Les ministres des Affaires étrangères des pays membres du "Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée" se réuniront les 3 et 4 novembre à Marseille pour adopter son mode de fonctionnement et arrêter les priorités pour 2009.
Les ministres des 43 Etats du partenariat euro-méditerranéen vont ainsi entériner le mandat, la structure et la gouvernance institutionnelle du Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée.
Cette réunion risque, relevent les observateurs, "de ne pas se dérouler selon ce qui a été convenu car déjà marquée par une divergence entre les deux parties des deux rives compte tenu de la demande de la Ligue arabe d'y participer à part entière alors qu'Israel a apposé un veto à cette demande".
L'autre sujet sur lequel les partenaires n'ont pas encore tranché concerne le choix du pays ou sera fixé le siège du secrétariat du Processus Barcelone: Union pour la Méditerranée.
Les candidatures de la Tunisie, de Malte et de l'Espagne étant deja sur la table.
Sur ces deux questions, la commissaire en charge des Relations extérieures et de la Pev, Benita Ferrero Waldner a déclaré lors d'un breifing avec la presse que les partenaires trouveront "sûrement les solutions adéquates". Les ministres décideront du mandat et de la gouvernance de la nouvelle structure institutionnelle, du fonctionnement de la coprésidence et de la composition, de l'implantation du siège et du financement du secrétariat, en tenant compte des propositions soumises par les partenaires concernés. L
a nouvelle architecture proposée reposera sur les fondations et structures existantes du processus de Barcelone, souligne la Commission, selon laquelle les projets sélectionnés favoriseront la croissance, l'emploi, la cohésion régionale et l'intégration socio-économique.
Le sommet de Paris a déjà recensé un certain nombre de domaines clés: dépollution de la Méditerranée, autoroutes de la mer et terrestres, protection civile, plan solaire méditerranéen, université euro-méditerranéenne et initiative méditerranéenne de développement des entreprises.
Après approbation des ministres, le secrétariat cherchera le financement supplémentaire nécessaire qui viendra compléter les dotations budgétaires traditionnelles existantes. Ces fonds, rappelle-t-on, devraient provenir du secteur privé, d'institutions financières internationales et de coopérations bilatérales ainsi que de contributions des Etats membres de l'UE et des partenaires méditerranéens.
Des réunions ministérielles sont en outre prévues l'année prochaine pour les secteurs: transports, enseignement supérieur, environnement, commerce, justice, liberté et sécurité, économie et finances, développement durable et renforcement du rôle de la femme dans la société.
Cette initiative, lancée au sommet de Paris le 13 juillet, vise à insuffler une nouvelle dynamique politique aux relations qu'entretient l'UE avec ses partenaires méditerranéens (...) rappelle la Commission
Latribune-online.com - le 1 novembre 2008
Latribune-online.com - le 1 novembre 2008
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