Un accord de coopération a été signé hier entre le ministère de l’Agriculture, l’Université libanaise (UL) et l’Institut agronomique méditerranéen de Montpellier (IAMM), en France.
Grâce à cet accord, les étudiants libanais de l’UL pourront désormais accéder à des formations fournies par le ministère ; ils auront également l’opportunité de poursuivre leur mastère à l’IAMM.
« Cet accord contribuera à la consolidation de la coopération avec l’IAMM et le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM), dont l’IAMM fait partie », a souligné le ministre sortant de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan, en présence du directeur du CIHEAM, Pascal Bergeret, et du représentant du président de l’UL, le doyen de la faculté d’agronomie, Taysir Hamieh.
« L’enseignement de certaines disciplines doit être revu en priorité : la qualité (de production), l’irrigation et les nouvelles pratiques agricoles (...). Il faut en outre promouvoir le recours aux énergies vertes », a poursuivi le ministre.
Dans un contexte de renchérissement du prix des terres agricoles et du coût de la main-d’œuvre, et au regard de la surface limitée des terrains cultivables, seule l’application de ces pratiques permettra d’abaisser les coûts de production, a-t-il affirmé. « Et c’est là que les connaissances acquises jouent un rôle » déterminant, a-t-il noté.
L’IAMM est un institut international de formation supérieure qui a pour mission de former les cadres de l’agriculture, de l’alimentation et du développement rural durable en Méditerranée. Il dispense des formations longues diplômantes et des formations professionnelles continues.
Il fait partie du réseau du CIHEAM, qui comprend également les instituts agronomiques méditerranéens de Bari (Italie), Chania (Grèce) et Saragosse (Espagne), en plus d’un secrétariat général situé à Paris.
Source de l'article l'Orient le Jour
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