Un consensus s'est dégagé au cours de la réunion ministérielle
Un «consensus général» s'est dégagé pour que Barcelone héberge le siège de l'Union pour la Méditerranée (UPM) au cours d'une réunion ministérielle à Marseille (Sud), a déclaré mardi un diplomate espagnol en précisant qu'il n'y avait pas encore «d'accord officiel».
Il y a un consensus général en faveur de Barcelone comme siège», a indiqué ce diplomate espagnol à l'AFP. «D'un point de vue diplomatique, toutefois, il n'y a pas d'accord tant qu'il n'est pas officiel», a-t-il dit. «Ce qu'il y a, c'est un large consensus» obtenu à l'issue de réunions informelles, a-t-il poursuivi.
«C'est un pré-accord», a-t-il précisé, ajoutant: «Ce n'est pas un document officiel». Le diplomate en chef de l'Union européenne, l'Espagnol Javier Solana, s'est déclaré «heureux» mardi de voir qu'un consensus s'est dégagé pour que Barcelone héberge le siège de l'Union pour la Méditerranée (UPM) au cours d'une réunion ministérielle à Marseille (sud). «Oui, je suis heureux de le dire», a déclaré M. Solana à des journalistes qui lui demandaient si Barcelone (nord-est de l'Espagne) obtiendrait le siège de l'UPM. «C'est une grande joie pour moi», a-t-il ajouté.
Un diplomate espagnol avait déclaré auparavant à l'AFP qu'il y avait un «consensus général» en faveur de Barcelone mais pas encore «d'accord officiel». La décision officielle devait être annoncée mardi en début d'après-midi lors d'une conférence de presse de la coprésidence franco-égyptienne.
Parmi les candidats figure, outre Barcelone, La Valette. Certains pays de la rive Sud insistaient quant à eux pour un secrétariat sur leur rive.Une diplomate marocaine a expliqué qu'«en contrepartie du siège au Nord, le secrétariat général reviendrait au Sud».
En revanche, les ministres peinaient toujours à trouver un consensus sur le statut de la Ligue Arabe. «Tous les pays arabes ont dit qu'il fallait une participation pleine et entière de la Ligue Arabe», a dit la même diplomate.Traditionnellement, la Ligue Arabe participe aux réunions des ministres des Affaires étrangères euro-méditerranéens, mais désormais elle et les pays arabes en veulent plus, au grand dam des Israéliens.
Malgré les espoirs de dépassement des clivages qui asphyxiaient le précédent partenariat euro-méditerranéen, rien ou presque n'a avancé en trois mois. Le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos a présenté début octobre la candidature de Barcelone, où a été lancé en 1995 le processus du même nom.
Tunis, pourtant soutenu par la présidence française, a renoncé vendredi à sa candidature. Les chefs de la diplomatie de l'Union européenne et du pourtour de la Méditerranée avaient entamé leurs discussions lundi soir au palais du Pharo, à Marseille. Le sommet de Paris du 13 juillet qui avait donné naissance à l'UPM avait renvoyé à cette réunion toutes les questions de «gouvernance» et notamment la localisation du siège.
La Ligue arabe et Israël
Un consensus ministériel s'est dégagé mardi pour que l'Union pour la Méditerranée siège à Barcelone et que la Ligue Arabe en soit membre à part entière en contrepartie d'un secrétariat général adjoint pour Israël, selon des sources diplomatiques concordantes. «Il y a un accord sur tous les points», a déclaré à la presse un diplomate proche de la présidence française de l'Union européenne. «L'annonce va être faite tout à l'heure», a-t-il dit.
Selon une source diplomatique israélienne, «il y a un accord pour que le secrétariat général de l'Union pour la Méditerranée ait cinq adjoints : trois européens et deux du sud, dont Israël». En contrepartie, Israël accepte que la Ligue Arabe puisse participer à l'UPM en tant que membre à part entière, une demande des pays arabes.
«C'est un compromis», a-t-on ajouté de même source. Le diplomate en chef de l'Union européenne Javier Solana s'était déclaré auparavant «heureux» de voir qu'un consensus s'était dégagé pour que Barcelone héberge le siège de l'UPM au cours d'une réunion ministérielle à Marseille (sud).
Par AFP - 5 novembre 2008
Par AFP - 5 novembre 2008
Solana confirme le consensus sur le siège à Barcelone
Oui, je suis heureux de le dire", a déclaré M. Solana à des journalistes qui lui demandaient si Barcelone (nord-est de l'Espagne) obtiendrait le siège de l'UPM. "C'est une grande joie pour moi", a-t-il ajouté.
Un diplomate espagnol avait déclaré auparavant à l'AFP qu'il y avait un "consensus général" en faveur de Barcelone mais pas encore "d'accord officiel".La décision officielle devrait être annoncée mardi en début d'après-midi lors d'une conférence de presse de la co-présidence franco-égyptienne.
Parmi les candidats figure, outre Barcelone, La Valette. Certains pays de la rive Sud insistaient quant à eux pour un secrétariat sur leur rive.
Une diplomate marocaine a expliqué qu'"en contrepartie du siège au Nord, le secrétariat général reviendrait au Sud". En revanche, les ministres peinaient toujours à trouver un consensus sur le statut de la Ligue arabe. "Tous les pays arabes ont dit qu'il fallait une participation pleine et entière de la Ligue arabe", a dit la même diplomate.
Traditionnellement, la Ligue arabe participe aux réunions des ministres des Affaires étrangères euro-méditerranéens, mais désormais elle et les pays arabes en veulent plus, au grand dam des Israéliens.Malgré les espoirs de dépassement des clivages qui asphyxiaient le précédent partenariat euro-méditerranéen, rien ou presque n'a avancé en trois mois.
Le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos a présenté début octobre la candidature de Barcelone, où a été lancé en 1995 le processus du même nom. Tunis, pourtant soutenu par la présidence française, a renoncé vendredi à sa candidature.
Les chefs de la diplomatie de l'Union européenne et du pourtour de la Méditerranée avaient entamé leurs discussions lundi soir au palais du Pharo, à Marseille.
Le Sommet de Paris du 13 juillet qui avait donné naissance à l'UPM avait renvoyé à cette réunion toutes les questions de "gouvernance" et notamment la localisation du siège.
Par AFP - 5 novembre 2008
Par AFP - 5 novembre 2008
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