La Banque mondiale a annoncé mardi qu'elle allait promettre lors du sommet du G8 qui s'ouvre jeudi jusqu'à six milliards de dollars de financements pour l'Egypte et la Tunisie, à la condition que ces deux pays poursuivent les réformes de leur système politique et économique.
Ces 4,5 milliards de dollars pour l'Egypte et 1,5 milliard de dollars pour la Tunisie, qui intègrent des financements déjà annoncés, seraient versées sur deux ans, en fonction du rythme et de l'étendue des réformes, a indiqué le président de la Banque mondiale Robert Zoellick dans un communiqué.
Ces deux pays, où des révoltes populaires ont renversé cet hiver les présidents respectifs qui régnaient sans partage depuis environ un quart de siècle, sont l'objet de toute l'attention de la communauté internationale.
Nous travaillons en étroite collaboration avec le FMI [Fonds monétaire international] et les autres banques multilatérales de développement sur une approche intégrée pour essayer de stabiliser puis moderniser les économies de la région, a expliqué M. Zoellick.
Et ces efforts conjoints seront le sujet des discussions que nous aurons avec le Groupe des Huit, dont les chefs d'Etat et de gouvernement doivent se retrouver jeudi à Deauville (France), a poursuivi le président de la Banque mondiale.
J'espère montrer à quel point la croissance dans toute l'Afrique du Nord ainsi qu'au Proche et au Moyen-Orient est liée la réussite économique de la Tunisie et de l'Egypte, a-t-il expliqué.
La Banque mondiale a indiqué avoir abaissé sa prévision de croissance pour la région, à 3,6% en 2011 contre 5% auparavant estimé.
Cela est principalement dû à une forte baisse de l'activité économique tunisienne et égyptienne mais aussi à une croissance moins importante chez les exportateurs de pétrole, a précisé l'institution de Washington.
Interrogé sur ses rapports avec les gouvernements en place à Tunis et au Caire, M. Zoellick a indiqué qu'il comptait collaborer pleinement avec eux jusqu'aux élections prévues dans ces deux pays à l'automne.
Nous reconnaissons qu'il y a un processus de transition, a-t-il expliqué, disant que la Banque mondiale voulait, pour cette raison, travailler avec souplesse dans ces pays.
Les réformes demandées comprennent une démocratisation du système politique, une ouverture de l'appareil d'Etat à plus de transparence, un développement économique qui profite plus largement (régions déshéritées, femmes), des mesures spécifiques pour le marché du travail et l'accélération de la croissance du secteur privé, principal moteur de la création d'emplois et de l'innovation.
Dans le détail, l'Egypte doit recevoir un milliard de dollars par an pour renforcer son budget, 200 millions de dollars pour les infrastructures, un milliard de dollars de plus sur des projets déjà financés par la Banque, en plus des quelques 1,3 milliard de dollars déjà prévus.
La Tunisie recevrait un milliard de dollars en soutien de son budget et de ses projets d'investissements, 400 millions de dollars de la Société financière internationale (qui aide le secteur privé) et des garanties de 100 millions de dollars de l'Agence multilatérale de garantie des investissements.
AFP & Romandie.com - le 24 mai 2011
Ces 4,5 milliards de dollars pour l'Egypte et 1,5 milliard de dollars pour la Tunisie, qui intègrent des financements déjà annoncés, seraient versées sur deux ans, en fonction du rythme et de l'étendue des réformes, a indiqué le président de la Banque mondiale Robert Zoellick dans un communiqué.
Ces deux pays, où des révoltes populaires ont renversé cet hiver les présidents respectifs qui régnaient sans partage depuis environ un quart de siècle, sont l'objet de toute l'attention de la communauté internationale.
Nous travaillons en étroite collaboration avec le FMI [Fonds monétaire international] et les autres banques multilatérales de développement sur une approche intégrée pour essayer de stabiliser puis moderniser les économies de la région, a expliqué M. Zoellick.
Et ces efforts conjoints seront le sujet des discussions que nous aurons avec le Groupe des Huit, dont les chefs d'Etat et de gouvernement doivent se retrouver jeudi à Deauville (France), a poursuivi le président de la Banque mondiale.
J'espère montrer à quel point la croissance dans toute l'Afrique du Nord ainsi qu'au Proche et au Moyen-Orient est liée la réussite économique de la Tunisie et de l'Egypte, a-t-il expliqué.
La Banque mondiale a indiqué avoir abaissé sa prévision de croissance pour la région, à 3,6% en 2011 contre 5% auparavant estimé.
Cela est principalement dû à une forte baisse de l'activité économique tunisienne et égyptienne mais aussi à une croissance moins importante chez les exportateurs de pétrole, a précisé l'institution de Washington.
Interrogé sur ses rapports avec les gouvernements en place à Tunis et au Caire, M. Zoellick a indiqué qu'il comptait collaborer pleinement avec eux jusqu'aux élections prévues dans ces deux pays à l'automne.
Nous reconnaissons qu'il y a un processus de transition, a-t-il expliqué, disant que la Banque mondiale voulait, pour cette raison, travailler avec souplesse dans ces pays.
Les réformes demandées comprennent une démocratisation du système politique, une ouverture de l'appareil d'Etat à plus de transparence, un développement économique qui profite plus largement (régions déshéritées, femmes), des mesures spécifiques pour le marché du travail et l'accélération de la croissance du secteur privé, principal moteur de la création d'emplois et de l'innovation.
Dans le détail, l'Egypte doit recevoir un milliard de dollars par an pour renforcer son budget, 200 millions de dollars pour les infrastructures, un milliard de dollars de plus sur des projets déjà financés par la Banque, en plus des quelques 1,3 milliard de dollars déjà prévus.
La Tunisie recevrait un milliard de dollars en soutien de son budget et de ses projets d'investissements, 400 millions de dollars de la Société financière internationale (qui aide le secteur privé) et des garanties de 100 millions de dollars de l'Agence multilatérale de garantie des investissements.
AFP & Romandie.com - le 24 mai 2011
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