La présentation du rapport de la Coface s’est faite à Paris, en marge de laquelle, le Directeur général de Maersk Maghreb, Laurent Bresson a déclaré : « Là où on a vu des heurts et des violences, on a eu de vrais problèmes » faisant référence à la situation des pays en proies aux soulèvements populaires, où l’activité de Maersk a connu une véritable turbulence, s’illustrant par des baisses consistantes de 5 pc en Tunisie, - 7,5 pc en Égypte, -12 pc en Syrie et - 73 pc en Libye.
Au Maroc, en l’année charnière de 2011, l’activité a crû de 6% affirme Laurent Bresson qui s’exprimait lors d’une table ronde sur les « conséquences économiques des réveils arabes ». Les réformes initiées par le souverain ont anticipé toute revendication.
A noter que dans son rapport rendu sur le "risque pays 2012", la Coface a confirmé que les effets directs et indirects sur l'économie, des soulèvements arabes, ont été "limités" dans le cas du Maroc.
Cet organisme étatique Français spécialisé dans l'assurance-crédit et la gestion des garanties publiques des créances à l'export, a ainsi maintenu la note A4, inchangée depuis 2009, pour le Maroc, aussi bien pour l'évaluation risque-pays que pour l'environnement des affaires, classant le royaume au même rang que l'Espagne et l'Italie.
Source - eMarrakech
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