Le gouvernement tunisien de transition a élaboré un plan de développement économique et social nécessitant des investissements de 125 milliards de dollars sur cinq ans, dont 25 milliards seraient financés par l'aide internationale promise au G8, a indiqué samedi à l'AFP un de ses porte-parole.
"Ce programme chiffre les besoins pendant cinq ans à hauteur de 125 milliards de dollars, dont 100 milliards d'effort national devant être fourni par la Tunisie et 25 milliards qui seront financés par l'aide internationale que nous avons sollicitée" au sommet du G8 en soutien à ce programme, a détaillé le porte-parole du Premier ministère, Moez Sinaoui.
Au G8 à Deauville, le président français Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi un paquet financier de 40 milliards de dollars pour soutenir le "printemps arabe", sans détailler la part qui reviendrait à la Tunisie. Son montant doit être décidée en juillet, a rappelé M. Sinaoui.
Ce plan de 125 milliards de dollars "est un projet, il faut encore aller dans le détail, identifier les besoins", notamment en matière d'infrastructures, d'emploi, et de soutien des PME, a-t-il ajouté, en se disant optimiste sur la capacité de la Tunisie à dégager par ses propres moyens 100 milliards de dollars d'investissements sur les cinq prochaines années.
Le gouvernement tunisien de transition compte engager prochainement des concertations sur ce programme avec les forces politiques et sociales du pays.
La Tunisie, qui s'est débarrassée en janvier du régime autoritaire de Zine El Abidine Ben Ali, anticipe cette année un net ralentissement économique cette année avec une croissance de 0% à 1% à peine, en raison notamment de la crise du secteur du tourisme.
Le gouvernement redoute que le chômage, autour de 13% de la population active en 2010, monte aux alentours de 20%.
AFP - Dimanche 29 mai 2011
"Ce programme chiffre les besoins pendant cinq ans à hauteur de 125 milliards de dollars, dont 100 milliards d'effort national devant être fourni par la Tunisie et 25 milliards qui seront financés par l'aide internationale que nous avons sollicitée" au sommet du G8 en soutien à ce programme, a détaillé le porte-parole du Premier ministère, Moez Sinaoui.
Au G8 à Deauville, le président français Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi un paquet financier de 40 milliards de dollars pour soutenir le "printemps arabe", sans détailler la part qui reviendrait à la Tunisie. Son montant doit être décidée en juillet, a rappelé M. Sinaoui.
Ce plan de 125 milliards de dollars "est un projet, il faut encore aller dans le détail, identifier les besoins", notamment en matière d'infrastructures, d'emploi, et de soutien des PME, a-t-il ajouté, en se disant optimiste sur la capacité de la Tunisie à dégager par ses propres moyens 100 milliards de dollars d'investissements sur les cinq prochaines années.
Le gouvernement tunisien de transition compte engager prochainement des concertations sur ce programme avec les forces politiques et sociales du pays.
La Tunisie, qui s'est débarrassée en janvier du régime autoritaire de Zine El Abidine Ben Ali, anticipe cette année un net ralentissement économique cette année avec une croissance de 0% à 1% à peine, en raison notamment de la crise du secteur du tourisme.
Le gouvernement redoute que le chômage, autour de 13% de la population active en 2010, monte aux alentours de 20%.
AFP - Dimanche 29 mai 2011
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