Lors de la réunion des ministres de l'agriculture de 13 pays méditerranéens, il a été rapporté, qu’en raison du changement climatique, la disponibilité des ressources hydriques deviendrait le principal problème des fermiers de la région méditerranéenne.
Lors de la 8e réunion des ministres de l’agriculture des États-membres du Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), tenue à Istanbul en Turquie, la ministre espagnole de l'environnement et du milieu rural et marin, Elena Espinosa, a souligné l'importance de mettre en œuvre des politiques capables de favoriser l'adaptation du secteur agricole au changement climatique, peut-on lire dans un communiqué de presse de la présidence espagnole.
La ministre a mis en avant la disponibilité des ressources hydriques comme l'une des répercussions les plus importantes du changement climatique sur l'agriculture des pays méditerranéens et a rappelé que l'eau est un élément crucial pour l'amélioration de la sécurité alimentaire, la hausse de la productivité des cultures et la promotion du développement économique des zones rurales.
En ce sens, elle a déclaré que les économies d'eau ne seront pas suffisantes et que les ressources émanant de la réutilisation des eaux usées et de la désalinisation quand celle-ci est possible sont nécessaires. Elle a ensuite insisté sur le besoin de poursuivre l'exploitation de nouvelles voies en vue d'obtenir ces ressources, tout en maintenant le moindre niveau de consommation énergétique possible afin d'en réduire les coûts et l'impact sur l'environnement.
Lors de la réunion, les discussions ont porté sur « les effets du changement climatique sur la sécurité et la sûreté alimentaires en Méditerranée et les mesures à entreprendre ».
Selon, un communiqué de presse du CIHEAM publié avant la réunion, puisque tous les modèles climatiques régionaux s’accordent à considérer que la Méditerranée sera l’une des régions les plus sévèrement touchées par le changement climatique, les tentatives visant à évaluer l’avenir de la production alimentaire méditerranéenne devront prendre en compte l’interaction complexe entre les facteurs qui déterminent l’affectation des terres et l’utilisation de l’eau, le choix des cultures et la dynamique sociale.
Créé en 1962, le CIHEAM est une organisation intergouvernementale qui réunit 13 pays membres du bassin méditerranéen (Albanie, Algérie, Égypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie).
Les réunions ministérielles du CIHEAM ont été établies en 1999 en vue d'instaurer un dialogue entre les pays méditerranéens sur les questions rurales et agricoles, et afin de promouvoir l'adoption d'une approche commune pour ces questions. Les réunions ont lieu deux fois par an et rassemblent les ministres des 13 pays membres du CIHEAM et les représentants de ses institutions internationales partenaires, notamment la Commission européenne, le Conseil de l’Europe, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l’agriculture (FAO) et la Banque mondiale.
Lors de la 8e réunion des ministres de l’agriculture des États-membres du Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), tenue à Istanbul en Turquie, la ministre espagnole de l'environnement et du milieu rural et marin, Elena Espinosa, a souligné l'importance de mettre en œuvre des politiques capables de favoriser l'adaptation du secteur agricole au changement climatique, peut-on lire dans un communiqué de presse de la présidence espagnole.
La ministre a mis en avant la disponibilité des ressources hydriques comme l'une des répercussions les plus importantes du changement climatique sur l'agriculture des pays méditerranéens et a rappelé que l'eau est un élément crucial pour l'amélioration de la sécurité alimentaire, la hausse de la productivité des cultures et la promotion du développement économique des zones rurales.
En ce sens, elle a déclaré que les économies d'eau ne seront pas suffisantes et que les ressources émanant de la réutilisation des eaux usées et de la désalinisation quand celle-ci est possible sont nécessaires. Elle a ensuite insisté sur le besoin de poursuivre l'exploitation de nouvelles voies en vue d'obtenir ces ressources, tout en maintenant le moindre niveau de consommation énergétique possible afin d'en réduire les coûts et l'impact sur l'environnement.
Lors de la réunion, les discussions ont porté sur « les effets du changement climatique sur la sécurité et la sûreté alimentaires en Méditerranée et les mesures à entreprendre ».
Selon, un communiqué de presse du CIHEAM publié avant la réunion, puisque tous les modèles climatiques régionaux s’accordent à considérer que la Méditerranée sera l’une des régions les plus sévèrement touchées par le changement climatique, les tentatives visant à évaluer l’avenir de la production alimentaire méditerranéenne devront prendre en compte l’interaction complexe entre les facteurs qui déterminent l’affectation des terres et l’utilisation de l’eau, le choix des cultures et la dynamique sociale.
Créé en 1962, le CIHEAM est une organisation intergouvernementale qui réunit 13 pays membres du bassin méditerranéen (Albanie, Algérie, Égypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie).
Les réunions ministérielles du CIHEAM ont été établies en 1999 en vue d'instaurer un dialogue entre les pays méditerranéens sur les questions rurales et agricoles, et afin de promouvoir l'adoption d'une approche commune pour ces questions. Les réunions ont lieu deux fois par an et rassemblent les ministres des 13 pays membres du CIHEAM et les représentants de ses institutions internationales partenaires, notamment la Commission européenne, le Conseil de l’Europe, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l’agriculture (FAO) et la Banque mondiale.
Plus d'info : http://www.ciheam.org/
Par ENPI Info Centre - mars 2010
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Par ENPI Info Centre - mars 2010
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