Un centre d'alerte aux tsunamis en Méditerranée verra le jour à la mi-2012. Marie-Luce Penchard, ministre de l'outremer l'a annoncé ce mardi, lors de la séance des questions au gouvernement. Elle avait été interpellée par Roland Couteau, sénateur socialiste de l'Aude, qui a réalisé un rapport en 2007 sur les risques de tsunami sur les côtes françaises.
Le futur centre d'alerte sera créé à Bruyère-le-Châtel (Essonne) où se trouve un centre du Commissariat à l'énergie atomique. Le CEA sera impliqué dans la création du nouveau centre. « Le Commissariat à l’énergie atomique intervient en partenariat avec le CNRS et avec le service océanographique de la Marine nationale pour (le)créer »,
a dit Marie-Luce Penchard.
Son budget, d'un montant de 14M€, sera assuré pour moitié par le ministère de l'intérieur. Une cartographie des risques sera établie. « Pour organiser une alerte descendante, il faut déterminer les zones les plus vulnérables et définir les plans d’évacuation adéquat », a souligné Marie-Luce Penchard. Trois sites pilotes seront choisis dont un près de Leucate (Aude).
Dans son rapport, Roland Courteau avait estimé que le risque est « réel en Méditerranée », car, rappelait-il, quelque 10 % des tsunamis, qui ont été observés dans le monde, « ont eu lieu en Méditerranée ». « Il serait imprudent de ne pas tenir compte de ce type de risque », vient-il de déclarer à Midi Libre. Et d'ajouter que l'Océan indien était considéré comme une zone à faible risque jusqu'au tsunami de 2004 qui a fait des centaines de milliers de victimes.
Selon Roland Courteau, les derniers épisodes catastrophiques ne sont pas si anciens en Méditerranée. Ainsi, en 1908, suite à un tremblement de terre à Messine (Italie), un tsunami avait fait 40 000 morts sur les rives touchées.« En 2003, un séisme s'est produit au large de l'Algérie, déclenchant un tsunami qui a provoqué une vague de 3 mètres sur les Baléares , et une vague de 30 cm qui est arrivée la nuit sur nos côtes. »
Le sénateur audois a également établi des simulations. Dans le cadre d’un séisme de magnitude modérée qui se produirait dans le coeur du golfe du Lion, cela créerait une vague de 1,5 m sur le Roussillon comme à Frontignan. Enfin, si l'annonce de Marie-Luce Penchard le satisfait, il rappelle que la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco avait fixé à fin 2010 la création d’un centre d’alerte partout. « Nous avons donc pris du retard. Je veillerai à ce que le futur centre ne soit pas retardé davantage », prévient-il.
Source Midilibre.com
Le futur centre d'alerte sera créé à Bruyère-le-Châtel (Essonne) où se trouve un centre du Commissariat à l'énergie atomique. Le CEA sera impliqué dans la création du nouveau centre. « Le Commissariat à l’énergie atomique intervient en partenariat avec le CNRS et avec le service océanographique de la Marine nationale pour (le)créer »,
a dit Marie-Luce Penchard.
Son budget, d'un montant de 14M€, sera assuré pour moitié par le ministère de l'intérieur. Une cartographie des risques sera établie. « Pour organiser une alerte descendante, il faut déterminer les zones les plus vulnérables et définir les plans d’évacuation adéquat », a souligné Marie-Luce Penchard. Trois sites pilotes seront choisis dont un près de Leucate (Aude).
Dans son rapport, Roland Courteau avait estimé que le risque est « réel en Méditerranée », car, rappelait-il, quelque 10 % des tsunamis, qui ont été observés dans le monde, « ont eu lieu en Méditerranée ». « Il serait imprudent de ne pas tenir compte de ce type de risque », vient-il de déclarer à Midi Libre. Et d'ajouter que l'Océan indien était considéré comme une zone à faible risque jusqu'au tsunami de 2004 qui a fait des centaines de milliers de victimes.
Selon Roland Courteau, les derniers épisodes catastrophiques ne sont pas si anciens en Méditerranée. Ainsi, en 1908, suite à un tremblement de terre à Messine (Italie), un tsunami avait fait 40 000 morts sur les rives touchées.« En 2003, un séisme s'est produit au large de l'Algérie, déclenchant un tsunami qui a provoqué une vague de 3 mètres sur les Baléares , et une vague de 30 cm qui est arrivée la nuit sur nos côtes. »
Le sénateur audois a également établi des simulations. Dans le cadre d’un séisme de magnitude modérée qui se produirait dans le coeur du golfe du Lion, cela créerait une vague de 1,5 m sur le Roussillon comme à Frontignan. Enfin, si l'annonce de Marie-Luce Penchard le satisfait, il rappelle que la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco avait fixé à fin 2010 la création d’un centre d’alerte partout. « Nous avons donc pris du retard. Je veillerai à ce que le futur centre ne soit pas retardé davantage », prévient-il.
Source Midilibre.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire