L’importance des relations euro-maghrébines justifie que L’Année du Maghreb, qui leur a déjà consacré plusieurs dossiers dans le passé, s’y intéresse à nouveau, dans le contexte changeant et incertain des révolutions arabes.
Les différents projets euro-maghrébins, les accords d’association avec l’Union européenne et les multiples accords bilatéraux de coopération entre chacun des pays du Maghreb et chacun des pays européens constituent la trame d’un tissu de relations denses, prenant incontestablement l’allure d’un partenariat privilégié.
Si ces nouvelles relations ont remplacé les anciens liens de domination coloniale, on peut néanmoins s’interroger sur la nature et les effets de ce partenariat non seulement sur chacun des pays maghrébins mais aussi et surtout sur le Maghreb comme ensemble régional encore à construire.
La proximité avec l’Europe et les relations privilégiées entretenues ne compromettentelles pas l’intégration régionale du Maghreb et une meilleure insertion dans les échanges économiques internationaux ?
La réflexion actuelle qui traverse l’espace public sur le degré de dépendance du Maghreb vis-à-vis de l’Europe et sur la possibilité de développer des relations ou des partenariats avec d’autres pays ou régions du monde méritait d’être interrogée.
Tout d’abord, pour tenter de dresser un panorama, dans un certain nombre de domaines, des relations euromaghrébines, mais aussi pour établir un bilan prospectif des différents aspects des relations du Maghreb en dehors de l’Europe, qu’il s’agisse des principales puissances économiques ou des pays émergents, mais aussi des relations infra et supra-nationales. Le Maghreb et le partenariat euro-méditerranéen ont-ils encore leur place dans un monde globalisé ? Et si oui, laquelle ?
Plus d'information :
Avant-propos - Frédéric Abécassis
L’Année du Maghreb en transition [Texte intégral]
Source de l'information Année du Maghreb
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