Un recueil pratique afin de renforcer les capacités de promotion des investissements en Méditerranée

Le programme Invest in Med, financé par l’UE, a publié une étude sur la promotion des investissements locaux dans la région méditerranéenne. Cette étude a pour objectif de renforcer les capacités de promotion des investissements locaux afin d’aider les territoires méditerranéens à faire face à la concurrence plus rude sur les scènes nationale et internationale en matière d'investissement, d'emplois et de richesses.

Ce recueil, qui comprend dix études de cas sur notamment l’Égypte, le Liban, Israël, la Tunisie et le Maroc, dévoile les différentes méthodes pour définir une stratégie de promotion (mener une analyse SWOT pertinente ou une étude de référence, interne ou via un conseil extérieur bien choisi) ; passer de la stratégie de promotion à un plan de communication efficace (créer une image/marque, formuler un message audible, opter pour les canaux et supports les mieux adaptés) ; et ajuster le plan de prospection (identifier et démarcher les cibles et partenaires potentiels, calibrer les instruments).

Chaque étude de cas fournit un profil institutionnel comprenant notamment la mise en perspective des missions/moyens alloués, le paysage économique ou institutionnel local et national, un décryptage de la stratégie de promotion de l’organisation, et une étude de ses plans de prospection et de communication (processus d'élaboration, résultats et impacts).

Invest in Med est un réseau euro-méditerranéen d’organisations financé par l’Union européenne à hauteur de 9 millions d’euros et axé sur la promotion des investissements et la facilitation des échanges commerciaux. Il renforce la collaboration des PME et les échanges des meilleures pratiques. Il entend aussi développer les capacités et l’efficacité des agences méditerranéennes de promotion des investissements (IPA) et, par conséquent, permet l’accroissement des investissements directs étrangers dans les pays partenaires méditerranéens. Cette plateforme multinationale a apporté son soutien au développement économique de la région méditerranéenne et elle renforce la coopération entre les agences européennes et méditerranéennes de promotion des investissements.
Par ENPI Info Centre

Pour en savoir plus
Recueil pratique : promotion locale de l’investissement en Méditerranée
http://www.invest-in-med.eu/fr/alaune-Promotion+Locale+de+l%27investissement+en+M%C3%A9diterran%C3%A9e+%3A+recueil+de+pratiques-86.html
Invest in Med – Site Internet
http://www.invest-in-med.eu/fr/

Programme d'Aide à la Création d'Entreprises Innovantes en Méditerranée

Programme d'Aide à la Création d'Entreprises Innovantes en Méditerranée
du 29 août 2011 au 4 novembre 2011

Programme destiné aux ressortissants du Sud de la Méditerranée, résidant en Europe, en accueil universitaire, titulaires d'un diplôme d'enseignement supérieur de niveau master à post-doctorat ou techniciens, ingénieurs et chercheurs ayant effectué des études scientifiques dans ou en lien avec des établissements publiques de recherche au Nord (universités, grandes écoles).

Ce programme propose de mobiliser l'expertise des diasporas scientifiques et techniques en France au bénéfice des pays du bassin sud-méditerranéen.
Il a pour objectif de :
- Permettre aux diasporas scientifiques et techniques de valoriser leur cursus scientifique,
- Apporter une valeur-ajoutée à l'environnement économique local ; contribuer à la création de richesses sur le territoire (emplois, investissements) et au dynamisme du tissu entrepreneurial par l'émergence de PME/PMI technologiques.
- Offrir un tremplin aux jeunes diplômés et promouvoir l'activité entrepreneuriale auprès des diasporas,
- Accompagner les projets de création d'entreprises innovantes ante-création et les doter des moyens nécessaires pour l'amorçage.

Détails et modalités :
http://www.ird.fr/les-partenariats/valorisation-et-transfert-de-technologie/la-creation-d-entreprises/paceim
Contact : Jean-Marie Pincemin
jean.marie.pincemin@univ-poitiers.fr

Méditerranée - Forum : encourager la participation de la diaspora méditerranéenne dans le développement économique

Le programme Invest in Med, financé par l'UE, organise un Business Forum Diaspora (Forum d’affaires Diaspora) qui réunira des chefs d'entreprises arabes ainsi que des investisseurs européens désirant développer l'entreprise de demain en mobilisant les talents, les réseaux et les finances de la diaspora méditerranéenne en Europe, aux États-Unis et dans les pays du Golfe.
Le forum, qui se tiendra le 29 septembre prochain à Tunis, rassemblera 150 participants préalablement sélectionnés, dont des entrepreneurs originaires de pays méditerranéens ainsi que d’Europe et des États-Unis, des investisseurs, des PME, des réseaux de la diaspora hautement qualifiés, des experts et organisations spécialisés en innovation et en entreprenariat, ainsi que des organisations internationales.

Cet événement a plusieurs objectifs : développer des partenariats d’entreprise entre les meilleures start-ups du bassin méditerranéen, les investisseurs/entrepreneurs de la diaspora et les réseaux d’entreprises du Maghreb/de la Méditerranée (parcs d'entreprise, incubateurs, « business angels », etc.) ; encadrer les starts-ups méditerranéennes sélectionnées et les réseaux d’entrepreneurs par le biais de séances de coaching assurées par des membres qualifiés de la diaspora ; mettre en évidence les atouts de la Tunisie et des pays du Maghreb dans son ensemble en termes d’innovation et d’entrepreneuriat ; rassembler et impliquer les partenaires clés à l'échelle régionale et internationale (agences de promotion des investissements, réseaux d’affaires et d’innovation, institutions internationales, réseaux de la diaspora, chefs d’entreprise, etc.). Ces objectifs s’articuleront autour d’un plan d’action triennal mobilisant les talents de la diaspora.

Invest in Med est un réseau euro-méditerranéen d’organisations financé par l’Union européenne à hauteur de 9 millions d’euros et axé sur la promotion des investissements et la facilitation des échanges commerciaux. Il renforce la collaboration des PME et les échanges des meilleures pratiques. Il entend aussi développer les capacités et l’efficacité des agences méditerranéennes de promotion des investissements (IPA) et, par conséquent, permet l’accroissement des investissements directs étrangers dans les pays partenaires méditerranéens. Cette plateforme multinationale a apporté son soutien au développement économique de la région méditerranéenne et elle renforce la coopération entre les agences européennes et méditerranéennes de promotion des investissements.
Par ENPI Info Centre

Pour en savoir plus

Forum d’entreprise de la diaspora
http://www.medventures.biz/upload/MedVen_Diaspora%20Tunis_Programme_20-8-2011_2VF.pdf
Étude « Diasporas : Passerelles pour l’investissement, l’entrepreneuriat et l’innovation en Méditerranée »
http://www.animaweb.org/uploads/bases/document/diasporas.pdf
Invest in Med – Site internet
http://www.invest-in-med.eu/fr/

Catalogne: mise en place d'un programme de soutien à l'Union pour la Méditerranée

Le gouvernement catalan a annoncé, mardi, la mise en place d'un programme de soutien au secrétariat de l'Union pour la Méditerranée (UpM, basée à Barcelone/nord-est de l'Espagne).
Selon le site internet de l'exécutif catalan, ce programme vise à soutenir l'action de cette organisation et à promouvoir la participation de la Catalogne aux projets euro-méditerranéens.
Le secrétariat des Affaires étrangères du gouvernement de Catalogne était chargé jusqu'à présent du suivi du processus d'installation du secrétariat de l'UpM au Palais de Pedralbes à Barcelone et de la participation du gouvernement et de la société civile catalans aux projets de cette organisation, créée en juillet 2008 à l'initiative du président français Nicolas Sarkozy, rappelle la même source.
Ce programme sera maintenu jusqu'à la "consolidation" de l'UpM qui compte quarante-trois membres dont les pays de l'Union européenne et ceux de la rive sud de la Méditerranée, précise-t-on.
L'UpM ambitionne de relancer la coopération euro-méditerranéenne lancée en 1995 à Barcelone, à travers la réalisation de projets concrets dans divers domaines tels l'énergie, l'environnement, les transports, la culture et l'éducation.
Le secrétariat général de l'UpM est dirigé par le diplomate marocain Youssef Amrani. M. Amrani a pris ses fonctions en tant que secrétaire général de cette organisation en juillet dernier. Il a été nommé dans ce poste le 25 mai lors d'une réunion des hauts fonctionnaires de l'UpM, en remplacement du Jordanien Ahmad Massa'deh qui a démissionné de ses fonctions en janvier dernier.
Source MAP & Aufaitmaroc.com -
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2011/8/30/catalogne-mise-en-place-dun-programme-de-soutien-a-lupm

Méditerranée : Pittella: non à une politique qui ne soit qu’un slogan !

Vice-Président du Parlement européen et eurodéputé depuis 1999, Gianni Pittella (IT- SD) a vu l’Europe changer au cours de ses trois mandats: de l’élargissement à l’euro, en passant par les réformes institutionnelles.
Il est aujourd’hui membre de la commission «Marché intérieur et protection des consommateurs», de la délégation pour les relations avec l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro et le Kosovo et fait partie de la délégation à l’Assemblée Parlementaire de l’Union pour la Méditerranée avec laquelle il se bat pour rapprocher la rive sud et la rive nord de la «Mare Nostrum». Il s'est confié à Enrico Mayrhofer pour le compte de la CRPM http://www.crpm.org/fr

Enrico Mayrhofer: Monsieur le Vice-Président Pittella, quelles sont les actions que l’UE, le Parlement pourraient prendre pour favoriser une politique euro-méditerranéenne?
Gianni Pittella: Le Parlement européen est l’une des institutions les plus convaincues de la nécessité de réduire les distances en Méditerranée. Et ce sont justement les évènements de cette année qui nous ont donné raison: je pense à ces mouvements pour la liberté qui ont parfois entraîné des changements de régime encore inimaginables, il y a un an seulement.
Mais au delà du Parlement, je pense que c’est toute l’UE qui devrait jouer un rôle important dans ce processus car l’Europe a toujours eu vocation historiquement, politiquement, économiquement et institutionnellement à la stabilisation et la démocratie.
Nous l’avons vu en 1989, au lendemain de la chute du mur de Berlin: des changements profonds sont intervenus qui ont concerné toutes les anciennes républiques socialistes. Imaginez l’importance qu’a eue alors l’action politique de Bruxelles et que l’on a ensuite appelée «le grand élargissement».
Il est évident que ce schéma ne se répétera pas pour les pays du sud de la Méditerranée, mais la ligne d’action, l’horizon que l’on peut leur offrir, à mon avis, est celui d’une véritable coopération renforcée avec les 27 pays de l’UE, une coopération fondée sur des règles bien arrêtées, sur des échéances précises, sur des programmes et des actions impliquant des engagements contraignants pour les deux parties.
Bien sûr, cela ne sera pas facile car nous sommes confrontés aux inefficacités du processus de Barcelone et à un projet d’Union pour la Méditerranée qui a du mal à décoller.
Nous sommes également confrontés à une politique extérieure de l’UE qui a connu des jours meilleurs, en dépit du fait que le Traité de Lisbonne l’ait doté d’un Haut Représentant. Peut-être incombe-t-il au Parlement européen d’exercer plus de pression politique sur la Commission et le Conseil pour que l’action de l’UE en Méditerranée devienne plus incisive et opportune…

EM: Et quels sont nos devoirs vis-à-vis de la «rive sud»?
GP:
L’Europe a l’honneur et le devoir de présenter une proposition de développement et de progrès à ces peuples. Nous devons nous présenter comme partenaire de premier plan qui doit accompagner la Méditerranée vers la prospérité, la modernité, la croissance et la démocratie. Il faut cibler des secteurs modernes à forte valeur ajoutée, comme le haut débit, les infrastructures immatérielles, les connections rapides et les réseaux de deuxième génération. Et ce sera peut-être précisément le retard accumulé qui renversera les conditions compétitives de ces pays en les transformant en une idée économique moderne et innovante qui puisse transformer la rive sud en hub pour tout le bassin méditerranéen.

EM: Vous avez souvent parlé d’une marque Méditerranée, de quoi s’agit-il?
GP: L’idée d’une marque méditerranéenne, en tant que marque commerciale, c’est de jouer sur les émotions et les fortes traditions culturelles de la région afin que cette même marque devienne la clef d’accès à des marchés plus vastes et lointains. En somme, il faut accoler à la classique diplomatie économique une diplomatie culturelle en mesure de raviver une âme qui existe depuis des siècles mais qu’il faut peut-être faire resurgir.

EM: Et quel peut être le rôle des Régions?
GP: La réponse est évidente, leur rôle peut être fondamental. Mais je ne pense pas qu’aux Régions. Il y a aussi les partenariats entre universités, les jumelages entre les villes, les échanges de bonnes pratiques qui deviennent autant de pas importants et nécessaires, tout autant que les accords économiques entre gouvernements qui ont déjà fait leurs preuves.
Pour moi, il s’agit là des seules conditions préalables possibles pour le développement de la paix et de la stabilité dans la région et pour que puisse se construire un cadre démocratique de renouvellement institutionnel qui produise les principes fondateurs de la liberté individuelle et collective.
Il ne faudra certes pas forcer la cadence ou encore les us et coutumes, ne pas vouloir à tout prix la «colonisation politique» comme l’exportation de la démocratie façon Bush… Au contraire, ces processus doivent être accompagnés et recueillir l’adhésion des populations locales dans un cadre d’ententes large et structuré.
Si, grâce aussi au Parlement européen, l’UE sait se doter d’un agenda pour la Méditerranée préparé de vision stratégique et sur des aspects opérationnels concrets, nous aurons fait un grand pas en avant dans nos efforts pour envisager à nouveau une politique de voisinage euro-méditerranéenne qui ne se limite pas à une série de slogans et déclarations de principe. Ceci n’est pas seulement notre vœu, c’est aussi notre engagement quotidien.
Source
http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=chroniques&id=872

Méditerranée - Libye, Tunisie, Egypte: une force alternative dans le monde arabe

Trois régimes autoritaires voisins qui s'effondrent et c'est toute la donne géopolitique du monde arabe qui pourrait être bouleversée. Interview de Vincent Geisser, spécialiste du monde musulman, par Sarah Diffalah.

La chute du régime du colonel Kadhafi va-t-elle avoir des répercussions sur les révolutions arabes en cours ?
- Cela va forcément renforcer le processus démocratique en Tunisie et en Egypte et isoler tous les autres pays arabes qui sont encore sous le principe du régime fort comme source de stabilité. Certes le changement ne va pas être radical, mais jusqu'à présent la Libye était un facteur d'instabilité et pour certains un exemple de révolution ratée. Désormais, elle va donner un argument politique à ceux qui veulent aller plus loin dans la transition démocratique.

Les relations libyennes avec ses pays voisins vont-elles être bouleversées ?
- Sur le plan économique, l'amorce d'une transition démocratique en Libye aura des effets bénéfiques directs sur son voisin immédiat, la Tunisie.
L'arrêt de la guerre et la stabilisation du pays va alléger la part des réfugiés économiques qui étaient arrivés sur le territoire tunisien – plus de 200.000 – et qui étaient en train de créer encore plus d'instabilité en Tunisie et menaçaient à moyen terme son processus démocratique.
La Libye était le poumon économique d'une main d'œuvre égyptienne importante et du tourisme tunisien. Il y a toujours eu des relations commerciales formelles et informelles entre ces trois pays. Aujourd'hui, les immigrés tunisiens et égyptiens vont pouvoir revenir très vite travailler en Libye, l'un des plus gros employeurs de la région. La stabilité régionale va tout simplement venir renforcer les liens préexistants. Comme une fenêtre, un soulagement et une opportunité énorme pour les relations économiques futures qui seront bien plus fortes qu'avant. Une continuité territoriale va se créer, comme une petite communauté économique de pays en voie de transition démocratique.

De nouveaux rapports de force peuvent-ils se créer ?
- L'Algérie voit d'un très mauvais œil la chute du colonel Kadhafi. D'abord, c'est l'un des pays qui a soutenu Kadhafi, même discrètement. Et puis, cette zone pourrait constituer désormais une menace économique. La Libye est un pays puissant économiquement disposant de l'arme pétrolière et qui en plus inscrit dans son calendrier sa volonté d'aboutir à un Etat démocratique. De quoi attirer beaucoup d'investisseurs. La Tunisie et l'Egypte vont bien sûr bénéficier de cette force.
Dans le monde arabe d'aujourd'hui la puissance économique est du côté des dictatures du Golfe. Ce pôle d'attractivité pourrait se déplacer vers ces démocraties adolescentes qui ensemble vont affronter les mêmes défis au même moment. Ce qui ne fait pas les affaires des pays du Golfe non plus.

Le regard de l'Union européenne se tournerait alors davantage vers ce Maghreb...
- Oui. Ce pôle alternatif est une menace pour l'Algérie à l'échelle du Maghreb et une menace pour les pays du Golfe à l'échelle du monde arabe.
Aussi, les injonctions des Occidentaux à l'égard des dictatures du Golfe sont restées relativement faibles lors des révoltes avortées du Barheïn, du Yemen et de l'Arabie Saoudite en raison de leurs richesses pétrolières que ces dernières brandissaient comme un chantage. Peut-être que cela va changer aussi.

Et sur le volet de la lutte anti-terroriste ?
- Je ne suis pas assez spécialiste de la question, mais je pense que la possibilité pour la Libye de financer les groupes terroristes –même si Kadhafi a été dans les dernières années l'un des plus grands soutiens de la lutte anti terroriste des Etats-Unis - va s'affaiblir.
Le nouveau gouvernement va continuer à collaborer avec les services occidentaux. Les frontières seront plus sécurisées même si certains vont profiter du chaos de la transition. Mais il est certain que ces pays seront un pôle de lutte contre le terrorisme beaucoup plus stable.

Interview de Vincent Geisser, chercheur à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, par Sarah Diffalah.
Source Nouvelobs.com
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110825.OBS9165/libye-tunisie-egypte-une-force-alternative-dans-le-monde-arabe.html

Chants Sacrés en Méditerranée 2011

Chants Sacrés en Méditerranée 2011....20 ANS DÉJÀ...
Cette édition anniversaire du cycle de concerts "Chants Sacrés en Méditerranée" se déroulera du 1er au 23 octobre 2011 en Provence et en Méditerranée.
Ce festival poursuit avec enthousiasme cette quête musicale nous entrainant vers d'autres contrées, d'autre rivages. Le programme musical proposé, révèle plus que jamais, toute la richesse d'un paysage musical faisant partie intégrante des trois cultes associés au Livre et au-delà.
Faire découvrir, promouvoir, échanger des patrimoines musicaux en provenance du nord et du sud de la Méditerranée autour de la thématique "Comme l'eau qui coule...", tel est l'enjeu artistique de cette nouvelle édition.

Programme 2011
L'association ECUME est heureuse de vous présenter les 7 ensembles programmés dans le cadre de la XX° édition des "Chants Sacrés en Méditerranée". Tous ont répondu avec enthousiasme à la thématique "Comme l'eau qui coule...". Nous vous proposons de découvrir notre programme accompagné d'extraits sonores d'artistes français, syriens, bulgares, palestiniens et égyptiens.

Téléchargez le calendrier prévisionnel de la manifestation :
http://www.ecume.org/csm2011/medias/CALENDRIER.pdf
Source Association Ecume
Pour ensavoir plus :
http://www.ecume.org/csm2011/

Méditerranée - Aux "printemps arabes" succéderont des transitions douloureuses

La dynamique des "printemps" arabes a finalement passé l'obstacle libyen. La guerre civile dans laquelle avait basculé "l'Etat des masses" avait en effet porté un coup sévère à la vague partie de Tunisie.
Parce qu'elle alimentait tout d'abord l'hypothèse d'une résilience de certains régimes autoritaires ou dictatoriaux. Parce qu'ensuite la paralysie de cet "émirat" pétrolier maghrébin déstabilisait par ricochet la Tunisie et l'Egypte, obligés d'accueillir des dizaines de milliers d'expatriés chassés par les combats vers des économies déjà au point de rupture. Ces deux pays peuvent espérer aujourd'hui un répit avec la remise en route de la production pétrolière libyenne.
Même s'il faudra attendre la neutralisation définitive de Mouammar Kadhafi pour que le succès de l'insurrection soit total, un troisième régime autoritaire arabe est donc tombé depuis le début de l'année. Celui du président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, en convalescence en Arabie saoudite depuis bientôt trois mois, est en sursis.
Tout comme celui de son homologue syrien, Bachar Al-Assad, cible d'une contestation qui a résisté depuis le 15 mars, date de son déclenchement, à une répression bien plus féroce que celle qui s'était manifestée un mois plus tôt en Libye et qui avait incité la Ligue arabe à lâcher le plus ancien de ses potentats, ouvrant la voie à une résolution historique des Nations unies, et à un soutien occidental décisif aux insurgés.
L'élan historique qui a saisi le monde arabe ne s'est donc pas enlisé dans les sables entre Tripoli et Benghazi. Pour autant, après les cinq semaines extraordinaires qui avaient vu chuter, de la mi-janvier à la mi-février, les deux figures les plus emblématiques mais en apparence les plus solides des Etats arabes, Zine El-Abidine Ben Ali et Hosni Moubarak, le cas libyen a constitué un sérieux rappel au réel.
La guerre de mouvement livrée avec succès contre le tyran par une génération spontanée d'opposants via les réseaux sociaux a depuis laissé la place à une bataille d'attrition contre ce même tyran ou bien contre le système qu'il coiffait. Les "printemps" dureront donc bien plus qu'une saison et les transitions seront nécessairement douloureuses, comme on peut le constater déjà en Egypte et en Tunisie où l'euphorie des premières semaines de liberté absolue s'est rapidement dissipée. Encore s'agissait-il de pays considérés comme "homogènes", bien loin des mosaïques régionales ou confessionnelles libyenne, yéménite ou syrienne.

Points de résistance
Au-delà de la répression sanglante syrienne, la soif arabe de changement doit tenir compte de nombreux points de résistance et de foyers contre-révolutionnaires, notamment dans la péninsule arabique mais également au Maghreb.
Les régimes au pouvoir en Algérie et en Arabie saoudite, adossées à leurs ressources pétrolières, ont résisté jusqu'à ce jour aux appels au moindre changement. Les monarchies jordanienne et surtout marocaine ont esquissé pour leur part une évolution sans que l'on puisse savoir aujourd'hui quelle en sera la portée véritable d'autant qu'elles ont été invitées à rejoindre le Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). Ce dernier risque d'apparaître pour longtemps comme un bastion du conservatisme institutionnel en dépit de la singularité du système politique koweïtien.
La dynastie des Saoud, désormais critique vis-à-vis de la répression syrienne, a d'ailleurs orchestré, sans s'attirer outre mesure les foudres occidentales, la mise au pas de la contestation au Bahreïn, en mars, qui a débouché sur le premier échec, à ce jour, des "printemps" arabes. Quelles que soient les erreurs commises par cette contestation principalement chiite, et qui dénonçait l'autorité quasi-absolue de la dynastie sunnite au pouvoir depuis trois siècles bien que minoritaire, cette répression a laissé en héritage un pays plus divisé et plus fracturé que jamais.
Après les impulsions du début de l'année, il faudra sans doute attendre les échéances électorales tunisiennes (en octobre) puis égyptiennes (qui n'ont pas encore été fixées), puis peut-être en Libye ou au Yémen, si le président Saleh passe la main, pour pouvoir prendre la mesure de l'émergence ou non de sociétés civiles capables de remplir les espaces politiques laissés vides par les régimes déchus.
Il faudra aussi mesurer le poids des populismes, notamment religieux, qui pourront également s'y exprimer. On pourra peut-être alors répondre à cette question essentielle : les régimes autoritaires arabes renversés en 2011 auront-ils été victimes d'excès conjoncturels – l'usure du pouvoir, la dérive patrimoniale –, ou d'un mal structurel – leur inadaptation à l'émancipation conquise de haute lutte par leurs sociétés ?
Par Gilles Paris - Article paru dans l'édition du Monde du 26 août 2011
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/08/25/aux-printemps-arabes-succederont-des-transitions-douloureuses_1563229_3212.html

Méditerranée - Algérie : Appel aux résumés pour le Premier séminaire sur l’environnement multidisciplinaire et multisectoriel (PSNEMM)

En guise de la préparation de la première conférence euromaghrébine sur l’environnement à Alger en 2012, le Collectif d’Oran organise un premier séminaire sur l’environnement multidisciplinaire et multisectoriel (PSNEMM).
Du 05/11/2011 au 06/11/2011: à l'hôtel Sheraton, Oran (Algérie)
Cette manifestation compte mettre en évidence les résultats des différentes expériences tant sur le plan universitaire, industriel qu’associatif.
La mise en collaboration des opérateurs économiques nationaux et des eurodéputés français enrichit le débat autour des méthodes de protection de l’environnement et prépare les assises de l’environnement au niveau euromaghrébin et méditerranéen.

Objectifs et déroulement :
Il s’agit d’organiser les interventions selon plusieurs ateliers ;
- Un atelier réservé aux différents universitaires, qui par leurs recherches ont pu mettre en évidence des protocoles chimiques ou autres en vue de traiter les eaux usées et différents déchets.
- Un atelier réservé aux différentes associations qui ont pu depuis plusieurs années accumulé des expériences enrichissantes, depuis l’apprentissage des enfants – écoliers à estimer les degrés de pollution des espaces terrestres et marines aux méthodes de préservation et protection des milieux naturels.
Date limite d’envoi des résumés: le 15 Septembre 2011

Contact information
Dr MOUSSA Kacem Maître de Conférences A Auprès de l’université d’Oran-Belgaïd Expert en Environnement Expert en Etudes Géologiques et Minières
Phone: /Fax : 00.213.41539939

Méditerranée - Afrique du Nord : le croissant fertile de la démocratie

On assiste à l’agonie du régime qui a régné sur la Libye depuis 1969. Dans l’hypothèse, qu’il ne faut pas écarter au vu des déclarations de la majorité des membres du Conseil national de transition (CNT), où le triomphe de la rébellion libyenne déboucherait sur la création d’un gouvernement démocratique dans ce pays, les conséquences seraient profondes.
Pays faiblement peuplé (6 millions d’habitants) mais riche (premier PIB par habitant d’Afrique), la Libye prendrait une place toute particulière dans le nouvel échiquier arabe. Il suffit en effet de jeter un œil sur une carte pour voir apparaître une nouvelle géographie au sud de la Méditerranée.

Le renversement du régime Ben Ali a certes pu, au départ tout au moins, apparaître comme un évènement limité à l’échelle du vaste monde arabe (22 États, 400 millions d’habitants). Il était cependant très significatif car cet ensemble a longtemps été caractérisé par une anomalie : la prédominance de régimes non démocratiques. Dans un univers où l’effondrement du communisme, dans les années 1990, avait précipité la chute des dictatures, le monde arabe conservait une triste unité. Des rives de l’Atlantique jusqu’à la Mésopotamie,deux types de tyrannies l’emportaient. D’un côté, les monarchies traditionnelles, où le souverain refusait tout partage du pouvoir (Maroc, émirats et royaumes du Golfe persique). De l’autre, les régimes nationalistes et militaires des raïs (« chefs »), nés dans le prolongement de la décolonisation et plutôt hostiles à l’Occident (Algérie, Irak, Libye, Egypte, Syrie, Yémen…).

Depuis ces prémices tunisiennes, Égypte a, à son tour, accompli sa révolution, renversant puis jugeant Hosni Moubarak. Avec son poids démographique (80 millions d’habitants, huit fois la Tunisie) et son prestige culturel (des Pyramides à l’université Al-Azhar d’Alexandrie, dont les décisions ont une autorité particulière dans le mode sunnite), elle se trouve au cœur d’un ensemble auquel le basculement de la Libye donne une manière d’unité. De la Tunisie à Égypte, l’Afrique du nord possède désormais un vrai continuum démocratique. Celui-ci se prolonge, malgré une hostilité de façade, de l’autre côté de la frontière avec Israël, une oasis démocratique dont les citoyens arabes (20 % de la population) jouissent, paradoxalement, de libertés jusqu’alors inconnues en dehors de l’Etat hébreux. La Cisjordanie, depuis les élections de 2007, et le Liban, depuis le départ des Syriens en 2005, et malgré la puissance des communautarismes incarnée par le Hezbollah, constituent des Etats (ou Autorités dans le second cas) partiellement démocratiques.

On voit ainsi se dessiner une sorte de nouveau « croissant fertile ». Rappelons que cette expression désigne une région en forme de croissant, située entre la Mésopotamie et Égypte, où a été inventée l’agriculture et où se sont ensuite développées les grandes civilisations. Le croissant démocratique que nous voyons se dessiner aujourd’hui lui ressemble mais il irait de Tunis à Ramallah. Placé au cœur du Moyen Orient, il serait à terme parfaitement complété par la chute du régime de Bachar Al-Assad en Syrie. Le bloc démocratique arabe pourrait alors atteindre l’Irak qui entreprend, depuis le renversement de Saddam Hussein en 2003, la construction, certes un peu chaotique mais néanmoinscohérente, d’un système démocratique et dont l’exemple, pensons à l’arrestation puis au jugement de Saddam Hussein en 2006, une première dans le monde arabe, a sans doute joué dans les révoltes arabes de 2011 un rôle souterrain mais crucial. La Turquie, puissance musulmane et démocratique, formerait le flanc nord de cet ensemble.

Ce croissant démocratique, rayonnant au cœur du monde arabe, exercerait évidemment une profonde influence sur les pays périphériques, encore aux mains de potentats locaux, qu’il s’agisse du Maroc ou de l’Algérie dans le Maghreb, ou des diverses monarchies dans la péninsule arabique. Il est probable que, peu à peu, le spectacle des sociétés libérées éroderait le soutien aux régimes autoritaires existants, qui se maintiennent aujourd’hui par la répression policière (Bahreïn), la peur de la guerre civile (Algérie) ou les concessions financières (Arabie saoudite). Il n’est pas non plus impossible que cet effet domino soit limité et que, en particulier dans le cas des Etats pétroliers, la manne financière permette à moyen terme le maintien du régime, comme le montrent, en Europe orientale, l’exemple de la Biélorussie, demeurée soviétique au milieu d’une région qui ne l’est plus grâce aux fournitures à vil prix de gaz par la Russie.

Si ce croissant démocratique maintient son unité et si les systèmes démocratiques locaux s’enracinent, les conséquences seront aussi majeures dans la périphérie du monde arabe. On peut d’abord imaginer que l’Europe ne regardera pas sans réagir la naissance de ces jeunes démocraties. Même s’il existe aujourd’hui une « fatigue de l’élargissement », celle-ci ne sera pas éternelle et le précédent des anciens États communistes pourrait faire jurisprudence. On n’échappera pas, dans la décennie 2010, à un débat sur une extension de l’Union européenne vers le sud, retrouvant, après celle de l’Europe « carolingienne », la logique du Marenostrum des Romains. Rappelons-nous que la Roumanie ou la Bulgarie ne sont entrés dans l’Union que dix-sept ans (2007) après le renversement du communisme (1990). Dans la décennie 2020, l’entrée de la Tunisie et de Égypte sera sans doute jugé d’autant plus naturelle que la démocratisation de ces pays aura rendu leurs sociétés plus proches des nôtres.

Sur le reste du monde, l’émergence de ce nouveau croisant fertile ne sera pas non plus sans conséquences majeures. Dans la décennie 1990, celle du « nouvel ordre mondial », on célébrait les esprits qui, tels le philosophe américain Francis Fukuyama, pensait clore le débat, ouvert pendant la guerre froide, sur le meilleur des régimes politiques. A ses yeux, la démocratie occidentale, et son corollaire le capitalisme, si elle était bien le « pire des régimes à l’exception de tous les autres » (Churchill), constituait la seule réponse intellectuellement valide à ce vieux débat. A l’inverse, la mode, dans les années 2000, fut plutôt au consensus de Pékin, cette alliance forgée par le communisme chinois entre capitalisme et dictature et qui semblait se répandre partout. L’idée prévalait que, face aux progrès du niveau de vie, les revendications de « liberté formelles », au sens marxiste, s’éteindraient d’elles-mêmes et que le Sud, à tout au moins l’Asie, deviendrait un vaste Singapour, à la fois prospère et autoritaire. Rien n’est moins sûr désormais et l’on comprend mieux pourquoi les dirigeants chinois n’ont pas goûté l’humour du colonel Kadhafi promettant aux rebelles, dans un de ses derniers discours, le sort funeste des manifestants de la place Tienanmen…

Par Guillaume Lagane est un haut fonctionnaire spécialiste des questions de défense.
Il occupe le poste d'administrateur civil au Ministère de la défense. Il est également maître de conférences à Science-Po Paris.
Source Atlantico.fr
http://www.atlantico.fr/decryptage/libye-domino-democratie-arabie-168918.html

Méditerranée - Appel à projets dans le cadre du projet ARIMNet (Agricultural Research In the Mediterranean Network)

Appel à propositions ARIMNetpour des projets de recherches internationaux sur l’agriculture méditerranéenne
Le projet ARIMNet (Agricultural Research In the Mediterranean Network) est financé par la commission Européenne. Il a pour objectif de coordonner la coopération en matière de recherche agricole dans les pays euro-méditerranéens.
Un appel à projets vient d’être lancé dans le cadre de ce projet.
- Le consortium par projet doit réunir au moins 3 pays appartenant aux 12 pays du projet ARIMNet dont un du nord et un du sud au minimum ;
- La soumission sera effectuée par le coordonateur du projet sur le site du projet (Electronic Submission System)
- Les projets sont évalués par des experts indépendants internationaux
- Pour plus d ' informations, veuillez consulter le site de l 'appel : www.arimnet.net
Date limite : 25 septembre 2011.

Objectif: coordonner la coopération en matière de recherche agricole
Les thématiques de l'appel:
I. Les systèmes de production et leurs composantes:
Développer une production agricole durable dans des conditions de milieu naturel sous fortes contraintes écologiques et climatiques
• Résilience, flexibilité et rusticité des systèmes de production
• Amélioration de l’efficacité économique et environnementale des systèmes de production
• Approches intégrées pour lutter contre les maladies animales et végétales
• Développement durable de l’élevage pastoral
• Techniques économes en eau, réduction des intrants chimiques, protection des sols
• Politiques Publiques

II. Les filières agroalimentairesde la production à la commercialisation:
Valoriser les atouts spécifiques de l’agriculture méditerranéenne en développant des produits à forte valeur ajoutée
a) Technologies de production et de transformation
b) Commercialisation, filières, marchés
c) Sécurité sanitaire des aliments
d) Normes de qualité, certification et indications géographiques
e) Réduire les pertes après récolte
f) Promouvoir l’innovation par des investissements publics et privés

III. Espaces, ressources et territoires: Gestion durable des usages agricoles et environnementaux.
• Dimensions spatiales des dynamiques d’utilisation agricole des ressources naturelles
• Agro-écosystèmes et mosaïques paysagères
• Agriculture périurbaine et urbaine
• Relations entre zones littorales et arrières pays
• Structures foncières
• Politiques agricoles, environnementales et de développement rural

Plus d'information:
http://www.emwis.net/thematicdirs/news/2011/07/appel-projets-dans-le-cadre-du-projet-arimnet-du-7eme-pcrd

Méditerranée - IDE – la CNUCED publie son rapport annuel : statu quo pour les pays MED en 2010

D’après le World Investment Report 2011, publié le 26 juillet 2011 par la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et de développement), les flux d’IDE mondiaux ont progressé de 5% en 2010.
Les IDE à destination des pays MED sont restés à leur niveau de 2009 (+0,4%). La Libye, la Turquie, Israël et le Liban sont les seuls pays MED où les IDE ont augmenté en 2010. Les flux mondiaux d’IDE devraient continuer à progresser jusqu’à retrouver, en 2013, leur niveau record de 2007, mais l’évolution pour les pays MED sera bien sûr tributaire de la situation politique
Lire plus - http://www.animaweb.org/actu-detail.php?actu=18044


Méditerranée - Tunisie : Soutien européen de € 110 millions pour la relance de l'économie

L'Union Européenne (UE) a approuvé aujourd'hui deux nouveaux programmes d'assistance financière pour la Tunisie, d'un montant total de €110 millions.
Ces deux programmes s'inscrivent dans le cadre de l'appui renforcé de l'UE à la Tunisie suite à la révolution de janvier 2011 et visent à soutenir le processus de transition politique et économique, notamment par l'amélioration des conditions économiques et sociales et le développement de nouveaux gisements d'emplois.
Le premier programme, doté d'un budget de €90 millions, soutient les mesures de relance économique récemment adoptées par le Gouvernement tunisien et vise notamment les groupes sociaux particulièrement défavorisés jusqu'à présent − les régions de l'intérieur, les chômeurs diplômés, les familles les plus pauvres - l'amélioration de la gouvernance, et le développement de l'emploi. Ces mesures seront également soutenues par des prêts de la Banque Mondiale, de la Banque Africaine de Développement et de l'Agence Française de Développement.
Le deuxième programme est consacré à accroître le dynamisme et la compétitivité de l'économie tunisienne de demain grâce à un budget de €20 millions en faveur des politiques nationales de modernisation du secteur des services.
Depuis le début de la révolution tunisienne, la Commission européenne a déjà débloqué une assistance supplémentaire au bénéfice de la Tunisie, notamment pour soutenir le processus électoral, les organisations de la société civile, le renforcement des libertés fondamentales, le développement local. Par ailleurs, la Commission prépare actuellement un nouveau Programme d'Appui aux Zones défavorisées qui devrait être décidé prochainement.

Pour plus d'informations
Site web de l'EuropeAid - Direction générale du développement et de la coopération :
http://ec.europa.eu/europeaid/where/neighbourhood/country-cooperation/tunisia/tunisia_fr.htm
Politique européenne de voisinage (PEV) :
http://ec.europa.eu/world/enp/index_fr.htm
Source Fenetreeurope.com
http://www.fenetreeurope.com/php/page.php?section=actu&id=21959

Méditerranéee - WATERLOSS mis en œuvre dans le cadre du Programme Opérationnel MED

WATERLOSS est un projet qui est mis en œuvre dans le cadre du Programme Opérationnel MED. Le partenariat se compose d'organismes de: Grèce, Italie, Espagne, Chypre, France et Slovénie.

WATERLOSS suit la Directive européenne cadre sur l'eau pour développer une politique intégrée de la gestion durable de l'eau, et mettre en œuvre les mesures appropriées pour assurer la conservation des ressources en eau de qualité suffisante.

Le projet se concentre sur l'intégration des principes de la réduction des pertes d’eau dans les plans de gestion de l'eau potable des autorités, avec une attention particulière aux pays MED où la rareté de l'eau et la faible qualité sont devenues des enjeux majeurs au cours des dernières années.

WATERLOSS va aider les acteurs régionaux pour faire face aux nouveaux enjeux de la gestion de l'eau et la pénurie émergeant récemment à cause de longues sécheresses dans de nombreux territoires de la Méditerranée.

WATERLOSS développera une méthodologie pour le contrôle de l'eau non-facturée dans les systèmes d'approvisionnement en eau, par la mise en œuvre d'un équilibre de l'eau dans les systèmes d'eau en utilisant des cartes SIG, des indicateurs de performance, un outil d'aide à la décision et une liste de priorités des mesures pour contrôler les pertes en eau, adapté aux conditions régionales.
Visitez le site web du SEMIDE pour en savoir plus.
http://www.emwis.net/initiatives/fol060732/management-water-losses-drinking-water-supply-system


Méditerranée - Algérie : Un nouveau système d'information comme renforcement logistique

Un nouveau système d'information intégré, conçu dans le cadre du programme d'appui au secteur des ressources en eau (EAU I), financé par l'UE, a été mis en marche, hier, par le ministère des Ressources en eau, en présence du ministre du secteur, M. Abdelmalek Sellal, et de la chef de délégation de l'Union européenne à Alger, Mme Laura Baeza.

Ce système permettra, d'échanger, en temps réel, des informations et des données entre les différentes structures du ministère, à savoir, les 48 directions de l'hydraulique et les différentes agences.
Il constitue, en outre, une base de données centralisée et accessibles par ces structures à travers le réseau Internet. Il est composé de deux dispositifs, le premier, le data center, qui est un serveur central qui donne accès, via Internet, à toutes les informations et applications exploitées par le ministère, comme le plan national de l'eau, le système d'information géographique (SIG), le système de gestion électronique de données et le système de planification intégrée, précise un technicien du ministère, qui ajoute que ces "applicatifs constituent des outils d'aide à la décision". Le second, le système de visioconférence permet, quant à lui, aux utilisateurs de communiquer et d'échanger les données, sans déplacement.
Le ministre et la représentante de l'UE ont assisté à une présentation, regroupant à la fois les Agences de bassin hydrographique d'Oran et du Cheliff ainsi qu'un cadre du ministère en déplacement en Californie. Financé par l'UE à hauteur de 20 millions d'euros sur une période de 54 mois, le programme d'appui au secteur des ressources en eau a, également, renforcé ses capacités en ressources humaines et a contribué à l'élaboration du plan national de l'eau à l'horizon 2025, a indiqué Mme Baeza, au cours de cette cérémonie, ajoutant que ce programme, qui vient de se terminer, pourrait être suivi par un autre programme d'appui à l'eau et l'assainissement (EAU II) avec un financement de 30 millions d'euros. Elle a, également, tenu à afficher son souhait de voir l'accord relatif à ce programme signé avant fin juillet 2011.
Par Rania.B & Semide
http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=36841

La Ligue arabe et l'Union pour la Méditerranée, déterminées à renforcer leur coopération régionale

Les secrétaires généraux de l'Union pour la Méditerranée (UpM), M. Youssef Amrani et de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi se sont entretenus, lundi au Caire, des moyens de renforcer leur coopération régionale.
"Les deux parties ont examiné les voies et moyens à même de donner une nouvelle impulsion à leur coopération euro-méditerranéenne à la lumière des dernières évolutions politiques qu'a connue la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord", a précisé M. Amrani dans une déclaration à la MAP à l'issue de cette entrevue.
Il a ajouté que l'entrevue a porté aussi sur les perspectives de la nouvelle politique européenne de voisinage ainsi que l'impact des projets de l'UpM sur la promotion de la croissance et du développement dans la Méditerranée.
Le diplomate marocain a ajouté que cette réunion a été aussi l'occasion pour les deux parties d'évoquer les différentes questions politiques qui interpellent la région et la nécessité d'oeuvrer pour l'instauration d'une zone de paix et de stabilité en Méditerranée.
Auparavant, le secrétaire général de l'UpM avait rencontré M. Amr Moussa, ex-secrétaire général de la Ligue arabe et candidat potentiel à la présidence de la république égyptienne.
L'entretien a porté essentiellement sur "la nouvelle donne politique dans la région et les perspectives en vue de renforcer le dialogue et de jeter les bases d'un partenariat euro-méditerranéen plus ambitieux et prometteur".
MAP & AufaitMaroc.com
http://www.aufaitmaroc.com/monde/afrique/2011/8/22/la-ligue-arabe-et-lupm-determinees-a-renforcer-leur-cooperation-regional

Atelier sur l’Eau en Méditerranée dans la perspective du prochain Forum Mondial de l’Eau

Dans le cadre de ses travaux sur l’Eau en Méditerranée, et dans la perspective du prochain Forum Mondial de l’Eau qui se tiendra à Marseille en mars 2012, l’Institut de Prospective Économique du Monde Méditerranéen (IPEMED) a organisé le 7 juillet un premier atelier EAU à Paris.

Autour d’un panel réunissant des représentants d’instituts spécialisés dans le domaine de l’eau (IME, Oieau, SEMIDE, Alliance Maghreb Machrek pour l’Eau…), des représentants d’agences de bassin, des opérateurs et des institutions intergouvernementales (Commission Européenne, Secrétariat de l’UpM), l’objet de la réunion était de faire réagir les participants aux propositions d’IPEMED de mettre en place de nouveaux outils de gestion et de gouvernance pour l’eau dans la région méditerranéenne.

Cette approche devrait produire une plus grande synergie entre les acteurs de l'eau en Méditerranée. Concernant la première proposition, l’idée de développer un outil capable de recueillir et de partager à l’échelle du bassin méditerranéen des informations sur l’eau a recueilli l’approbation de la majorité des participants.

Ce mécanisme existe déjà en grande partie avec le SEMIDE (Système Euro-Méditerranéen d’Information sur les savoir faire dans le Domaine de l’Eau) mais ne peut être considéré à l’heure actuelle comme un véritable centre de ressources. Une plus grande coordination du recueil des données et leur accessibilité au plus grand nombre figurent parmi les attentes.

Plusieurs participants ont fait part de leur souhait que cette nouvelle structure ne se limite pas à la mobilisation de connaissances mais soit interdisciplinaire. La formation, la recherche-développement, la prospective, le transfert de savoir-faire, etc.… sont autant de domaines dans lesquels le Centre pourrait valoriser et mutualiser les compétences des instituts existants, en s’appuyant notamment sur des têtes de réseaux.

La proposition de création d’une Agence Méditerranéenne de l’Eau doit, quant à elle, être étudiée de manière plus approfondie. Elle pourrait s’appuyer sur le Réseau Méditerranéen des Organismes de Bassin (REMOB) et définir des guides communs en matière de gestion de l’eau, favoriser l’échange d’expériences entre les agences de bassin, financer des ouvrages et encourager la mise en place d’assemblées réunissant l’ensemble des parties prenantes à l’échelle d’un bassin versant (tel que les comités de bassin).

Un second atelier devrait avoir lieu en septembre à Porto en liaison avec l'assemblée générale du REMOB (Portugal).
Visitez le site web du SEMIDE pour en savoir plus:
http://www.emwis.net/thematicdirs/news/2011/07/premier-atelier-eau-d-ipemed-du-7-juillet-organise-en-vue-du-forum-mondial-de-l/

Première Rencontre Internationale Méditerranéenne: Nouveaux enjeux, nouvelles perspectives économique

Première Rencontre Internationale Méditerranéenne: Nouveaux enjeux, nouvelles perspectives économique - les 29, 30 Septembre et 1er Octobre 2011 à Hammamet, Tunisie
Le laboratoire d'Economie et Finance Appliquée de l'IHEC Carthage (LEFA), le Centre d'Etudes en Macroéconomie et Finance Internationale CEMAFI International et l'Université Centrale de Tunis (Ecole Centrale de Droit et Gestion) organisent la première Rencontre Internationale Méditerranéenne: Nouveaux enjeux, nouvelles perspectives économiques et sociales pour les pays de la rive sud de la Méditerranée, les 29, 30 Septembre et 1er Octobre 2011 à Hammamet
Site Internet : http://www.rencontremed.com/


Voir l'appel à communications
- en français: http://www.afse.fr/docs/2011102723_appel-communication.pdf





Méditerranée - Tunisie. Deux milliard de dollars pour produire l’énergie solaire à l’Europe

La Tunisie envisage investir 2 milliards dollars (environ 2.7 milliards de dinars) dans des projets d’énergie solaire destinés à l’Europe.
Selon le ministère de la Planification et de la Coopération internationale, la Tunisie va construire 40 projets solaires avec des partenaires d’Allemagne et d’autres pays. Récemment cité par Bloomberg à Djeddah, Arabie saoudite, le ministre Abdelhamid Triki a indiqué que ces projets commenceront à fournir de l’électricité à l’Europe vers 2016. L’énergie produite sera transmise par câble trans-méditerranéen vers l’Europe à travers l’Italie.
Environ 60% du financement de ces projets d’énergie solaire proviendront du secteur privé et le reste sera financé par le gouvernement et d’autres sources.
M. Triki a aussi dévoilé que la Tunisie a des plans pour des projets d’énergie éolienne.
L’entreprise britannique Nur Energie Ltd a récemment annoncé avoir conclu avec le gouvernement tunisien un accord pour transporter l’énergie tunisienne vers l’Italie. Selon le même accord, la firme italienne Terna a accepté d’importer 2000 mégawatt d’énergie solaire produite dans le désert tunisien.
Source http://www.kapitalis.com/kapital/34-economie/5456-tunisie-deux-milliard-de-dollars-pour-produire-lenergie-solaire-a-leurope.html

La Banque méditerranéenne de développement et Liban

La Banque méditerranéenne de développement, un projet en gestation qui pourrait bénéficier au Liban
L’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed) et l’association des jeunes entrepreneurs Bader ont organisé mercredi une conférence à l’École supérieure des affaires (ESA) sur le projet de Banque méditerranéenne de développement.
Ont pris part à cette conférence le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, le président de la commission française chargée de faire avancer le projet, Charles Milhaud, le président de l’Association des industriels libanais (AIL), Nehmet Frem, ainsi que le délégué général de l’Ipemed, Jean-Louis Guigou, et le directeur général de l’ESA, Stéphane Attali.
À cette occasion, M. Salamé a souligné que la BDL soutenait depuis deux ans l’initiative de l’Ipemed pour le lancement de la Banque méditerranéenne de développement, étant donné que sa création permettrait d’améliorer les conditions économiques et sociales dans la région du bassin méditerranéen.

M. Salamé a en outre déploré les grandes disparités économiques entre les pays méditerranéens. « En effet, le PIB total des pays du bassin est de 8 000 milliards de dollars. Cependant, force est de noter que 38 % des habitants de cette région vivent en Europe et détiennent 80 % des richesses, tandis que 62 % des citoyens du bassin méditerranéen, vivant en Afrique et au Moyen-Orient, ne possèdent que 20 % du total de ces richesses », a-t-il précisé.
M. Salamé a ainsi insisté sur la nécessité de développer des outils de financement qui permettraient d’orienter davantage les investissements vers les pays du sud de la Méditerranée. « Les banques privées ne peuvent pas à elles seules jouer ce rôle, d’où la nécessité de créer une banque financée par l’ensemble des pays méditerranéens, qui contribuerait au financement des projets d’infrastructure du secteur public ainsi que les investissements du secteur privé », a-t-il expliqué.
M. Salamé a toutefois souligné que la réussite d’une telle banque est conditionnée par le fait qu’elle soit tenue à l’écart des tiraillements politiques.

Accélérer le développement dans les pays arabes
De son côté, M. Milhaud, auquel le président Sarkozy avait confié la commission chargée d’étudier le projet en juillet 2009, a souligné que la création de cette banque est devenue de plus en plus pressante à la lumière du printemps arabe, qui a mis en avant la nécessité d’accélérer le développement dans ces pays. « En 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Banque mondiale (BM) a été créée ; en 1957, avec la création de la Communauté économique européenne (CEE), la Banque européenne d’investissement (BEI) a vu le jour. En 1990, suite à la chute du mur de Berlin, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a été créée. Aujourd’hui, avec les différents changements politiques que connaît le bassin méditerranéen, une banque régionale de ce type s’impose », a souligné M. Milhaud.
Ce dernier a en outre précisé que cette banque, dont le capital devra majoritairement être public, permettrait de passer d’une logique de transferts de fonds à une logique d’intégration régionale durable.
M. Milhaud a également expliqué que sa commission avait insisté pour que quatre grands principes régissent la création d’une telle banque : la conditionnalité de réformes qui doivent être engagées parallèlement, la complémentarité entre cette nouvelle entité et les institutions déjà existantes, la subsidiarité vis-à-vis du secteur privé et la notation AAA comme préalable absolu à sa création.
« Les principales tâches de la banque consisteront notamment à transformer l’épargne locale en investissements de moyen terme, à soutenir le secteur privé, spécialement les PME, et à accélérer le développement des marchés financiers », a expliqué M. Milhaud.
Interrogé par L’Orient-Le-Jour sur les obstacles que pourrait rencontrer la création de cette banque, M. Milhaud a souligné qu’ils étaient principalement d’ordre politique. En effet, selon lui, si le projet est fortement soutenu par la France, l’Espagne et l’Italie, il ne suscite toutefois pas le même engouement parmi d’autres pays européens, ce qui pourrait retarder sa réalisation de quelques années.
Publié par Khalil Hatem -
http://khalilhatem.blogspot.com/2011/08/la-banque-mediterraneenne-de.html

Méditerranée - Salon Lingerie Med

Le 2ème Salon Méditerranéen de la Lingerie «L'Italie: Pays invité d'Honneur»
La Société GENERAL EXPO (Groupe SOGEFOIRES INTERNATIONAL) organise en collaboration avec la Chambre Syndicale Nationale des Fabricants de la Lingerie (CSNFL), Le Salon Méditerranéen de la Lingerie « LINGERIE – MED » à Tunis,du 8 au 10 septembre 2011, au centre des expositions de Tunis, La Charguia « Expo Centre » - Tunisie.

Lingerie Med est un salon professionnel leader pour la Lingerie, les pyjamas et les tenues de plage. Ce salon aura lieu au Centre d'Expo la Charguia de Tunis. Lingerie Med est la seule exposition annuelle en Tunisie.
L'événement est organisé par Sogefoires International. Un vrai spectacle rassemblera les professionnels les plus importants du secteur mais aussi des artisans locaux.

Les sociétés étrangéres qui désirent participer aux différentes manifestations ou avoir de plus amples informations sont priées de contacter la société PROMOFOIRES.

PROMOFOIRES INTERNATIONAL 6 Avenue Med Ali Akid-Immeuble Sogef B.P 35 1003- Tunis , TUNISIE.


Contact : LOTFI BEN MILED Commissaire Général du salon Lingerie MED
sogef.dg@gnet.tn
- Tel. du contact : +216 71 787 933
Source - http://www.invest-in-med.eu

Cliquer pour lire la Communiqué...:

Méditerranée - Création du « Model European Union in Tunisia » (MEUT)

Association Tuniso-Euro-Méditerranéenne des Jeunes (ATEJ)
L’Union Européenne est l’une des plus importantes institutions internationales qui tracent les grandes lignes de la politique internationale, et qui participent à l’application des règles d’or de la paix internationale.
Le rôle de L’Union européenne ne date pas d’hier, mais en un espace d’un demi-siècle, elle a apporté à ses citoyens une stabilité politique et une prospérité économique, elle a aménagé un marché unique sans frontières et mis en circulation une monnaie tout aussi unique, l’euro et elle a pu rassembler tout un continent solidaire, unis et solide.
L’Union européenne constitue une grande puissance économique et commerciale et elle est la première mondiale dans le domaine de l’aide au profit des pays les moins riches. Ses États membres, initialement au nombre de 27 sans compter la Turquie et la Russie, comportent une population qui atteint près d’un demi-milliard d’habitants.
Entre autre, la relation euro-méditerranéenne s’est bien développée depuis l’indépendance des différents états qui couvrent le bassin méditerrané, ainsi qu’après la création de l’union européenne en 1994 et s’est concrétisée par l’approbation des différentes conventions qui constituent la base d’une relation amicale et de respect entre les différents Etats des différents continents.
Dans ce cadre, la Tunisie, sera un point de départ pour la création du « MODEL EUROPEAN UNION in Tunisia » (MEUT) au sein de l’association qui fera l’objet d’une simulation des différents organes de l’Union Européenne, ainsi, l’Association Tuniso-Euro-Méditerranéenne des Jeunes permettra :
- De soutenir les efforts de la Tunisie pour l’obtention du Statut avancé avec l’Union Européenne et qui fera de la Tunisie un partenaire stratégique avec cette dernière.
- De travailler pour des relations plus étroites et plus solides avec les pays Euro-méditerranéens
- Renforcer les connaissances des jeunes et des enfants et de mieux développer leurs niveau culturel afin de pouvoir s’impliquer dans la reconstruction du pays.
- De consolider des notions d'ouverture, de tolérance et d'acceptation d’autrui dans les différentes strates sociales.
- De Contribuer à la mise en place d'un pont culturel entre les jeunes Tunisiens et la Jeunesse Euro-Méditerranéenne en vue de l'échange de connaissances et d'expériences, et l'accès à d'autres cultures.
- De contribuer à l’intégration de notre culture tunisienne dans l'espace Euro-Méditerranéen.
- De comprendre le processus de décision de l’Union Européenne et l’Union pour la méditerranée, principalement centré sur les procédures qui organisent la relation entre ses différents organes.
- De Contribuer à la diffusion des principes et des valeurs de la démocratie.

Espérons que l’Association Tuniso-Euro-Méditerranéenne des Jeunes aura l’occasion de faire passer la voix de la jeunesse Tunisienne à l’extérieur du pays et de refléter la notion d’une Tunisie tolérante et ouverte.
Source - Association Tuniso-Euro-Méditerranéenne des Jeunes (ATEJ)
http://www.facebook.com/note.php?note_id=105675636195805

Model European Union in Tunisia (MEUT2011) fait partie de l'association Tuniso-Euro-Méditérranéenne des Jeunes : http://www.meu-t.org/

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Qu'est-ce que le "Model European Union" (MEU)?
Le MEU est une simulation du fonctionnement de l'Union européenne qui réunit chaque année plus de 180 jeunes Européens pendant le printemps au siège du Parlement européen à Strasbourg. Pendant une semaine, les participants découvrent comment fonctionne l'Union européenne, ainsi que le processus démocratique du Parlement européen.
L'objectif principal du projet est la compréhension du processus de décision législative de l'Union européenne, principalement centré sur la procédure législative ordinaire entre le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne.
Pendant la simulation, les participants peuvent jouer différents rôles : Ministres des Etats membres siégeant au Conseil, Députés européens, lobbyistes, journalistes ou interprètes.
HD Model European Union (MEU): participer à une simulation du fonctionnement de l'Union européenne
Quels avantages pour les participants?
Outre les objectifs cités ci-dessus, pendant la simulation, les participants auront l'opportunité de découvrir les positions et les manières de travailler des autres Etats membres et de faire l'expérience d'un véritable environnement de travail international.
De plus, les compétences de négociations et d'expression en langue anglaise des participants seront améliorées.
Ensuite, une réelle ambiance européenne plane sur ce projet, permettant de mieux appréhender des cultures différentes et de faire tomber les stéréotypes et les préjugés.
En bref ...
Cette simulation de l'Union européenne se déroule chaque année au printemps. Les personnes intéressées peuvent consulter le site de l'édition 2011 pour obtenir toutes les informations complémentaires.
Model European Union 2011
L'immense majorité des participants ont été ravis de cette expérience!
C'est maintenant à votre tour ...:
http://www.meu2011.org/


Méditerranée : terre d’investissement

Le Bilan 2011 de l’Observatoire MedFunds a révélé fin juillet les résultats d’une enquête sur la portée du capital-investissement en Méditerranée.

Attractivité renforcée de la région Méditerranée
Soutenu par le projet Invest in Med, le capital-investissement continue à se développer de manière significative dans la région méditerranéenne. Une bonne nouvelle qui fait suite à des variations d’activité au cours de la période 2003-2009, puisque la forte croissance des 4 premières années avait été fortement impactée par la crise financière de 2008.
Les 56 fonds d’investissements lancés en 2010 ont finalement remis en route l’activité et ont renforcé l’attractivité de la région à un niveau jamais atteint auparavant. 23 fonds étaient d’ailleurs annoncés pour l’année 2011 et au total, il s’agit de plus de 120 nouveaux fonds créés depuis l’année 2008.
Ce développement encourageant de la région méditerranée s’accompagne d’une diversification des investisseurs. Ceux-ci viennent de plus en plus majoritairement d’Europe (Evolution de 10% à 14% des engagements depuis 2008), et de moins en moins du Golfe, d’Israël, ou de l’Amérique du Nord.
D’après le rapport de synthèse établi par Anima sur le « private equity » – ou capital investissement – ce projet sʹest beaucoup développé au sud et à lʹest de la Méditerranée depuis les années 2000, en particulier dans les pays arabes, où il était très peu présent auparavant.
Ainsi, Israël se positionne largement en tête des destinations méditerranéennes privilégiées, avec 243 fonds et 23 milliards de dollars depuis 1990. La Turquie n’est pas en reste, puisque son activité émergente ne cesse de se confirmer avec des investissements de plus en plus importants. Suivent les pays arabes avec à leur tête 3 pays : l’Egypte, le Maroc, et la Tunisie, qui continuent leur progression en attirant progressivement de plus en plus de capitaux étrangers.
Selon Anima Investment Network, « l’étude MedFunds 2008 faisait état d’une forte concentration des fonds d’investissement sur certains pays de la région (Israël bien entendu, mais également Egypte et Maroc, et à un degré moindre, la Tunisie), et de l’absence quasi totale de fonds dédiés à d’autres pays. Cette réalité a changé, tous les pays MED étant aujourd’hui, bien que de manière inégale (Syrie, Libye), concernés par le private equity ».


De nouveaux acteurs professionnels, en âge de créer des emplois
Comme le souligne le rapport, « ce développement s’est naturellement accompagné d’une professionnalisation des équipes de gestion ». Notamment, le capital-investissement a poursuivi une inflexion vers les fonds mono-pays ainsi que vers les fonds sectoriels.
Mais qu’est-ce qu’un fond mono-pays ? Il s’agit tout simplement de fonds du capital-investissement limités géographiquement, dans le but de conserver une certaine proximité avec leurs entreprises, ou avec l’objectif de se concentrer sur des marchés dotés de réglementations plus favorables, tels que l’Egypte. Le graphique suivant explique l’évolution des fonds mono-pays, face aux fonds régionaux.
La concentration géographique des fonds s’est donc accentuée, de même que les fonds investis en méditerranée se dirigent lentement vers des secteurs plus spécifiques : davantage de fonds sectoriels et moins de grands fonds généralistes. En effet, seulement 30% des fonds sont entièrement dédiés aux secteurs spécialisés, les investissements restant majoritairement opportunistes et multisectoriels.
Cette inflexion du capital-investissement vers les mono-fonds ou les fonds sectoriels indique une certaine maturité de la région, dont l’activité se tourne également de plus en plus vers l’amont, autrement dit vers l’early stage (+ 75% entre 2008 et 2011) et le second stage, bien que l’early stage représente seulement 28% des fonds créés.
Qu’est-ce que signifient ces activités d’early stage et de second stage ? Il s’agit en réalité de placer les fonds investis dans de nouveaux modes d’investissements, situés à l’amont de l’activité elle-même. Autrement dit, les fonds d’investissements se consacrent progressivement à l’innovation, aux startups, et aux réseaux de business angels, plutôt qu’au capital-développement, à la transmission et aux infrastructures.
Les effets positifs de cette maturation sont significatifs pour la région Méditerranée : ils « se traduisent en termes de croissance du chiffre d’affaires, d’amélioration du résultat et de création d’emplois » selon le programme Invest in Med et la plateforme Anima. Effectivement, le sondage effectué par MedFunds sur un échantillon de 150 entreprises dénote « plus de 11 500 emplois nets » créés dans la région par le capital investissement, « dont 72% par les investissement inférieurs à 5 millions de dollars ».
Selon l’observatoire ANIMA-MedFunds, « le capital-investissement aurait en effet créé près de 330 000 emplois directs et apporté environ 20 milliards USD de chiffre d’affaires annuel supplémentaire sur les 15 dernières années ».
Plus d'information sur :
http://www.invest-in-med.eu/
Source - http://www.widoobiz.com/actualites

Méditerranée - Coopération euro-méditerranéenne et jeunesse : une nouvelle donne ?

Conférence-débat : "Coopération euro-méditerranéenne et jeunesse : une nouvelle donne ?" -

L'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP), l'Agence française du programme européen Jeunesse en action (AFPEJA), le Centre Salto-Youth EuroMed et la Maison de l'Europe de Paris vous invitent le mardi 13 septembre 2011 à Paris pour une conférence-débat sur la coopération euro-méditerranéenne dans le domaine de la jeunesse.
Le processus de Barcelone ouvert en 1995 a mis à l'agenda politique la question de la coopération dans le champ des politiques jeunesse entre l'ensemble des pays de l'Union européenne et ceux de la rive sud de la Méditerranée.
Les événements récents, le "Printemps des peuples arabes", révèlent le caractère décisif des enjeux liés à la place des jeunes, et à leurs participations actives à la démocratisation de la société. Ce contexte invite l'ensemble des acteurs de la société civile ainsi que les décideurs politiques en Europe à réinterroger leurs politiques et leurs dispositifs de coopération euro-méditerranéenne en tenant compte de cette nouvelle donne.

Programme
Ouverture :
. Catherine Lalumière, présidente de la Fédération française des Maisons de l'Europe.
Propos introductifs :
. Jeannette Bougrab, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative (sous réserve).

Avec la participation de :
. Vincenzo Cicchelli, sociologue et auteur de l'ouvrage Adolescences méditerranéennes, l'espace public à petits pas, maître de conférence à l'université Paris V,
. Myriam Teuma, professeur à l'Université de Malte, directrice de l'Institut de la jeunesse de Malte,
. Djamel Benia, directeur de l'Association pour le développement des initiatives citoyennes et européennes (ADICE - Roubaix),
. Nisrine Zaïbi, vice-présidente du Conseil régional de Bourgogne en charge de la jeunesse, administratrice de l'INJEP.


Conférence-débat animée par :
. Bernard Abrignani, coordinateur du centre de ressources Salto-Youth /INJEP.


Informations pratiques :
• Date : mardi 13 septembre 2011
• Horaires : de 17h à 19h
• Adresse : Maison de l’Europe - 35, rue des Francs Bourgeois - 75004 Paris
• Renseignements et inscriptions : conferences@injep.fr



Méditerranée - L'économie tunisienne subit de plein fouet la guerre de son voisin libyen

La guerre civile libyenne aux portes de la Tunisie plombe un peu plus l'économie déjà fragilisée par la révolution contre le président Ben Ali. La Banque africaine de développement (BAD) évoque une croissance de seulement 0,7% cette année dans la petite république nord-africaine.
2011 sera une année difficile pour l'économie tunisienne qui subit la crise libyenne de plein fouet. Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD), le conflit en Libye a un impact considérable sur la reprise économique tunisienne, déjà entravée par des tensions politiques et sociales internes.
Selon la BAD, la croissance du PIB tunisien, de 3,7% en 2010, risque de tomber à 1,1% en 2011. Si on y ajoute l'impact de la crise en Libye, bien que difficile à mesurer, la croissance de la Tunisie pourrait même tomber à seulement 0,7% cette année, sleon l'organisation africaine.
A l'heure où la Tunisie est en pleine phase de transition, la guerre civile en Libye est venue se greffer aux nombreux défis de la reconstruction. Les combats entre insurgés et forces loyales au Colonel Kadhafi divisent toujours le pays qui a vu son activité économique chuter. Et si la crise en Libye affecte terriblement le voisin tunisien, c'est que les deux pays ont misé sur des relations commerciales bilatérales étroites.
"La Libye est un partenaire commercial privilégié de la Tunisie", rappelle la BAD. Les échanges commerciaux ont atteint des records entre 2000 et 2010 avec un taux de croissance annuel moyen de 9%, pour une moyenne mondiale de 6%.
Deuxième partenaire économique de la Tunisie après l'Union européenne, Tripoli achetait 6,9% des exportations tunisiennes, principalement des produits agro-alimentaires, des matériaux de construction, du fer et de l'acier. Les importations en provenance de Libye étaient elles très largement constituées de pétrole et permettaient de satisfaire un quart des besoins tunisiens.
La Libye était aussi le quatrème investisseur arabe en Tunisie. Au cours des dernières années, les investissements libyens étaient montés en flèche. Plus d'une trentaine d'entreprises libyennes ont investi en Tunisie dans les secteurs de l'industrie et des services, créant plus de 3.000 emplois.
La Tunisie et la Libye ont donc amorcé au fil du temps une intégration progressive de leurs économies. Cette interdépendance est d'autant plus difficile à gérer aujourd'hui que la Libye impose à la Tunisie le lourd tribut de son conflit civil.
La paralysie presque totale des échanges commerciaux, le déclin des flux d'investissements, l'arrêt de la fourniture de pétrole par Tripoli entre autres ont "conduit à un ralentissement sans précédent de l'activité économique" tunisienne, selon la BAD.
Le secteur touristique tunisien déjà très touché par l'absence de visiteurs européens, à la suite de la révolution, est aussi le grand perdant de la crise libyenne.
Grands consommateurs de services en Tunisie, les touristes libyens étaient en moyenne 1,5 million à y séjourner chaque année. Mais, au cours du premier semestre de 2011, sur 260.000 libyens entrés en Tunisie, 65.000 ont choisi de s'y réfugier... Un manque à gagner certain pour le tourisme, mais un petit espoir pour accroître la demande. En effet, la plupart des libyens sont des réfugiés aux ressources financières conséquentes qui consomment et investissent dans l'immobilier tunisien
Source LaTribune.fr
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110810trib000641901/l-economie-tunisienne-subit-de-plein-fouet-la-guerre-de-son-voisin-libyen.html