Hier, la Commission européenne a salué la décision par le Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne en vue d’autoriser l’ouverture de négociations commerciales avec l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie, dès finalisation du processus préparatoire nécessaire.
Cette décision mandate la Commission européenne pour engager des négociations visant à établir des zones de libre-échange approfondies et complètes (DCFTA).À la différence des relations commerciales actuelles entre l’UE et ces pays, les DCFTA iront au-delà de la simple suppression des droits de douane, l’objectif étant de prendre en compte toutes les questions réglementaires en rapport avec le commerce, telles que la protection des investissements et les marchés publics.
« Ce que nous offrons à l’Égypte, à la Jordanie, au Maroc et à la Tunisie, c’est l’intégration économique progressive dans le marché unique de l’Union européenne. Nous souhaitons ainsi en améliorer les conditions d’accès pour ces quatre membres de l’OMC, maintenant qu’ils s’engagent dans un processus de réforme démocratique et économique »,a déclaré Karel De Gucht, commissaire européen chargé du commerce.« Notre porte est ouverte à d’autres partenaires du Sud de la Méditerranée, une fois les mêmes conditions remplies. »
Les futures zones de libre-échange approfondies et complètes s’inscriront dans le cadre des accords euro-méditerranéens d’association déjà existants, et couvriront tout un ensemble de domaines de réglementation d’intérêt commun, tels que la facilitation des échanges, les obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la protection des investissements, les marchés publics et la politique de concurrence.Les différentes priorités en matière de réglementation et de développement économique de nos partenaires du Sud de la Méditerranée seront prises en considération au cours des négociations.
L’ouverture de négociations commerciales vise à améliorer les possibilités d’accès aux marchés de l’Égypte, de la Jordanie, du Maroc et de la Tunisie.Les négociations visent en outre à favoriser le processus de réformes économiques entrepris dans ces pays.
L’UE accordera aussi une attention particulière aux mesures qui peuvent renforcer l’intégration économique régionale, notamment le processus lancé chez ces quatre partenaires du Sud de la Méditerranée dans le cadre de l’accord d’Agadir, un accord de libre-échange entre l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie.
L’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie sont membres de l’OMC et sont déjà en train de mettre en place des zones de libre-échange avec l’UE grâce aux accords d’association euro-méditerranéens qui ont été passés ces dernières années.Ces accords, qui couvrent essentiellement les échanges de marchandises, sont ou ont été complétés d’un certain nombre de négociations supplémentaires portant sur la libéralisation de l’agriculture, la transformation des produits de l’agriculture et de la pêche et la libéralisation du commerce des services et du droit d’établissement, mettant ainsi en place des mécanismes de règlement bilatéral des litiges qui ont trait aux questions commerciales, à l’évaluation de la conformité et à l’acceptation des produits industriels.
L’objectif principal des futures négociations visant à établir des zones de libre-échange approfondies et complètes consiste donc à intégrer progressivement les économies de ces partenaires dans le marché unique de l’UE.
L’engagement de chacun de ces partenaires de procéder à la mise en œuvre d’un rapprochement important des réglementations, de même que leurs intérêts et leurs priorités dans les négociations à venir, seront évalués au cas par cas, au cours d’un processus préparatoire approfondi qui sera lancé au début de l’année 2012.
Par ENPI Info Centre
Pour en savoir plus
- Communiqué de presse
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/1545&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
Cette décision mandate la Commission européenne pour engager des négociations visant à établir des zones de libre-échange approfondies et complètes (DCFTA).À la différence des relations commerciales actuelles entre l’UE et ces pays, les DCFTA iront au-delà de la simple suppression des droits de douane, l’objectif étant de prendre en compte toutes les questions réglementaires en rapport avec le commerce, telles que la protection des investissements et les marchés publics.
« Ce que nous offrons à l’Égypte, à la Jordanie, au Maroc et à la Tunisie, c’est l’intégration économique progressive dans le marché unique de l’Union européenne. Nous souhaitons ainsi en améliorer les conditions d’accès pour ces quatre membres de l’OMC, maintenant qu’ils s’engagent dans un processus de réforme démocratique et économique »,a déclaré Karel De Gucht, commissaire européen chargé du commerce.« Notre porte est ouverte à d’autres partenaires du Sud de la Méditerranée, une fois les mêmes conditions remplies. »
Les futures zones de libre-échange approfondies et complètes s’inscriront dans le cadre des accords euro-méditerranéens d’association déjà existants, et couvriront tout un ensemble de domaines de réglementation d’intérêt commun, tels que la facilitation des échanges, les obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la protection des investissements, les marchés publics et la politique de concurrence.Les différentes priorités en matière de réglementation et de développement économique de nos partenaires du Sud de la Méditerranée seront prises en considération au cours des négociations.
L’ouverture de négociations commerciales vise à améliorer les possibilités d’accès aux marchés de l’Égypte, de la Jordanie, du Maroc et de la Tunisie.Les négociations visent en outre à favoriser le processus de réformes économiques entrepris dans ces pays.
L’UE accordera aussi une attention particulière aux mesures qui peuvent renforcer l’intégration économique régionale, notamment le processus lancé chez ces quatre partenaires du Sud de la Méditerranée dans le cadre de l’accord d’Agadir, un accord de libre-échange entre l’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie.
L’Égypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie sont membres de l’OMC et sont déjà en train de mettre en place des zones de libre-échange avec l’UE grâce aux accords d’association euro-méditerranéens qui ont été passés ces dernières années.Ces accords, qui couvrent essentiellement les échanges de marchandises, sont ou ont été complétés d’un certain nombre de négociations supplémentaires portant sur la libéralisation de l’agriculture, la transformation des produits de l’agriculture et de la pêche et la libéralisation du commerce des services et du droit d’établissement, mettant ainsi en place des mécanismes de règlement bilatéral des litiges qui ont trait aux questions commerciales, à l’évaluation de la conformité et à l’acceptation des produits industriels.
L’objectif principal des futures négociations visant à établir des zones de libre-échange approfondies et complètes consiste donc à intégrer progressivement les économies de ces partenaires dans le marché unique de l’UE.
L’engagement de chacun de ces partenaires de procéder à la mise en œuvre d’un rapprochement important des réglementations, de même que leurs intérêts et leurs priorités dans les négociations à venir, seront évalués au cas par cas, au cours d’un processus préparatoire approfondi qui sera lancé au début de l’année 2012.
Par ENPI Info Centre
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http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/1545&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
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