Nicolas Sarkozy a affirmé ce vendredi qu'il fallait "repenser" l'Union pour la Méditerranée, suite aux événements dans le monde arabe
Grande ambition du président français, l'Union pour la Méditerranée (UpM), lancée en 2008, semblait déjà un projet lointain, plombé par les divergences de vue entre les différents protagonistes, notamment sur le conflit israélo-palestinien.
Par deux fois l'an passé, un nouveau sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UpM avait été reporté, sans qu'aucune nouvelle date ne soit arrêtée. Fin janvier dernier, c'est la démission du secrétaire général de l'UpM, le Jordanien Ahmad Massa'de, qui avait renforcé les rumeurs concernant les dissensions au sein de cette nouvelle organisation. Mais le coup fatal donné au projet sera finalement le fruit d'un élément extérieur aux tractations ; lorsque les peuples tunisiens et égyptiens renverseront leur dirigeant respectif, des interlocuteurs incontournables du dossier. Tout du moins le croyait-on, même si à la suite du deuxième report, à l'automne 2010, Nicolas Sarkozy avait assuré que "la France ne renoncera pas au projet d'Union pour la Méditerranée".
"Repenser", mais pas renoncer
Ce vendredi, lors de la conférence de presse franco-turque donnée à Ankara à la suite de sa rencontre avec le président Abdullah Gül, Nicolas Sarkozy s'est enfin exprimé sur le sujet. Il a annoncé la nécessité de "repenser l'Union pour la Méditerranée" suite aux soulèvements populaires dans le monde arabe. A ce titre, le président français a indiqué qu'il allait demander une réflexion sur l'avenir de l'UpM au Conseil européen. Pas sûr qu'il se prononce pour une relance de l'ambition française.
Source Metrofrance.com - le 25 février 2011
Grande ambition du président français, l'Union pour la Méditerranée (UpM), lancée en 2008, semblait déjà un projet lointain, plombé par les divergences de vue entre les différents protagonistes, notamment sur le conflit israélo-palestinien.
Par deux fois l'an passé, un nouveau sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UpM avait été reporté, sans qu'aucune nouvelle date ne soit arrêtée. Fin janvier dernier, c'est la démission du secrétaire général de l'UpM, le Jordanien Ahmad Massa'de, qui avait renforcé les rumeurs concernant les dissensions au sein de cette nouvelle organisation. Mais le coup fatal donné au projet sera finalement le fruit d'un élément extérieur aux tractations ; lorsque les peuples tunisiens et égyptiens renverseront leur dirigeant respectif, des interlocuteurs incontournables du dossier. Tout du moins le croyait-on, même si à la suite du deuxième report, à l'automne 2010, Nicolas Sarkozy avait assuré que "la France ne renoncera pas au projet d'Union pour la Méditerranée".
"Repenser", mais pas renoncer
Ce vendredi, lors de la conférence de presse franco-turque donnée à Ankara à la suite de sa rencontre avec le président Abdullah Gül, Nicolas Sarkozy s'est enfin exprimé sur le sujet. Il a annoncé la nécessité de "repenser l'Union pour la Méditerranée" suite aux soulèvements populaires dans le monde arabe. A ce titre, le président français a indiqué qu'il allait demander une réflexion sur l'avenir de l'UpM au Conseil européen. Pas sûr qu'il se prononce pour une relance de l'ambition française.
Source Metrofrance.com - le 25 février 2011
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