«Le Maroc se positionne ainsi au centre d'une dynamique de coopération tous azimuts en Afrique de l'Ouest et en Afrique en général, en empruntant des voies commerciales et de communication clés, tout en mettant à contribution les infrastructures de base et d'appui», souligne cette étude intitulée : «Les nouvelles dimensions géo-économiques du Maroc : une perspective atlantique plus large».
Le document rappelle, dans ce contexte, que le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné une signification toute particulière à la vocation atlantique du Royaume, qui «semble aller de pair avec les ambitions du Maroc contemporain». Dans cette géométrie, les dimensions maritimes et aériennes «deviennent des éléments centraux du développement du Maroc», en ce sens que les activités commerciales et internationales adossées à une infrastructure portuaire moderne sont devenues des facteurs générateurs d'emplois et d'opportunités économiques.
«Le port Tanger-Med et d'autres infrastructures similaires sont bien placés pour bénéficier de cette position unique du Maroc, accessible aux voies commerciales des zones méditerranéenne et atlantique», note cette étude, qui a été réalisée par une équipe d'experts, conduite par Ian Lesser, directeur exécutif du Transatlantic Center, rattaché au bureau de Bruxelles du GMF.
L'avenir, estime-t-on, sera façonné par les sources d'énergie conventionnelles et alternatives, qui seront «des éléments clés et des vecteurs de changements et d'opportunités dans cet espace», fait-on observer, en mettant en avant aussi l'apport incontournable à cette dynamique de l'énergie solaire et des télécommunications notamment, qui vont relier le nord au sud.
«Tous ces éléments, avec de surcroit la position du Maroc en tant que pays producteur leader des phosphates et, partant, un acteur incontournable dans le domaine de la sécurité alimentaire, renforcent le potentiel du Royaume en tant que hub atlantique multidimensionnel», estiment les auteurs de cette étude. Le document rappelle, dans ce cadre, les «investissements substantiels» initiés par le Maroc sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi pour la mise en place de «projets structurants de grande envergure», durant les dix dernières années, notant que dans le domaine de l'énergie solaire, à lui seul, le Maroc s'est engagé dans un ambitieux projet de production électrique d'origine solaire, d'une capacité de 2 000 mégawatts et représentant un investissement de 9 milliards de dollars. Le développement des infrastructures dans le Royaume est perçu comme un «catalyseur» du développement économique et social, qui aide le Maroc à surmonter les disparités régionales en générant des opportunités d'emplois pour les jeunes.
Source de l'article Le Matin
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