Catherine Ashton, haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, et Štefan Füle, commissaire européen chargé de l’élargissement et de la politique de voisinage, ont lancé aujourd’hui une Politique européenne de voisinage (PEV) « innovante et ambitieuse », bénéficiant d’un nouveau financement de plus de 1,2 milliard d’euros. Cette nouvelle enveloppe porte le total à 7 milliards d’euros et renforce l’engagement déterminé de l’UE en faveur de ses voisins.
La proposition faite aujourd'hui par le Service européen pour l'action extérieure et la Commission européenne aux États membres et au Parlement européen présente les principales priorités et les grands axes de la nouvelle stratégie PEV. Celle-ci cherche à renforcer les relations individuelles et régionales entre l'UE et les pays de son voisinage par le biais d’une approche « plus de financement pour plus de réformes » – c’est-à-dire que plus de fonds sont libérés, mais avec une responsabilité mutuelle accrue.
Outre les 5,7 milliards d’euros déjà alloués pour la période 2011-2013, un financement supplémentaire de 1,24 milliard d’euros a été libéré à partir d’autres ressources existantes. Il sera désormais affecté au soutien de la PEV, a déclaré Mme Ashton.
De plus, elle a affirmé que le Conseil européen avait accepté sa proposition qui vise à augmenter de 1 milliard d’euros le mandat de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour la région du sud de la Méditerranée, pour la même période. Pour sa part, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a également soutenu la demande de Mme Ashton visant à élargir ses opérations dans les pays du sud de la Méditerranée, en commençant par l’Égypte. Toutes deux s'attendent à ce que les volumes annuels des mandats atteignent environ 2,5 milliards d'euros d'ici 2013.
À l’annonce de la révision de la politique, la haute représentante Catherine Ashton a indiqué combien la région du voisinage était importante pour l’Union européenne, en citant les premières lignes du document : « À l'est et au sud de l'Union européenne (UE) se trouvent seize pays dont les espoirs et les perspectives d'avenir ont des retentissements directs et significatifs pour l'UE. »
« Étant donné le nombre de nos voisins engagés dans un processus de changement démocratique », a-t-elle continué, « cette révision est plus importante que jamais. Il est crucial que l’UE offre une réponse globale à ses voisins et construise avec eux des partenariats durables. »
La haute représentante a décrit la nouvelle approche comme « un partenariat entre des populations qui vise à promouvoir et à soutenir le développement d’une démocratie solide et de la prospérité économique chez nos voisins ». Elle a souligné que la politique ne proposait pas une réponse unique mais bien des solutions sur mesure. Elle a précisé par la même occasion que l'UE libèrerait des fonds pour ses partenaires des pays voisins « afin de soutenir, à leur rythme, les réformes politiques et économiques qu’ils souhaitent entreprendre.»
Le commissaire Štefan Füle a mis l’accent sur le fait que beaucoup de voisins européens s’étaient engagés dans un processus de transformation qui devrait les aider à devenir des sociétés plus démocratiques et prospères. « L’UE doit offrir une réponse déterminée et ambitieuse, au travers d’une nouvelle approche de la PEV. Elle doit tirer les enseignements de ses expériences passées et s’attaquer aux défis d’un voisinage en pleine mutation. »
Il a, lui aussi, insisté sur le degré de différenciation très élevé, qui permet à chaque partenaire de développer des liens avec l'UE « dans la mesure des ses aspirations, de ses besoins et de ses capacités personnelles ».
« Pour bénéficier d’un soutien accru de l’UE, les pays voisins doivent répondre à certaines conditions », a expliqué M. Füle. « Tout dépend des progrès réalisés dans la construction et la consolidation de la démocratie et du respect de l’État de droit. Plus un pays entreprend des réformes internes et avance vite dans cette voie, plus il bénéficie du soutien de l’UE. »
La nouvelle PEV est basée sur les réalisations de la Politique européenne de voisinage depuis son lancement initial en 2004. Elle offre de nouveaux types de soutien à davantage de sections de la société et introduit des mesures supplémentaires incitant à poursuivre les réformes.
La communication d’aujourd’hui est le couronnement d’une révision approfondie et de consultations avec des gouvernements et organisations de la société civile, tant au sein de l'UE que dans les 16 pays partenaires de la PEV, à l'Est et au Sud. Elle participe au développement du « partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée avec le Sud de la Méditerranée », conclu en mars 2011, en réponse directe au soulèvement et aux aspirations démocratiques de l'Afrique du Nord. Enfin, elle se fonde également sur le Partenariat oriental lancé en 2009.
Par ENPI Info Centre - le 25 mai 2011
communiqué de presse :
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/643&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en
La proposition faite aujourd'hui par le Service européen pour l'action extérieure et la Commission européenne aux États membres et au Parlement européen présente les principales priorités et les grands axes de la nouvelle stratégie PEV. Celle-ci cherche à renforcer les relations individuelles et régionales entre l'UE et les pays de son voisinage par le biais d’une approche « plus de financement pour plus de réformes » – c’est-à-dire que plus de fonds sont libérés, mais avec une responsabilité mutuelle accrue.
Outre les 5,7 milliards d’euros déjà alloués pour la période 2011-2013, un financement supplémentaire de 1,24 milliard d’euros a été libéré à partir d’autres ressources existantes. Il sera désormais affecté au soutien de la PEV, a déclaré Mme Ashton.
De plus, elle a affirmé que le Conseil européen avait accepté sa proposition qui vise à augmenter de 1 milliard d’euros le mandat de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour la région du sud de la Méditerranée, pour la même période. Pour sa part, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a également soutenu la demande de Mme Ashton visant à élargir ses opérations dans les pays du sud de la Méditerranée, en commençant par l’Égypte. Toutes deux s'attendent à ce que les volumes annuels des mandats atteignent environ 2,5 milliards d'euros d'ici 2013.
À l’annonce de la révision de la politique, la haute représentante Catherine Ashton a indiqué combien la région du voisinage était importante pour l’Union européenne, en citant les premières lignes du document : « À l'est et au sud de l'Union européenne (UE) se trouvent seize pays dont les espoirs et les perspectives d'avenir ont des retentissements directs et significatifs pour l'UE. »
« Étant donné le nombre de nos voisins engagés dans un processus de changement démocratique », a-t-elle continué, « cette révision est plus importante que jamais. Il est crucial que l’UE offre une réponse globale à ses voisins et construise avec eux des partenariats durables. »
La haute représentante a décrit la nouvelle approche comme « un partenariat entre des populations qui vise à promouvoir et à soutenir le développement d’une démocratie solide et de la prospérité économique chez nos voisins ». Elle a souligné que la politique ne proposait pas une réponse unique mais bien des solutions sur mesure. Elle a précisé par la même occasion que l'UE libèrerait des fonds pour ses partenaires des pays voisins « afin de soutenir, à leur rythme, les réformes politiques et économiques qu’ils souhaitent entreprendre.»
Le commissaire Štefan Füle a mis l’accent sur le fait que beaucoup de voisins européens s’étaient engagés dans un processus de transformation qui devrait les aider à devenir des sociétés plus démocratiques et prospères. « L’UE doit offrir une réponse déterminée et ambitieuse, au travers d’une nouvelle approche de la PEV. Elle doit tirer les enseignements de ses expériences passées et s’attaquer aux défis d’un voisinage en pleine mutation. »
Il a, lui aussi, insisté sur le degré de différenciation très élevé, qui permet à chaque partenaire de développer des liens avec l'UE « dans la mesure des ses aspirations, de ses besoins et de ses capacités personnelles ».
« Pour bénéficier d’un soutien accru de l’UE, les pays voisins doivent répondre à certaines conditions », a expliqué M. Füle. « Tout dépend des progrès réalisés dans la construction et la consolidation de la démocratie et du respect de l’État de droit. Plus un pays entreprend des réformes internes et avance vite dans cette voie, plus il bénéficie du soutien de l’UE. »
La nouvelle PEV est basée sur les réalisations de la Politique européenne de voisinage depuis son lancement initial en 2004. Elle offre de nouveaux types de soutien à davantage de sections de la société et introduit des mesures supplémentaires incitant à poursuivre les réformes.
La communication d’aujourd’hui est le couronnement d’une révision approfondie et de consultations avec des gouvernements et organisations de la société civile, tant au sein de l'UE que dans les 16 pays partenaires de la PEV, à l'Est et au Sud. Elle participe au développement du « partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée avec le Sud de la Méditerranée », conclu en mars 2011, en réponse directe au soulèvement et aux aspirations démocratiques de l'Afrique du Nord. Enfin, elle se fonde également sur le Partenariat oriental lancé en 2009.
Par ENPI Info Centre - le 25 mai 2011
communiqué de presse :
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/643&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en
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