La problématique de la sécurité de l’environnement dans les espaces arabe et méditerranéen, ses innombrables défis et le besoin d’une approche collective, institutions et société civile, pour l’assurer et de là garantir un développement durable, sont au centre d’une conférence régionale de deux jours ouverte hier, à Tunis.
Intitulée ‘’Sécurité de l’environnement dans l’espace arabe et méditerranéen, et rôle de la société civile’’, la conférence, organisée par l’Association du réseau méditerranéen pour le développement durable (ARMEDD) et le réseau arabe pour l’environnement et le développement (RAED), a pour objectif d’engager le débat, à travers la protection de l’environnement et des équilibres écologiques, sur le souci de préservation de la santé de l’individu, dans une ère marquée par de profonds bouleversements qu’ils soient du fait de la nature ou de l’homme.
Selon les organisateurs d’ARMEDD, quatre principaux axes d’étude focaliseront les travaux. Ils s’articulent autour du concept de sécurité environnementale dans l’espace arabo-méditerranéen, des aspects juridico-stratégiques de la sécurité environnementale au sein de cet espace, du rôle des institutions régionales et internationales et de la société civile, ainsi que l’impact de la recherche scientifique et technologique dans la réalisation de cette sécurité environnementale dans la région.
L’on estime que le thème choisi pour la conférence émane d’une conviction qu’il constitue "le nerf moteur du développement durable dans une perspective de sécurité globale" aujourd’hui au cœur des préoccupations des Etats, des organisations internationales et des composants de la société civile en raison de ses défis actuels et futurs dont les changements climatiques et la dégradation continue de l’environnement en sont des conséquences manifestes.
Autant de défis qui "interpellent les consciences et suscitent des prises de position qui rendent parfois inconciliables les intérêts de différentes parties"’, souligne le président de l’ARMEDD, M. Mohamed Mehdi Mlika.Pour le secrétaire général de l’UMA, M. Habib Benyahia, les pays maghrébins (UMA: Algérie, Tunisie, Maroc, Libye et Mauritanie) ont arrêté depuis 2006 une stratégie d’action commune pour préserver leur environnement, face à la fragilisation du milieu notamment du fait de la désertification.
Elmoudjahid.com - novembre 2008
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