Les ministres des Finances des pays dits du "partenariat de Deauville" étaient réunis samedi 10 septembre, sous l'égide du G8, à Marseille. La Banque européenne d'investissement était également présente.
L'occasion de réitérer son engagement à accroître ses financements à la Tunisie, à l’Égypte, au Maroc et à la Jordanie pour soutenir la transition démocratique en Méditerranée. Les quatre pays recevront ainsi 7,5 milliards de dollars de la BEI d’ici fin 2013.
Les pays membres du Partenariat de Deauville ont en effet promis de doubler leur soutien financier aux pays du "printemps arabe" à travers des dispositifs multilatéraux et bilatéraux, comme l'a annoncé le ministre français des Finances, François Baroin.
Neuf institutions financières participant à ce partenariat ont ainsi promis de porter leur aide à 38 milliards de dollars de 2011 à 2013. Parmi elles la Banque européenne d'investissement qui renforce donc son appui financier dans la région à hauteur de 7,5 milliards de dollars d'ici 2013.
"Les prêts de la Banque appuieront les priorités exprimées par les pays en transition dans leurs plans de développement démocratique présentés aux ministres ; leur rythme dépendra de l’avancement du processus démocratique des pays partenaires", à expliqué Philippe Maystadt, président de la BEI, devant les ministres rassemblés dans la cité phocéenne.
Cet engagement représente un doublement de l'aide de la BEI en faveur des pays concerné. "Nos financements iront à des projets rapidement créateurs d’emplois dans les domaines des PME, de la microfinance et des infrastructures : transports publics et désenclavement des régions sous-développées, logement social, développement urbain, énergie, environnement, etc. L’Égypte devrait être la première bénéficiaire (3 milliards d’USD), suivie du Maroc, de la Tunisie et de la Jordanie", a précisé le président Maystadt.
Pour Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI en charge de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat) cet engagement représente "une importante avancée réalisée par le processus de Deauville". "Le groupe des cinq institutions financières internationales se coordonne à présent avec les institutions régionales arabes (Banque islamique de développement, Fonds arabe de développement économique et social, Fonds OPEP, Fonds monétaire arabe) qui apportent au partenariat leurs analyses économiques et leurs instruments financiers", a-t-il expliqué.
La BEI développera également des actions conjointes avec ses homologues. Ainsi, la BEI et la BERD vont-elles étendre leurs accords de coopération existants afin d’accélérer les premières opérations de la BERD en Méditerranée. La BEI et ses partenaires au sein du fonds d’investissement "Inframed", dédié au financement des infrastructures, envisagent l’élargissement de ce mécanisme à d’autres institutions financières.
Source : http://www.touteleurope.eu/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=5438&no_cache=1&display%5Bfiche%5D=5438
Les pays membres du Partenariat de Deauville ont en effet promis de doubler leur soutien financier aux pays du "printemps arabe" à travers des dispositifs multilatéraux et bilatéraux, comme l'a annoncé le ministre français des Finances, François Baroin.
Neuf institutions financières participant à ce partenariat ont ainsi promis de porter leur aide à 38 milliards de dollars de 2011 à 2013. Parmi elles la Banque européenne d'investissement qui renforce donc son appui financier dans la région à hauteur de 7,5 milliards de dollars d'ici 2013.
"Les prêts de la Banque appuieront les priorités exprimées par les pays en transition dans leurs plans de développement démocratique présentés aux ministres ; leur rythme dépendra de l’avancement du processus démocratique des pays partenaires", à expliqué Philippe Maystadt, président de la BEI, devant les ministres rassemblés dans la cité phocéenne.
Cet engagement représente un doublement de l'aide de la BEI en faveur des pays concerné. "Nos financements iront à des projets rapidement créateurs d’emplois dans les domaines des PME, de la microfinance et des infrastructures : transports publics et désenclavement des régions sous-développées, logement social, développement urbain, énergie, environnement, etc. L’Égypte devrait être la première bénéficiaire (3 milliards d’USD), suivie du Maroc, de la Tunisie et de la Jordanie", a précisé le président Maystadt.
Pour Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI en charge de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat) cet engagement représente "une importante avancée réalisée par le processus de Deauville". "Le groupe des cinq institutions financières internationales se coordonne à présent avec les institutions régionales arabes (Banque islamique de développement, Fonds arabe de développement économique et social, Fonds OPEP, Fonds monétaire arabe) qui apportent au partenariat leurs analyses économiques et leurs instruments financiers", a-t-il expliqué.
La BEI développera également des actions conjointes avec ses homologues. Ainsi, la BEI et la BERD vont-elles étendre leurs accords de coopération existants afin d’accélérer les premières opérations de la BERD en Méditerranée. La BEI et ses partenaires au sein du fonds d’investissement "Inframed", dédié au financement des infrastructures, envisagent l’élargissement de ce mécanisme à d’autres institutions financières.
Source : http://www.touteleurope.eu/index.php?id=2778&cmd=FICHE&uid=5438&no_cache=1&display%5Bfiche%5D=5438
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Le Partenariat de Deauville
Lors du sommet de Deauville, les 26 et 27 mai derniers, les pays du G8 sous présidence française ont exprimé leur soutien aux aspirations des "Printemps arabes" et lancé le "Partenariat de Deauville". Dans ce cadre, ils se sont engagés à aider les pays arabes dans leur transition vers des sociétés libres et démocratiques.
Le Partenariat de Deauville
Lors du sommet de Deauville, les 26 et 27 mai derniers, les pays du G8 sous présidence française ont exprimé leur soutien aux aspirations des "Printemps arabes" et lancé le "Partenariat de Deauville". Dans ce cadre, ils se sont engagés à aider les pays arabes dans leur transition vers des sociétés libres et démocratiques.
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