Deux ans et demi après le choix de Marseille comme capitale européenne de la culture, l'association Marseille-Provence 2013 a présenté, jeudi 24 février, une ébauche de ce que le public découvrira dans deux ans. L'association a reçu 2 317 projets. Elle en retiendra autour de 600, fin 2011. S'ajoutent 60 chantiers de construction ou de réhabilitation de musées, salles de concert, ateliers d'artistes, etc.
Sur le thème de "Méditerranée, le partage des midis", l'année 2013 est conçue comme un récit articulé autour de quatre saisons, quatre chapitres, chacun d'eux s'ouvrant par un "temps fort" de quelques jours et nuits, avec inauguration de nouveaux lieux, vernissages d'expositions, rassemblements populaires.
Des ponts seront établis avec les grands rendez-vous estivaux, comme le Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence ou les Rencontres de la photographie d'Arles.
Quelques actions auront lieu toute l'année. Ainsi, les Ateliers de l'EuroMéditerranée associeront une centaine d'artistes des deux rives de la Méditerranée à autant d'entreprises privées ou publiques sur un projet de création. Sera par exemple présentée une exposition sur l'histoire de l'immigration qui associera des archives locales au travail que mène le photographe Antoine d'Agata : l'odyssée de neuf migrants tentant de pénétrer en Europe.
De "grands événements festifs et d'émerveillement" sont annoncés : fêtes d'ouverture, parades urbaines et maritimes. Une trentaine d'expositions sont prévues. Citons "Navigations et Méditerranées", sous le signe d'Ulysse, dans l'ancienne gare maritime du port de Marseille.
Des ponts seront établis avec les grands rendez-vous estivaux, comme le Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence ou les Rencontres de la photographie d'Arles.
Quelques actions auront lieu toute l'année. Ainsi, les Ateliers de l'EuroMéditerranée associeront une centaine d'artistes des deux rives de la Méditerranée à autant d'entreprises privées ou publiques sur un projet de création. Sera par exemple présentée une exposition sur l'histoire de l'immigration qui associera des archives locales au travail que mène le photographe Antoine d'Agata : l'odyssée de neuf migrants tentant de pénétrer en Europe.
De "grands événements festifs et d'émerveillement" sont annoncés : fêtes d'ouverture, parades urbaines et maritimes. Une trentaine d'expositions sont prévues. Citons "Navigations et Méditerranées", sous le signe d'Ulysse, dans l'ancienne gare maritime du port de Marseille.
"Le grand atelier du Midi" associera, au Musée Granet d'Aix-en-Provence et aux Beaux-Arts de Marseille, les grands artistes modernes qui ont travaillé dans la région, de Van Gogh à Bonnard, et de Cézanne à Matisse.
Le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem), dont les fondations s'achèvent, rendra hommage à Albert Camus, "l'étranger qui nous ressemble". La nature est au programme avec l'ouverture d'un sentier de grande randonnée, le GR 2013, un grand huit dans les Bouches-du-Rhône.
En juin 2013, "Transhumance" fera converger vers la plaine de la Crau - haut lieu du pastoralisme entre l'étang de Berre et Arles - des troupeaux de chevaux et de moutons remontant du Maroc et d'Italie, pour un spectacle final à Marseille.
Le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem), dont les fondations s'achèvent, rendra hommage à Albert Camus, "l'étranger qui nous ressemble". La nature est au programme avec l'ouverture d'un sentier de grande randonnée, le GR 2013, un grand huit dans les Bouches-du-Rhône.
En juin 2013, "Transhumance" fera converger vers la plaine de la Crau - haut lieu du pastoralisme entre l'étang de Berre et Arles - des troupeaux de chevaux et de moutons remontant du Maroc et d'Italie, pour un spectacle final à Marseille.
Afin de satisfaire l'une des conditions de la réussite, "l'alliance entre l'exigence de qualité artistique et l'adhésion populaire", un tiers des moyens financiers sera dévolu aux actions de participation citoyenne, "une offre faite aux habitants à partir du monde scolaire et associatif d'être les acteurs de la programmation".
Ce programme a un coût : 800 millions d'euros. Sa gestation a aussi été critiquée par des responsables culturels de la région, certains se sentant écartés ou peu écoutés.
Ce programme a un coût : 800 millions d'euros. Sa gestation a aussi été critiquée par des responsables culturels de la région, certains se sentant écartés ou peu écoutés.
"Au cours des derniers mois, il y a eu des impatiences et des critiques sur un projet qui se préparerait dans l'opacité, indifférent aux acteurs culturels et aux artistes locaux", a reconnu Bernard Latarjet, directeur général de Marseille-Provence 2013. Ce dernier a ajouté : "Le calendrier est très serré, mais il est pour l'instant respecté."
L'accolade donnée par Jean-Claude Gaudin, maire (UMP) de Marseille, à Maryse Joissains-Masini, maire (UMP) d'Aix-en-Provence, a scellé une réconciliation.
L'accolade donnée par Jean-Claude Gaudin, maire (UMP) de Marseille, à Maryse Joissains-Masini, maire (UMP) d'Aix-en-Provence, a scellé une réconciliation.
En décembre 2010, Aix avait menacé de se retirer du projet. "Je ne voulais pas qu'Aix soit un simple apport ; je ne voulais pas servir la mariée, mais être le conjoint", explique Mme Joissains-Masini, hostile au projet d'un Grand Marseille, car il "absorberait le pays d'Aix". Des "garanties" ont aplani cette rivalité de territoires.
En revanche, Toulon n'est plus au programme. Cette défection se traduit pour Marseille 2013 par une perte de plus de 6 millions d'euros, sur un budget de 90 millions. Une première cure d'austérité pointe donc à l'horizon.
Par Luc Leroux -LeMonde.fr - le 25 février 2011
En revanche, Toulon n'est plus au programme. Cette défection se traduit pour Marseille 2013 par une perte de plus de 6 millions d'euros, sur un budget de 90 millions. Une première cure d'austérité pointe donc à l'horizon.
Par Luc Leroux -LeMonde.fr - le 25 février 2011
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