe de Beyrouth, une formation de formateurs dans le domaine de l’éducation aux droits de l’homme.
Cette formation sera organisée au Liban, à l’Université arabe de Beyrouth à Debbyie du 21 au 29 juin 2009. Elle est basée sur le manuel « Compass » d'éducation aux droits de homme. L'occasion pour les jeunes de présenter des concepts de base dans le domaine de l'éducation aux droits de l'homme mais aussi de découvrir des activités et des méthodes pratiques à utiliser dans des contextes de formation formels et informels.
Selon un communiqué de presse, le Partenariat sur la Jeunesse a reconnu l’éducation des droits de l’homme comme étant un des terrains les plus fertiles pour les échanges et la coopération entre les cultures. Il a aussi confirmé la nécessité d'approfondir les pratiques en matière d'éducation aux droits de l'homme à mettre en oeuvre en faveur des jeunes de la région afin de soutenir le développement des droits de l'homme.
Ce cours de formation est ouvert aux participants du Liban, de Jordanie, de l’Autorité palestinienne, de Syrie, d’Arabie Saoudite, du Yémen, ainsi qu’aux pays du Golfe et aux participants des pays membres du Conseil de l’Europe (tous les États membres de l’Union européenne).
Source EuroMed Info Centre - le 3 juin 2009
Communiqué de presse
Plus d'information sur le cours de formation
Manuel "Compass"

Le Programme régional Euromed Égalité Hommes-Femmes lance un nouveau site Internet


Le Programme régional Euromed Égalité Hommes-Femmes a lancé son nouveau site Internet à l'adresse www.euromedgenderequality.org. Ce site, accessible en anglais, en français et en arabe, entend être un outil d’information, d’action et de débat.
Ce site publie un large éventail d’informations sur le programme, ses méthodes et ses objectifs prioritaires : l'égalité entre les hommes et les femmes, la lutte contre les violences à l’égard des femmes, la promotion de l'image des femmes dans les médias et le suivi du processus d'Istanbul afin de « promouvoir le rôle des femmes dans la société ».
Le site annonce et résume les activités du programme dans les pays participants et propose des informations spécifiques sur la condition féminine dans ces différents pays, ainsi que les résultats d’études réalisées à l’échelon national et régional, dans le cadre d’une action conjointe entre les partenaires.
Le programme vise à « promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans la région euro-méditerranéenne », à s’employer à éliminer toute forme de discrimination ou de violence à l’égard des femmes dans les domaines politique, social et culturel et à défendre leur autonomie dans les sphères publiques et privées.
Ce programme de trois ans bénéficie d’un financement à hauteur de 4.542.200 euros. Il prend la relève du programme sur Le rôle des femmes dans la vie économique (RWEL) qui s'est achevé en janvier 2009.

L’Algérie veut rééquilibrer l’accord d’association avec l’Union européenne

L’Algérie proposera un rééquilibrage de l’accord d’association avec l’Union européenne selon le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci.
L’Algérie, qui juge l’accord très défavorable pour ses intérêts compte tenu de la quasi-absence d’investissements économiques européens dans notre pays, veut proposer de nouveaux mécanismes de coopération avec l’UE. « On ne peut pas développer une coopération si la sphère économique (européenne) n’investit pas », a déclaré M. Medelci qui était l’invité de la Chaîne I de la radio nationale, soulignant qu’« il est de notre droit de demander à l’Europe, qui est le plus grand partenaire de l’Algérie, de renforcer ses investissements dans notre pays ».
Le ministre reconnaît également que l’UE pourrait, elle aussi, faire des reproches à l’Algérie sur certains points. Toutefois, M. Medelci assure qu’« il n’y a pas de crise entre les deux parties », expliquant qu’« il est de tradition que les partenaires se disent des vérités ».
Interrogé sur les réserves émises par l’Algérie au sujet de l’Union pour la Méditerranée (UPM), il a expliqué que « nos réserves ne sont pas liées à notre présence au sein de cette organisation, mais ont été émises après l’affaire de Gaza, où un pays membre de l’UPM (Israël) a agressé un autre pays membre (Palestine) ».
« L’Algérie intègre toute organisation avec responsabilité », a-t-il ajouté, soulignant qu’« elle est membre de l’UPM, et celle-ci est bâtie sur une initiative qui se concrétise par des projets concrets, comme celui de la dépollution de la Méditerranée ». Abordant les relations avec la France, M. Medelci a d’abord précisé qu’elles sont stratégiques.
Il a assuré qu’« il y a une intention, au plus haut niveau politique des deux côtés, d’améliorer la relation » entre les deux pays. L’amélioration de cette relation passe, a indiqué M. Medelci, par « le traitement de questions relatives à la mémoire et à l’économie ».
Synthèse de Mourad, http://www.algerie-dz.com/
D’après le Jeune Indépendant

Les comités économiques et sociaux mettent l'accent sur le développement durable en Méditerranée et revendiquent un rôle direct

Le Comité économique et social européen (CESE) et en particulier son observatoire du développement durable ont organisé, les 6 et 7 avril 2009 à Nice, sous l'égide de la coprésidence française de l'UpM (Union pour la Méditerranée), à peine une semaine après le Forum de Paris consacré cette année au thème : " Sauvons la Méditerranée ", une conférence pour " relever les défis du développement durable " dans une région du monde où les risques sont accentués par les pressions démographiques - habitants et flux touristiques - sur les zones côtières, les pressions environnementales par l'accumulation dans un espace aussi réduit et fermé - lente régénération des eaux de la Méditerranée - et par tous les problèmes posés à une collectivité locale (gestion des déchets et des eaux usées, distribution d'eau dans les zones urbaines et en particulier sur les îles de la Méditerranée comme Malte dont le cas a été exposé, ou dans des espaces bordant la mer et ceints de montagnes, comme Monaco).
Des expériences concrètes en France, Espagne, Malte, Maroc ont été présentées, dont il ressort que la question de l'eau est plus que jamais au centre du débat.
Tels sont, dans l'ensemble, les axes abordés par les invités, scientifiques, experts et gestionnaires locaux venus de différents pays. Henri Guaino, conseiller spécial du Président N. Sarkozy, qui, depuis le Palais de l'Elysée, veille à la mise en place des structures et des programmes de l'UpM, a ouvert la rencontre en réaffirmant son credo sur le besoin d'une Euroméditerranée de projets.
Il a rappelé les fondements de l'UpM et rassuré l'auditoire notamment en affirmant que " le fait que les diplomates et les bureaucrates en prédisent l'échec est un bon signe ". M. Guaino a afffirmé à la presse présente (et notamment à l'Agence Europe) que la reprise des activités était imminente.
En corollaire de toutes les présentations de programmes politiques et des projets, la dimension sociale a été mise en exergue. Au nom du CESE, Georges Dassis, président du groupe II (salariés), a détaillé le besoin d'un encadrement social, par des actions de formation et de promotion de l'emploi dans les espaces urbains comme dans les zones rurales, actions mettant en avant des techniques et pratiques aptes à sauvegarder l'environnement et le développement durable.
Les participants dans leur ensemble, notamment Joël Decaillon de la Confédération européenne des syndicats (CES-ETUC) et Peter Seideneck, chargé du suivi de la coopération syndicale euroméditerranéenne, ont non seulement réclamé la plus grande attention des gouvernants et des institutions européennes sur l'impact social des développements envisagés mais aussi demandé de faire des CES les gardiens vigilants de toute approche en ce sens. M. Seideneck a appelé de ses voeux à une concertation renforcée entre les partenaires sociaux pour un engagement commun sur la " dimension sociale ", s'adressant à la secrétaire générale du Businessmed, qui représente l'ensemble du patronat de part et d'autre de la Méditerranée.
Shéhérazade Berrehouma a, elle aussi, estimé que, pour être durable, le développement économique doit s'inscrire sans une cohérence globale et acquérir une dimension humaine. Elle la juge essentielle pour réaliser l'ambition de zone commune dans " cette Méditerranée qui nous épare ou nous unit, d'après la rive où l'on se trouve ". Aussi bien sur la plan de l'emploi que des échanges d'experts et des techniciens, la question de la mobilité et, plus généralement, de la liberté de circulation a été plusieurs fois évoquée.
Les questions migratoires n'ont pas été absentes du débat.Les discussions ont été, pour l'occasion, au-delà des aspects techniques et de gestion pour évoquer le rôle que peut jouer l'Union pour la Méditerranée pour donner un coup de fouet à cette coopératuon périméduterranéenne dont l'urgente mise en oeuvre n'a été contestée par personne.
Plus loin encore, il s'est agi de déterminer quelle pourrait être la contribution de la société civile et des collectivités locales et, partant, des Comités économiques et sociaux de la région dans le processus euroméditerranéen lancé en novembre 1995 et remodelé à Paris en juillet 2008 au " sommet " fondateur de l'UpM.Dans leur déclaration finale et dans les conclusions lues par An Le Nouail-Marlière, présidente du Comité de suivi EuroMed au sein du CESE et Stéphane Buffetaut, président de l'Observatoire du développement durable du CESE, l'attachement à l'UpM a été fortement affirmé.
Elle " vise à donner un nouvel élan aux relations euroméditerranéennes (...) en procurant des avantages concrets aux citoyens de la région ". Pour garantir le respect de tels principes, les Comités économiques et sociaux plaident pour un renforcement du rôle des institutions régionales.
Ils estiments que " l'ensemble des relations politiques entre les pays de la région ne peuvent être réglées uniquement par la voie intergouvernementale, mais nécessitent l'implication des parlements, des autorités locales et régionales ainsi que de la société organisée ".
D'où, dans cet esprit, la formule, formelle, de bénéficier d'un statut similaire à celui que réclame l'Assemblée parlementaire euroméditerranéenne (APEM) d'observateur actif. Une " Assemblée des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires euroméditerranéennes " devrait être constituée pour assurer ce rôle au profit de la dimension sociale du partenariat.
Par Regards-citoyens.com - le 8 juin 2009

Salon Euro-Méditerranéen de l’habillement, TEXMED 2009

Le salon Euro-Méditerranéen de l’habillement, TEXMED 2009, qui tiendra sa 10éme édition dans quelques jours (du 10 au 12 juin 2009) au parc des expositions du Kram à Tunis, se distingue cette année par son nouveau concept d’exposition comportant trois espaces d’expositions, répartis en 7 villages.
Cette prédisposition vise en effet à présenter une offre riche et diversifiée (jeans et sportswear, prêts à porter, lingerie et balnéaire, vêtements de travail, maille, tissu et accessoires, services et création). En plus un espace sera consacré pour les pays signataires de l’accord d’Agadir (Tunisie, Maroc, Jordanie et Egypte) et un autre en Belgique, invité d’honneur de cette édition. Un lieu propice sera en outre consacré aux rencontres individuelles entre exposants et visiteurs et sera étendu à trois points de rencontres pour favoriser davantage les opportunités de contacts.
Un programme d’animation qui s’étale sur trois jours sera aussi à l’origine de diverses manifestations telles que des séminaires, des workshops qui vont traiter des sujets pertinents liés au secteur du textile et habillement dont un sera consacré à la zone d’Agadir de libre échange.
Un défilé de mode événement spécial pour cette 10éme édition sera aussi présenté en marge de ce salon, où plusieurs entreprises tunisiennes auront l’occasion de présenter leurs nouvelles collections 2009-2010. Des rencontres triparties B to B seront également programmées entre tisseurs confectionneurs et visiteurs.
Le secteur textile et habillement tunisien exporte 95% de sa production et importe annuellement 400 millions de mètre de tissus. Il compte plus de 1000 entreprises textile-habillement à capitaux mixtes ou 100% étrangères, soit plus de la moitié des entreprises du secteur.
Par dev-export.com - le 8 juin 2009

« Restaurer la confiance, reconstruire les ponts » : appel à la société civile pour la mise en place d’actions


Sous le titre « Restaurer la confiance, reconstruire les ponts », la Fondation Anna Lindh lance et soutient une série d’initiatives. Ces dernières visent à promouvoir une culture de coexistence et la paix dans la région euro-méditerranéenne. Elles incluent un régime de subventions pour des actions locales et régionales qui pourront se dérouler entre le 1er juillet et le 21 septembre 2009 (Journée internationale pour la paix.
Selon un communiqué de presse, les sociétés de nombreux pays euro-méditerranéens voient émerger une demande pour l’ouverture de nouvelles perspectives de dialogue et de débat, au regard de la situation au Moyen-Orient, de l’enlisement du Processus de Paix, ainsi que de la crise économique mondiale et de l’impact de cette dernière sur les relations interculturelles dans la région au sens large.
Les subventions pour des actions locales vont de 1 000 à 3 000 euros. Le but des actions est de « reconstruire des passerelles humaines et sociales et de promouvoir une culture de la paix, en particulier dans les zones qui ont subi des conflits, » et de « promouvoir les bonnes pratiques sur les moyens de s’opposer aux actes d’intolérance à l’égard de l’Autre ».
Les subventions pour des actions régionales vont de 5000 à 10 000 euros. Le but des actions est de « sensibiliser les populations sur les actions interculturelles comme outils de résolution non violente des conflits », « d’encourager la mobilité des jeunes et des acteurs de la société civile entre la Palestine, Israël, et les autres pays de la région » et « d’offrir les moyens nécessaires à l’expression culturelle et artistique ainsi qu’une aide d’urgence aux communautés qui ont subi des conflits ».
La date limite pour l’envoi des candidatures est fixée au 20 juin 2009
Pour poser sa candidature pour une action locale, cliquez ici.
Pour poser sa candidature pour une action régionale, cliquez ici.
Fondation Anna Lindh– Site internet

Latinité, Méditerranée et mondialisation culturelle Colloque international 6 et 7 juin 2009


Le Centre Inter-régional de Développement de l'Occitan (Lo CIRDÒC), dont on peut dire qu'il est à la langue occitane ce que la Bibliothèque nationale de France est la langue française, organise dans le cadre de TOTAL FESTUM, un grand colloque international ouvert au public.

Intitulé « Latinité, Méditerranée et mondialisation culturelle », ce colloque invite à penser la diversité dans un contexte de mondialisation culturelle, les samedi 6 et dimanche 7 juin 2009 au Centre Le Lazaret à Sète.
Les pays de culture latine regroupent les peuples dont la langue et l'héritage culturel sont issus de la grande civilisation gréco-romaine. La Méditerranée qui en fut le berceau a-t-elle encore une voix ? Est-elle une voie d'avenir ?
Ce colloque s'attachera à replacer l'Homme au centre des débats, et questionnera la notion de patrimoine. Les héritiers d'une culture ont-ils l'obligation de la perpétuer ? Cet héritage est-il suffisant pour constituer un élément fédérateur entre des peuples vivant de part et d'autre de la méditerranée ainsi que sur d'autres continents ?
Lorsque l'on parle de mondialisation culturelle, on sous entend souvent l'uniformisation du monde, engendrée par les échanges économiques mondiaux : on s'habille, on mange, on s'amuse et on danse de façon semblable sur la planète. Le débat se réduirait-il à une tension entre pluralité et uniformisation ?
Pour mieux comprendre les enjeux de ces questions et apporter quelques éléments de réponse, ce colloque pluridisciplinaire donne la parole à des personnalités spécialisées dans des champs aussi divers que la musique, le sport, l'histoire, l'économie, la linguistique, la littérature, le théâtre, la photographie. Projection photographique, « Camargue », de Lucien Clergue.
Le colloque international sera animé par une quinzaine d'intervenants issus de pays de culture latine ou méditerranéenne et proposera des conférences, tables rondes et échanges entre le public et les intervenants.
Entre héritage commun, spécificité de chaque culture propre à son espace géographique, complexité croissante d'un monde en perpétuelle évolution, et devant la montée en puissance de la culture anglo-saxonne, la spécificité latine offre-t-elle une alternative ?
Source de l’information Colloqui Locirdoc