De nouveaux efforts seront consentis dans le cadre de l’UPM, indique le ministre du Travail. Le renforcement des liens entre les pays méditerranéens est une condition sine qua non de réussite. S’exprimant lundi sur ce point, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a été catégorique.
D’emblée, il souligne la nécessité de jeter les bases d’un partenariat effectif entre les pays méditerranéens en tenant compte des défis qui se posent à la rive sud, indique un communiqué du ministère du Travail et de l’Emploi et de la Sécurité locale.
Parmi les défis à mettre en exergue, le premier responsable du département du Travail cite, lors de son intervention à l’issue des travaux de la 1ère Conférence euro-méditerranéenne des ministres du Travail tenue à Marrakech, «la préservation des ressources humaines qualifiées et leur promotion».
Dans le même contexte, M.Louh s’est longuement attardé sur le transfert des nouvelles technologies du Nord vers le Sud ainsi que la promotion des investissements générateurs de postes d’emploi. Le ministre du Travail a également évoqué les défis communs qui se posent à la région dont ceux liés à la paix et à la stabilité. Il cita également les problèmes concernant le développement socio-économique et la réduction des disparités entre les deux rives.A cet effet, il a appelé, à «consentir davantage d’efforts dans le nouveau cadre du processus de l’Union pour la Méditerranée pour la concrétisation de ces objectifs.»
Par ailleurs, M.Louh a passé en revue le plan d’action visant la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage, déjà en vigueur. Et de rappeler que les objectifs du plan et les mécanismes de sa mise en oeuvre convergeaient avec le cadre d’action adopté par cette conférence.
En effet, selon le communiqué final, les participants ont adopté un cadre d’action dans le domaine de l’emploi. Cependant, les statistiques ayant trait au chômage ont semblé contradictoires.L’estimation du taux de chômage en Algérie pose cependant problème. Le chômage a-t-il baissé autant que l’affirme l’Office national des statistiques(ONS)? Les experts sont d’accord pour admettre une accélération dans la création des postes d’emploi, mais qui ne s’accompagne pas nécessairement d’une baisse aussi forte du chômage.
L’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, a remis en cause la manière avec laquelle le taux de chômage est calculé dans notre pays.
Explication: le chômage est dénombré sur un échantillon de 11.000 familles et durant une période précise. L’application du protocole du BIT (Bureau international du travail) «dans l’enquête auprès des ménages de l’ONS de 2004», a une part d’explication dans la chute anormalement importante du taux de chômage de 28% à 15% de 2001 à 2005, avec une baisse de 11,3% comme moyenne annuelle.
Ces divergences sur la demande d’emploi sont si importantes que le département de Tayeb Louh a décidé de procéder à des enquêtes trimestrielles sur l’emploi et le chômage en Algérie. Le ministre du Travail a délégué cette tâche à l’Institut national du travail (INT) dans le but de disposer, à partir de 2009, d’une banque de données fiables.
Fouad IRNATENE - lexpressiondz.com - novembre 2008
Fouad IRNATENE - lexpressiondz.com - novembre 2008
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