Transports urbains durables : les déplacements vers et dans les cœurs des villes
AFD/CMI «Agence Française de Développement & Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée » - 29 novembre 2010
Animés par un objectif de promotion de bonnes pratiques exemplaires, inventives et innovantes, L’AFD et le CMI déclinent, dans cette 4° édition de la Semaine économique de la Méditerranée, leurs travaux sous formes de trois journées consacrées aux transports urbains durables.
Initiées à Damas en avril 2010, se tenant à Marseille du 29 novembre au 1° décembre 2010, ces rencontres se prolongeront sous formes de quatre autres séminaires d’ici 2012.
- Dans l’état actuel des choses, dans vingt ans 80% de la population du Sud et de l’Est de la Méditerranée sera concentrée dans des zones urbaines.
- Les Médinas, à leur tour, ne représenteront qu’à peine 1,5% de cette même population.
Désormais les gouvernements centraux et les autorités locales n’ont d’autre alternative que d’intégrer la dimension environnementale à leurs politiques d’urbanisme et des transports urbains.
Le programme «Transports urbains durables » a pour vocation de renforcer le réseau de compétences et de partenariats entre tous les pays des deux rives de la Méditerranée.
Il répond aux questions concrètes de congestion des centres villes, des modes alternatifs de transports urbains propres. Il met à la disposition des gouvernements et des acteurs locaux les outils et méthodes améliorant leurs stratégies de développement.
Enfin, les centres historiques sont des leviers importants pour le développement de la ville dans sa globalité et aussi un moyen pour que les habitants s’approprient leur propre ville. « Désormais, la ville durable se doit être une ville éco mobile* »
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Transports urbains durables : les déplacements vers et dans les cœurs des villes
AFD/CMI - 30 novembre 2010
Nous avons assisté lors de cette seconde journée des travaux à un florilège de réalisations concrètes
illustrant les thématiques relatives à la gestion des accès des centres anciens et aux modes de déplacement dans le cœur des villes.
Les solutions mises en place en Italie résident dans la création d’îles environnementales visant à protéger les zones historiques, les zones piétonnes et les zones résidentielles. Elles reposent sur une
réglementation matérialisée par une signalisation explicite (Zones 30 20 km/h, Zone à trafic limité, Zone à faible émission).
A l’Est, une politique volontariste et une planification rigoureuse des travaux de réaménagement permettent à Damas de fluidifier les grands axes autour du centre ancien. Une réglementation stricte
limite l’accessibilité du centre ancien en termes d’horaires et de types de véhicules. Une ligne circulaire de tramway en harmonise les contours.
L’opération « presqu’île de Lyon » a permis la réappropriation de l’espace par les habitants en limitant
les circulations inutiles par la suppression des axes de transit, en remplaçant le stationnement en surface par des arbres et surtout en instaurant un processus durable de concertation et d’adhésion des habitants au projet.
Puis, Montpelier nous a décrit les phases de réappropriation de son centre après le règne de la voiture.
Ferrare nous a expliqué comment elle a été désignée « Ville amicale du vélo » avec 27 % de ses déplacements s’effectuant grâce à la petite reine.
La Médina de Fès nous a démontré comment faire efficace à faible coût en associant les habitants à certains travaux de réaménagement.
Barcelone a évoqué le sujet brulant des deux roues motorisées au cœur des villes.
Eskisehir nous a démontré grâce à deux photos, la ville avant et après l’introduction du tramway en son centre et ce que signifie « Environnent Friendly »
Un projet tout en finesse de la Médina de Tripoli nous a fait revivre les beautés enfouies de cet espace sacralisé associé à une ouverture sur la mer et une logistique intelligente en ses portes.
Foisonnement de cas concrets, échanges de solutions, fluidité douce et débats apaisés ont été les fils conducteurs de cette journée.
Les apports d’experts, notamment dans l’organisation des différents types de stationnements (de résidence, de migration pendulaire et de visite) ainsi que la prise en compte du transport de marchandises dans le domaine des transports durables ont apporté encore un peu plus de pertinence dans l’analyse.
Enfin, et en exclusivité, la Ville de Marseille et la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole nous ont fait part des Lauréats retenus pour le projet de travaux « Centre Ville- Vieux Port »: L'architecte Norman Foster - associé au paysagiste Michel Desvigne, à l'agence marseillaise Tangram Architecture et au BET Ingérop. Outre, la piétonisation partielle du Vieux Port et l’introduction d’espaces verts visibles de la mer, le projet a pour ambition de restructurer trois axes de contournement pour dégager le trafic de transit procédant à son tour à une meilleure gestion des accès du centre ancien.
AFD/CMI «Agence Française de Développement & Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée » - 29 novembre 2010
Animés par un objectif de promotion de bonnes pratiques exemplaires, inventives et innovantes, L’AFD et le CMI déclinent, dans cette 4° édition de la Semaine économique de la Méditerranée, leurs travaux sous formes de trois journées consacrées aux transports urbains durables.
Initiées à Damas en avril 2010, se tenant à Marseille du 29 novembre au 1° décembre 2010, ces rencontres se prolongeront sous formes de quatre autres séminaires d’ici 2012.
- Dans l’état actuel des choses, dans vingt ans 80% de la population du Sud et de l’Est de la Méditerranée sera concentrée dans des zones urbaines.
- Les Médinas, à leur tour, ne représenteront qu’à peine 1,5% de cette même population.
Désormais les gouvernements centraux et les autorités locales n’ont d’autre alternative que d’intégrer la dimension environnementale à leurs politiques d’urbanisme et des transports urbains.
Le programme «Transports urbains durables » a pour vocation de renforcer le réseau de compétences et de partenariats entre tous les pays des deux rives de la Méditerranée.
Il répond aux questions concrètes de congestion des centres villes, des modes alternatifs de transports urbains propres. Il met à la disposition des gouvernements et des acteurs locaux les outils et méthodes améliorant leurs stratégies de développement.
Enfin, les centres historiques sont des leviers importants pour le développement de la ville dans sa globalité et aussi un moyen pour que les habitants s’approprient leur propre ville. « Désormais, la ville durable se doit être une ville éco mobile* »
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Transports urbains durables : les déplacements vers et dans les cœurs des villes
AFD/CMI - 30 novembre 2010
Nous avons assisté lors de cette seconde journée des travaux à un florilège de réalisations concrètes
illustrant les thématiques relatives à la gestion des accès des centres anciens et aux modes de déplacement dans le cœur des villes.
Les solutions mises en place en Italie résident dans la création d’îles environnementales visant à protéger les zones historiques, les zones piétonnes et les zones résidentielles. Elles reposent sur une
réglementation matérialisée par une signalisation explicite (Zones 30 20 km/h, Zone à trafic limité, Zone à faible émission).
A l’Est, une politique volontariste et une planification rigoureuse des travaux de réaménagement permettent à Damas de fluidifier les grands axes autour du centre ancien. Une réglementation stricte
limite l’accessibilité du centre ancien en termes d’horaires et de types de véhicules. Une ligne circulaire de tramway en harmonise les contours.
L’opération « presqu’île de Lyon » a permis la réappropriation de l’espace par les habitants en limitant
les circulations inutiles par la suppression des axes de transit, en remplaçant le stationnement en surface par des arbres et surtout en instaurant un processus durable de concertation et d’adhésion des habitants au projet.
Puis, Montpelier nous a décrit les phases de réappropriation de son centre après le règne de la voiture.
Ferrare nous a expliqué comment elle a été désignée « Ville amicale du vélo » avec 27 % de ses déplacements s’effectuant grâce à la petite reine.
La Médina de Fès nous a démontré comment faire efficace à faible coût en associant les habitants à certains travaux de réaménagement.
Barcelone a évoqué le sujet brulant des deux roues motorisées au cœur des villes.
Eskisehir nous a démontré grâce à deux photos, la ville avant et après l’introduction du tramway en son centre et ce que signifie « Environnent Friendly »
Un projet tout en finesse de la Médina de Tripoli nous a fait revivre les beautés enfouies de cet espace sacralisé associé à une ouverture sur la mer et une logistique intelligente en ses portes.
Foisonnement de cas concrets, échanges de solutions, fluidité douce et débats apaisés ont été les fils conducteurs de cette journée.
Les apports d’experts, notamment dans l’organisation des différents types de stationnements (de résidence, de migration pendulaire et de visite) ainsi que la prise en compte du transport de marchandises dans le domaine des transports durables ont apporté encore un peu plus de pertinence dans l’analyse.
Enfin, et en exclusivité, la Ville de Marseille et la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole nous ont fait part des Lauréats retenus pour le projet de travaux « Centre Ville- Vieux Port »: L'architecte Norman Foster - associé au paysagiste Michel Desvigne, à l'agence marseillaise Tangram Architecture et au BET Ingérop. Outre, la piétonisation partielle du Vieux Port et l’introduction d’espaces verts visibles de la mer, le projet a pour ambition de restructurer trois axes de contournement pour dégager le trafic de transit procédant à son tour à une meilleure gestion des accès du centre ancien.
Communiqué de presse : http://www.semaine-eco-med.com
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