La coopération postale entre pays européens et pays du Maghreb serait-elle pionnière des futurs partenariats entre pays du bassin méditerranéen qui pourraient se révéler être des prises de part de marché des pays européens au Maghreb ?
A l’occasion du congrès de l’Union postale universelle (UPU) qui s’est déroulé le 5 août dernier à Genève, huit pays du nord et du sud de la Méditerranée ont lancé un dispositif commun, à l’instigation de La Poste française, pour prendre une place prépondérante notamment dans les échanges financiers de plus en plus exponentiels (mandats express internationaux) entre les populations d’origine maghrébine qui vivent et travaillent en France et leurs familles. Visant ainsi une facilitation et une intensification des flux entre France et Maghreb .Aujourd’hui, les transferts d’argent des migrants représentent le deuxième plus grand flux de capitaux entrant dans les pays en voie de développement après les investissements directs étrangers. Les transferts financiers des migrants au Maghreb ont atteint plus de 300 milliards de dollars en 2006, soit plus du montant de l’aide internationale au développement, selon une étude publiée par le Fonds international de développement agricole.Une première conférence Euromed Postal s’était tenue à Marseille en juillet 2007 avec 35 pays qui débouchera sur la création d’une société commune en 2009, centrale proposant des services à toutes les postes et créant des synergies communes entre établissements des différents Etats.Ces transferts représentant entre 2 et 20 % du PIB des pays concernés et favorisant le développement économique. La Tunisie est placée, en comptant les circuits informels, devant la Turquie, avec 1.400 millions d’euros et l’Egypte 1.150 millions d’euros selon les estimations de la BEI. Pour le Maroc, le transfert atteint 6.000 millions d’euros, dont 3.100 d’informel, l’Algérie 2.750 millions d’euros, dont 1.305 millions d’Euros de formel.
Les Postes tunisienne et algérienne devraient entrer prochainement dans le nouveau dispositif. Vingt-six opérateurs publics postaux africains ont ainsi créer l’entité coopérative Post Invest avec la France pour gérer les mandats express internationaux.Les transferts financiers des migrants vers leurs pays d’origine qui se sont considérablement accrus au cours de ces dernières années, émergent en tant que source incontournable de financement extérieur pour la majorité des pays en développement.Des accords de coopération existaient jusque là mais bilatéralement entre Etats. Il s’agit aussi de prendre une part de marché active et plus seulement logistique dans l’économie, la société et l’aménagement du territoire des pays du Maghreb et du Machreck.
Ceci, alors que la Poste française est en voie de privatisation et n’en appellera qu’à une croissance par l’extérieur, que le marché postal européen s’ouvre et que les postes du Maghreb se destinent, pour se développer et développer les infrastructures, ouvrir leurs capitaux et engager des partenariats publics-privés.
Les Postes tunisienne et algérienne devraient entrer prochainement dans le nouveau dispositif. Vingt-six opérateurs publics postaux africains ont ainsi créer l’entité coopérative Post Invest avec la France pour gérer les mandats express internationaux.Les transferts financiers des migrants vers leurs pays d’origine qui se sont considérablement accrus au cours de ces dernières années, émergent en tant que source incontournable de financement extérieur pour la majorité des pays en développement.Des accords de coopération existaient jusque là mais bilatéralement entre Etats. Il s’agit aussi de prendre une part de marché active et plus seulement logistique dans l’économie, la société et l’aménagement du territoire des pays du Maghreb et du Machreck.
Ceci, alors que la Poste française est en voie de privatisation et n’en appellera qu’à une croissance par l’extérieur, que le marché postal européen s’ouvre et que les postes du Maghreb se destinent, pour se développer et développer les infrastructures, ouvrir leurs capitaux et engager des partenariats publics-privés.
Source Les Echos - août 2008
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