L’Euro-Arab Gas Forum, qui se tiendra les 19-20 mars au Palais de l’Unesco, à Paris, ne sera pas une simple énième conférence internationale sur les problèmes globaux de l’industrie gazière mondiale.
Il sera par contre la première réunion destinée à examiner les implications et les perspectives spécifiques au développement rapide des échanges gaziers entre les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique, d’une part, et l’Europe, d’autre part.
Ce sera aussi la première fois que cinq à six ministres arabes et africains se rendront dans une capitale européenne pour débattre avec plus de 25 autres hauts responsables et experts des espoirs soulevés par la montée en flèche de la production du gaz naturel au Moyen-Orient et en Afrique et des divers défis auxquels cet accroissement est actuellement confronté.
Les espoirs sont fort compréhensibles aussi bien du côté des pays producteurs pour lesquels le gaz naturel est une importante et, parfois, nouvelle source de revenus, que du côté européen où
l’augmentation de la consommation, le déclin de la production interne et une trop grande dépendance vis-à-vis de la Russie rendent urgente la nécessité de scruter de nouveaux horizons, de préférence aussi proches que le Moyen-Orient et l’Afrique.
Les espoirs sont fort compréhensibles aussi bien du côté des pays producteurs pour lesquels le gaz naturel est une importante et, parfois, nouvelle source de revenus, que du côté européen où
l’augmentation de la consommation, le déclin de la production interne et une trop grande dépendance vis-à-vis de la Russie rendent urgente la nécessité de scruter de nouveaux horizons, de préférence aussi proches que le Moyen-Orient et l’Afrique.
Cette complémentarité explique la véritable explosion des exportations gazières arabes vers l’Europe, dont le volume a augmenté de 155% au cours des dix dernières années et dont la part dans les importations nettes européennes est passée de 22,1% en 1997 à 30,2% en 2007.
Pour l’avenir prévisible, il semble bien que cette évolution devrait se poursuivre, grâce notamment au développement de la production et à la mise en service de divers projets d’exportation dans des pays qui sont généralement de nouveaux venus sur le marché international, comme l’Egypte, le Yémen ou l’Angola.
Pour l’avenir prévisible, il semble bien que cette évolution devrait se poursuivre, grâce notamment au développement de la production et à la mise en service de divers projets d’exportation dans des pays qui sont généralement de nouveaux venus sur le marché international, comme l’Egypte, le Yémen ou l’Angola.
La participation à l’Euro-Arab Gas Forum des ministres du Pétrole ou de l’Energie de ces trois
pays revêt pour cette raison une importance particulière et c’est avec beaucoup d’intérêt que leurs interlocuteurs européens attendent ce qu’ils diront sur leur stratégie gazière. La présence du ministre tunisien de l’Industrie et de l’Energie retiendra également l’attention compte tenu notamment des nouvelles découvertes gazières réalisées en Tunisie et de la possibilité que ce pays rejoigne le club des pays exportateurs de gaz.
pays revêt pour cette raison une importance particulière et c’est avec beaucoup d’intérêt que leurs interlocuteurs européens attendent ce qu’ils diront sur leur stratégie gazière. La présence du ministre tunisien de l’Industrie et de l’Energie retiendra également l’attention compte tenu notamment des nouvelles découvertes gazières réalisées en Tunisie et de la possibilité que ce pays rejoigne le club des pays exportateurs de gaz.
Pour info: http://www.arab-oil-gas.com
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