En marge du 1er Forum économique de la Méditerranée occidentale, appelé "Dialogue 5+5", le patronat maghrébin a entériné le principe d'une nouvelle organisation : l'Union maghrébine du commerce et de l'investissement (UMCI).
Le Forum de la Méditerranée occidentale, communément appelé "Dialogue 5+5", a inauguré son premier forum économique le 23 octobre, au siège de l'Union pour la Méditerranée à Barcelone. En marge de cet événement qui réunit des acteurs économiques de la France, de l'Italie, de l'Espagne, de Malte et du Portugal, ainsi que des entrepreneurs des cinq pays du Maghreb arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie), les patrons maghrébins se sont accordés sur le principe d'une nouvelle organisation patronale : l'Union maghrébine du commerce et de l'investissement (UMCI).
Tensions et barrières
Cette nouvelle organisation devrait voir le jour en février 2014 à Marrakech, lors du 3e "Forum maghrébin des employeurs", organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Selon l'annonce faite par l'Union maghrébine des employeurs (UME), l'UMCI vise à répondre aux défis de la création d'emplois et de la croissance économique au sein des cinq pays de la région. Il semble clair pourtant que sa naissance marque la volonté d'autonomie des patrons maghrébins vis-à-vis de l'Union du Maghreb arabe (UMA) qui a pourtant impulsé la naissance de l'UME. En effet, celle-ci, créée en 2007 et qui réunit les organisations patronales des cinq pays de l'Union du Maghreb arabe* a été confrontée depuis ses débuts aux dissenssions politiques entre les pays de la région.
Aussi, l'assouplissement des restrictions et barrières aux échanges qui subsistent entre les pays du Maghreb devra être abordé par cette nouvelle Union qui s'est fixée comme objectif le développement du commerce intra-maghrébin, lequel ne représente qu'environ 3% des échanges commerciaux de la région.
Ces organisations sont : la Confédération générale des entreprises du Maroc, l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, la Confédération algérienne du patronat, le Conseil du patronat libyen et l'Union nationale du patronat mauritanien.
Source de l'article Economie Jeune Afrique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire