L'avenir de l'Union pour la Méditerranée (UPM), lancée le 13 juillet à Paris, a dominé l'ouverture de la première édition d'un forum pour le dialogue inter-méditerranéen, mercredi soir à Tanger (nord).
"Avec le sommet de Paris et la réunion de Marseille, nous sommes en condition de mettre l'UPM en marche", a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos.
Baptisé MEDays, ce forum de Tanger, dont c'est la première édition, vise à débattre des processus politiques et économiques en cours dans la région méditerranéenne, selon ses organisateurs regroupés dans l'institut Amadeus présidé par Brahim Fassi-Fihri, le fils du ministre des Affaires étrangères marocain.
"N'attendons pas demain, on est déjà en retard. On va le faire, on va réussir", a ajouté M. Moratinos, évoquant la nécessité de l'intégration maghrébine "mais aussi ce Proche-Orient qui nous interpelle et doit aboutir à une paix définitive".
"L'UPM est en marche et plus rien ne l'arrêtera", a affirmé le chef de la diplomatie marocaine Taïeb Fassi-Fihri, lançant un "appel pressant aux maghrébins, aux hommes politiques, aux spécialistes de l'économie pour voir l'Union du Maghreb arabe se réaliser, avancer et progresser".
"Sans cela l'UPM restera handicapée par cette absence et cette division symbolisée par une frontière fermée entre deux pays frères", a-t-il ajouté en allusion à la frontière algéro-marocaine fermée depuis 1994.
"Le +non-Maghreb+ a un coût, c'est une opportunité ratée pour le développement des cinq pays de la région, et c'est un gâchis pour l'UPM", a encore souligné M. Fassi-Fihri.
Le secrétaire d'Etat français à la Prospective économique Eric Besson a pour sa part affirmé qu'il y avait entre les deux rives de la Méditerranée "le plus grand écart de revenus dans le monde". "Les défis qui pèsent sur le développement économique (dans cette région) sont immenses", a-t-il dit.
Au nom de l'Egypte, qui co-préside l'UPM avec la France, Kamal Nasser, l'ambassadeur égyptien à Paris, a déploré que l'UE consacre seulement 2% de ses investissements à son voisinage méditerranéen contre 20% consacrés par les Etats-Unis à leurs voisins.
Tanger est la ville où, le 23 octobre 2007, le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé son initiative de l'Union pour la Méditerranée.
L'UPM comprend les 27 pays de l'Union européenne et douze partenaires du sud méditerranéen : Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Syrie, Autorité palestinienne, Tunisie, Turquie et Libye en qualité d'observateur, ainsi que cinq Etats riverains du nord de la Méditerranée: Albanie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro et Monaco.
"Avec le sommet de Paris et la réunion de Marseille, nous sommes en condition de mettre l'UPM en marche", a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos.
Baptisé MEDays, ce forum de Tanger, dont c'est la première édition, vise à débattre des processus politiques et économiques en cours dans la région méditerranéenne, selon ses organisateurs regroupés dans l'institut Amadeus présidé par Brahim Fassi-Fihri, le fils du ministre des Affaires étrangères marocain.
"N'attendons pas demain, on est déjà en retard. On va le faire, on va réussir", a ajouté M. Moratinos, évoquant la nécessité de l'intégration maghrébine "mais aussi ce Proche-Orient qui nous interpelle et doit aboutir à une paix définitive".
"L'UPM est en marche et plus rien ne l'arrêtera", a affirmé le chef de la diplomatie marocaine Taïeb Fassi-Fihri, lançant un "appel pressant aux maghrébins, aux hommes politiques, aux spécialistes de l'économie pour voir l'Union du Maghreb arabe se réaliser, avancer et progresser".
"Sans cela l'UPM restera handicapée par cette absence et cette division symbolisée par une frontière fermée entre deux pays frères", a-t-il ajouté en allusion à la frontière algéro-marocaine fermée depuis 1994.
"Le +non-Maghreb+ a un coût, c'est une opportunité ratée pour le développement des cinq pays de la région, et c'est un gâchis pour l'UPM", a encore souligné M. Fassi-Fihri.
Le secrétaire d'Etat français à la Prospective économique Eric Besson a pour sa part affirmé qu'il y avait entre les deux rives de la Méditerranée "le plus grand écart de revenus dans le monde". "Les défis qui pèsent sur le développement économique (dans cette région) sont immenses", a-t-il dit.
Au nom de l'Egypte, qui co-préside l'UPM avec la France, Kamal Nasser, l'ambassadeur égyptien à Paris, a déploré que l'UE consacre seulement 2% de ses investissements à son voisinage méditerranéen contre 20% consacrés par les Etats-Unis à leurs voisins.
Tanger est la ville où, le 23 octobre 2007, le président français Nicolas Sarkozy avait annoncé son initiative de l'Union pour la Méditerranée.
L'UPM comprend les 27 pays de l'Union européenne et douze partenaires du sud méditerranéen : Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Syrie, Autorité palestinienne, Tunisie, Turquie et Libye en qualité d'observateur, ainsi que cinq Etats riverains du nord de la Méditerranée: Albanie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro et Monaco.
Source AFP - novembre 2008
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