L'investissement direct étranger (IDE) est tombé en 2008 sous les 40 milliards d'euros dans les neuf pays méditerranéens partenaires de l'Union européenne plus la Libye, a annoncé jeudi le réseau Anima Investment Network.
"Si le nombre de projets d'IDE destinés aux dix pays Med (les neuf pays partenaires méditerranéens plus la Libye) n'a que légèrement reculé, les montants dédiés à ces projets tombent sous la barre des 40 milliards d'euros", selon un communiqué du réseau.
L'Europe est le principal émetteur avec 15 milliards d'euros, soit 37% du total des flux annualisés vers la région, devant les pays du Golfe en recul avec 7 milliards d'euros (17% du total 2008), selon le communiqué.
"2008 marque un net ralentissement après les records de 2006 et 2007 (755 projets représentant des flux de 68 milliards d'euros recensés en 2006 et 770 projets pour 61 milliards d'euros en 2007)", souligne Anima ajoutant que la tendance "ne devrait pas s'inverser en 2009".
"Ce recul est confirmé par la Cnuced, dont les données provisoires pour 2008 prévoient une diminution de 22% des flux d'IDE dans le monde, et de 17% environ dans la région Med (50 milliards de dollars)", poursuit le texte.
Toutefois, "alors que la croissance européenne sera négative en 2009, les industries du Nord ont tout intérêt à s'appuyer sur les avantages comparatifs du Sud pour encaisser le choc, alimentant aussi en retour la croissance de cette région émergente", estime Anima soulignant que la Banque mondiale attend une croissance de 3,9% pour les pays Med en 2009.
En 2008, le relatif effacement du Golfe résulte notamment de la fin du boom immobilier régional, tandis que les investissements dans le secteur de l'énergie se sont maintenus. Si le BTP, le tourisme et l'automobile restent les principaux pourvoyeurs d'emplois (76.000 emplois directs créés en 2008), "l'industrie légère s'impose comme un secteur dynamique aux retombées intéressantes pour le tissu économique local".
Anima, qui rassemble une quarantaine d'agences gouvernementales et de réseaux internationaux, coordonne un projet de trois ans cofinancé par la Commission européenne intitulé Invest in Med (2008-2011) pour développer l'investissement et les partenariats d'affaires. Ce projet bénéfice à neuf pays méditerranéens partenaires de l'UE (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Autorité palestinienne, Syrie, Tunisie).
"Si le nombre de projets d'IDE destinés aux dix pays Med (les neuf pays partenaires méditerranéens plus la Libye) n'a que légèrement reculé, les montants dédiés à ces projets tombent sous la barre des 40 milliards d'euros", selon un communiqué du réseau.
L'Europe est le principal émetteur avec 15 milliards d'euros, soit 37% du total des flux annualisés vers la région, devant les pays du Golfe en recul avec 7 milliards d'euros (17% du total 2008), selon le communiqué.
"2008 marque un net ralentissement après les records de 2006 et 2007 (755 projets représentant des flux de 68 milliards d'euros recensés en 2006 et 770 projets pour 61 milliards d'euros en 2007)", souligne Anima ajoutant que la tendance "ne devrait pas s'inverser en 2009".
"Ce recul est confirmé par la Cnuced, dont les données provisoires pour 2008 prévoient une diminution de 22% des flux d'IDE dans le monde, et de 17% environ dans la région Med (50 milliards de dollars)", poursuit le texte.
Toutefois, "alors que la croissance européenne sera négative en 2009, les industries du Nord ont tout intérêt à s'appuyer sur les avantages comparatifs du Sud pour encaisser le choc, alimentant aussi en retour la croissance de cette région émergente", estime Anima soulignant que la Banque mondiale attend une croissance de 3,9% pour les pays Med en 2009.
En 2008, le relatif effacement du Golfe résulte notamment de la fin du boom immobilier régional, tandis que les investissements dans le secteur de l'énergie se sont maintenus. Si le BTP, le tourisme et l'automobile restent les principaux pourvoyeurs d'emplois (76.000 emplois directs créés en 2008), "l'industrie légère s'impose comme un secteur dynamique aux retombées intéressantes pour le tissu économique local".
Anima, qui rassemble une quarantaine d'agences gouvernementales et de réseaux internationaux, coordonne un projet de trois ans cofinancé par la Commission européenne intitulé Invest in Med (2008-2011) pour développer l'investissement et les partenariats d'affaires. Ce projet bénéfice à neuf pays méditerranéens partenaires de l'UE (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Autorité palestinienne, Syrie, Tunisie).
AFP - le 13 mars 2009
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