La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), qui étend actuellement ses opérations aux pays arabes, a promis mercredi de maintenir un niveau élevé d'investissements cette année en dépit des turbulences économiques.
Ses financements dans les pays d'Europe de l'Est et l'Union soviétique ont atteint 9,05 milliards d'euros l'an dernier, pour 380 projets, contre 9 milliards en 2010.
Malgré cette modeste progression, il s'agit d'un nouveau record, a souligné la Berd, qui avait été créée en 1991 pour favoriser la transition des pays de l'Est vers l'économie de marché après l'effondrement du bloc soviétique.
La Banque dit être bien placée pour assurer un haut niveau d'investissements, avec un bilan solide et une note "AAA" attribuée par les agences de notation.
"En 2012, nous allons continuer à fournir un niveau élevé de soutien aux pays couverts par nos opérations, dans un environnement économique de plus en plus incertain", a déclaré le directeur financier Manfred Schepers, cité dans un communiqué.
La Berd, qui a décidé d'intégrer dans ses rangs l'Egypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie, va pouvoir réaliser cette année ses premiers investissements dans les pays arabes.
Jusqu'ici concentrée sur les pays de l'Est, sur une vaste région allant des Balkans à l'Asie centrale, elle a vu l'an dernier sa mission étendue au sud de la Méditerranée afin de soutenir l'émergence des démocraties arabes.
L'institution attend des gains réalisés de plus de 800 millions d'euros pour 2011 mais prévient que son bénéfice net sera inférieur en raison de la baisse des marchés boursiers dans la région.
Elle avait renoué avec les bénéfices l'an dernier après avoir enregistré une perte en 2009.
Par les Echos.fr
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