Le développement du transport à l’échelle méditerranéenne constitue la pierre angulaire pour l’intégration économique régionale. Il permettra l’augmentation des échanges commerciaux et du mouvement des passagers entre les deux rives Nord et Sud, prévoit la Directrice Adjointe et Coordinatrice Evènementielle du Projet EuroMed Transport à Tunis, Dalila Achour Limam.
Afin d’atteindre cet objectif ultime, les efforts se concentrent sur l’harmonisation des différentes mesures réglementaires et institutionnelles des pays partenaires. « Le Plan d’Action Régional de Transport (PART) encourage les partenaires méditerranéens à mettre en œuvre les mesures conçues pour améliorer l’efficacité des opérations de transport à travers le développement d’un réseau d’infrastructure de transport efficace», explique Mme Achour Limam, en rappelant que le plan d’action engagé met en exergue le besoin d’appliquer les nouvelles mesures au niveau régional.
Dans son bureau dans la ville du Lac, la nouvelle cité d’affaires à Tunis, et jetant un regard vers le port de la ville, la Vice Directrice du Projet EuroMed Transport estime que «dans le contexte de mondialisation et l’évolution rapide des modèles commerciaux, le développement d’un système de transport intégré à l’échelle méditerranéenne permettra aux pays signataires du processus de Barcelone de faire face aux défis posés par la compétition internationale. Il favorisera le développement du commerce entre les pays de la région et la mise en place de la future zone de libre échange Euro-méditerranéenne».
Les échanges entre les pays d’Afrique du Nord ne dépassent pas 5 à 7% du total de commerce extérieur de chacun des pays concernés. Le même taux n’est pas meilleur entre les pays de la rive Est de la Méditerranée. Par contre la part de l’Union Européenne dans le commerce extérieur des pays de la région avoisine 50%. Ce taux peut dépasser 70% dans le cas du Maroc ou de la Tunisie.
Dans la région méditerranéenne, un dialogue politique a été établi entre les partenaires Méditerranéens et les Etats membres de l’Union Européenne à travers le Forum Euroméditerranéen des Transports et les Groupes de Travail thématiques du Forum dans le cadre du suivi du processus de Barcelone. La stratégie du Forum pour le développement d’un système de transport Euro-méditerranéen intégré est décrite dans le Livre Bleu (2005). De plus, les pays Méditerranéens ont participé au Groupe de Haut Niveau (GHN) sur l’extension des principaux corridors de transport Transeuropéens aux régions et pays voisins de la Méditerranée (2005). Les recommandations du Livre Bleu ont été adoptées par la conférence ministérielle Euro-méditerranéenne sur les transports de Marrakech, en décembre 2005.
Approuvé par les membres siégeant au Forum et adopté en 2007 à l’occasion de la Conférence à Haut Niveau sur «L’Extension des axes de Transport majeurs Trans-européens à la Région Méditerranéenne» de Lisbonne, le 3 décembre 2007, le Plan d’Action Régional de Transport pour la Région Méditerranéenne (PART) 2007-2013 souligne qu’un système de transport intégré, sécurisé et efficace dans la région méditerranéenne représente une condition sine qua none pour le développement des échanges commerciaux interrégionaux dans la région et d’une manière générale l’intégration économique dans le bassin méditerranéen.
Le PART consiste à identifier et à classer par ordre de priorité les actions à court et à moyen termes dans le domaine de la réforme institutionnelle (réglementation) et des réseaux de transport. Doté d’un budget de 9,8 millions d’euros, le Projet EuroMed Transport – Contrat Principal, «fournit de l’assistance aux pays bénéficiaires du programme pour harmoniser leurs cadres et procédures institutionnels et réglementaires dans les différents modes de transport. Certes, la réforme de la réglementation telle que suggérée par le PART est parfois confrontée à des problèmes d’implémentation au niveau de certains pays partenaires, mais la résolution et l’implication de tous ne font que favoriser la marche vers leur mise en œuvre», explique Mme Achour Limam.
En termes concrets, le PART «fournit par exemple une aide technique en faveur de l’un ou l’autre pays de la région qui aurait des difficultés à mettre en œuvre les normes de sûreté et de sécurité au niveau de tous les maillons de divers modes de transport». Il fournit également de l’assistance technique aux pays concernés afin «d’écourter le temps d’escale des navires au niveau des ports, choisir une option viable grâce au guichet unique et standardiser les documents douaniers échangés». Ce dernier permet aux opérateurs maritimes de gagner du temps et de l’argent. Par ailleurs, le temps d’immobilisation des conteneurs est en moyenne de trois jours en Europe et de plus qu’une semaine voir deux dans certains pays de la rive Sud.
Dans le domaine des infrastructures de transport, de la modernisation des infrastructures existantes, des études de faisabilité et également la concrétisation de nouveaux projets d’infrastructure d’envergure régionale, en particulier ceux retenus dans la liste restreintes des projets prioritaires mise à jour en 2009, la Commission européenne continuera à fournir son support technique aux pays partenaires, voir même les assister dans la recherche d’instruments financiers adéquats auprès des institutions financières internationales, constate Mme Achour Limam.
Durant la période de sa mise en œuvre 2007-2013, le PART se concentre sur le développement des infrastructures, en particulier à l’échelle régionale, explique la Directrice Adjointe du projet. Parmi les projets prioritaires, les efforts se concentrent sur la mise en œuvre d’actions qui touchent tous les maillons du transport dans ses divers modes : maritime, aérien, terrestre, ferroviaire, multimodal… L’intégration régionale est l’objectif commun des différents projets du Programme EuroMed Transport.
Le PART renferme 34 actions prioritaires qui doivent être implémentées dans les différents pays partenaires (à niveaux différents selon le pays) pour évoluer vers une harmonisation des législations, un renforcement de la coopération entre le secteur public et privé, une amélioration des mesures de sécurité et de sûreté, une simplification des procédures douanières, une réduction du temps d’immobilisation dans les terminaux des conteneurs, la mise en œuvre des conventions internationales, une vigilance plus accrue pour un système de transport durable …
Grâce aux effets des différents projets de développement à l’intérieur de chacun des pays méditerranéens et au niveau régional, le volume du fret maritime, du mouvement des passagers devrait évoluer continuellement. La crise économique n’aurait alors que des effets provisoires. D’ailleurs, le premier sommet de l’Union pour la Méditerranée (UpM) ne s’y est pas trompé, consolidant les aboutissements du Programme EuroMed Transport, qu’il considère comme une ‘pépinière’ à valeur intrinsèque pour identifier des projets de transport à envergure régionale.
Afin d’atteindre cet objectif ultime, les efforts se concentrent sur l’harmonisation des différentes mesures réglementaires et institutionnelles des pays partenaires. « Le Plan d’Action Régional de Transport (PART) encourage les partenaires méditerranéens à mettre en œuvre les mesures conçues pour améliorer l’efficacité des opérations de transport à travers le développement d’un réseau d’infrastructure de transport efficace», explique Mme Achour Limam, en rappelant que le plan d’action engagé met en exergue le besoin d’appliquer les nouvelles mesures au niveau régional.
Dans son bureau dans la ville du Lac, la nouvelle cité d’affaires à Tunis, et jetant un regard vers le port de la ville, la Vice Directrice du Projet EuroMed Transport estime que «dans le contexte de mondialisation et l’évolution rapide des modèles commerciaux, le développement d’un système de transport intégré à l’échelle méditerranéenne permettra aux pays signataires du processus de Barcelone de faire face aux défis posés par la compétition internationale. Il favorisera le développement du commerce entre les pays de la région et la mise en place de la future zone de libre échange Euro-méditerranéenne».
Les échanges entre les pays d’Afrique du Nord ne dépassent pas 5 à 7% du total de commerce extérieur de chacun des pays concernés. Le même taux n’est pas meilleur entre les pays de la rive Est de la Méditerranée. Par contre la part de l’Union Européenne dans le commerce extérieur des pays de la région avoisine 50%. Ce taux peut dépasser 70% dans le cas du Maroc ou de la Tunisie.
Dans la région méditerranéenne, un dialogue politique a été établi entre les partenaires Méditerranéens et les Etats membres de l’Union Européenne à travers le Forum Euroméditerranéen des Transports et les Groupes de Travail thématiques du Forum dans le cadre du suivi du processus de Barcelone. La stratégie du Forum pour le développement d’un système de transport Euro-méditerranéen intégré est décrite dans le Livre Bleu (2005). De plus, les pays Méditerranéens ont participé au Groupe de Haut Niveau (GHN) sur l’extension des principaux corridors de transport Transeuropéens aux régions et pays voisins de la Méditerranée (2005). Les recommandations du Livre Bleu ont été adoptées par la conférence ministérielle Euro-méditerranéenne sur les transports de Marrakech, en décembre 2005.
Approuvé par les membres siégeant au Forum et adopté en 2007 à l’occasion de la Conférence à Haut Niveau sur «L’Extension des axes de Transport majeurs Trans-européens à la Région Méditerranéenne» de Lisbonne, le 3 décembre 2007, le Plan d’Action Régional de Transport pour la Région Méditerranéenne (PART) 2007-2013 souligne qu’un système de transport intégré, sécurisé et efficace dans la région méditerranéenne représente une condition sine qua none pour le développement des échanges commerciaux interrégionaux dans la région et d’une manière générale l’intégration économique dans le bassin méditerranéen.
Le PART consiste à identifier et à classer par ordre de priorité les actions à court et à moyen termes dans le domaine de la réforme institutionnelle (réglementation) et des réseaux de transport. Doté d’un budget de 9,8 millions d’euros, le Projet EuroMed Transport – Contrat Principal, «fournit de l’assistance aux pays bénéficiaires du programme pour harmoniser leurs cadres et procédures institutionnels et réglementaires dans les différents modes de transport. Certes, la réforme de la réglementation telle que suggérée par le PART est parfois confrontée à des problèmes d’implémentation au niveau de certains pays partenaires, mais la résolution et l’implication de tous ne font que favoriser la marche vers leur mise en œuvre», explique Mme Achour Limam.
En termes concrets, le PART «fournit par exemple une aide technique en faveur de l’un ou l’autre pays de la région qui aurait des difficultés à mettre en œuvre les normes de sûreté et de sécurité au niveau de tous les maillons de divers modes de transport». Il fournit également de l’assistance technique aux pays concernés afin «d’écourter le temps d’escale des navires au niveau des ports, choisir une option viable grâce au guichet unique et standardiser les documents douaniers échangés». Ce dernier permet aux opérateurs maritimes de gagner du temps et de l’argent. Par ailleurs, le temps d’immobilisation des conteneurs est en moyenne de trois jours en Europe et de plus qu’une semaine voir deux dans certains pays de la rive Sud.
Dans le domaine des infrastructures de transport, de la modernisation des infrastructures existantes, des études de faisabilité et également la concrétisation de nouveaux projets d’infrastructure d’envergure régionale, en particulier ceux retenus dans la liste restreintes des projets prioritaires mise à jour en 2009, la Commission européenne continuera à fournir son support technique aux pays partenaires, voir même les assister dans la recherche d’instruments financiers adéquats auprès des institutions financières internationales, constate Mme Achour Limam.
Durant la période de sa mise en œuvre 2007-2013, le PART se concentre sur le développement des infrastructures, en particulier à l’échelle régionale, explique la Directrice Adjointe du projet. Parmi les projets prioritaires, les efforts se concentrent sur la mise en œuvre d’actions qui touchent tous les maillons du transport dans ses divers modes : maritime, aérien, terrestre, ferroviaire, multimodal… L’intégration régionale est l’objectif commun des différents projets du Programme EuroMed Transport.
Le PART renferme 34 actions prioritaires qui doivent être implémentées dans les différents pays partenaires (à niveaux différents selon le pays) pour évoluer vers une harmonisation des législations, un renforcement de la coopération entre le secteur public et privé, une amélioration des mesures de sécurité et de sûreté, une simplification des procédures douanières, une réduction du temps d’immobilisation dans les terminaux des conteneurs, la mise en œuvre des conventions internationales, une vigilance plus accrue pour un système de transport durable …
Grâce aux effets des différents projets de développement à l’intérieur de chacun des pays méditerranéens et au niveau régional, le volume du fret maritime, du mouvement des passagers devrait évoluer continuellement. La crise économique n’aurait alors que des effets provisoires. D’ailleurs, le premier sommet de l’Union pour la Méditerranée (UpM) ne s’y est pas trompé, consolidant les aboutissements du Programme EuroMed Transport, qu’il considère comme une ‘pépinière’ à valeur intrinsèque pour identifier des projets de transport à envergure régionale.
EuroInfocentre - octobre 2009
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