ANIMA Investment Network, Bpifrance et Greenflex ont lancé, le 15 février 2018, le club The Next Society, visant à réunir le plus d’investisseurs possible autour de l’innovation au sein des pays émergents méditerranéens
Les pays émergents comptent sur leur richesse entrepreneurialepour booster leur développement. Depuis 2017, ils sont soutenus par le mouvement The Next Society qui s’est donné pour mission d’accompagner 300 startups, 190 incubateurs, 60 laboratoires dans les pays méditerranéens. L’initiative s’attache aussi à développer l’importance de l’entrepreneuriat auprès des pouvoirs publics. 7 pays ont été choisis pour mener cette action : le Maroc, l’Algérie, l’Egypte, la Palestine, la Jordanie ainsi que le Liban. Animés par la volonté d’attirer un plus grand nombre d’investisseurs, ANIMA Investment Network, Bpifrance et Greenflex ont organisé un petit-déjeuner au campus de startups Station F le 15 février dernier. Ils y ont présenté le club The Next Society, qui a pour objectif de « renforcer l’impact et la portée » du mouvement et de convaincre les chefs d’entreprise désireux de développer leur business grâce à des produits innovants « made in Mediterranean ».
L’innovation inversée
Sur le principe de la « reverse innovation », qui désigne le fait de concevoir des produits dans un pays émergent pour les vendre dans des pays occidentaux, le nouveau club permettra, lui aussi, « d’appuyer le développement des entreprises innovantes du pourtour méditerranéen tout en renforçant la coopération avec les entreprises et les investisseurs français » précise Isabelle Bébéar, directrice de l’international et de l’université à Bpifrance.
Deux manières de s’investir
Le club compte déjà 20 grands groupes et investisseurs qui ont cette volonté de collaborer avec les startups innovantes des pays voisins. Toutes entreprises et entrepreneurs peuvent, eux aussi, se lancer dans l’aventure en choisissant entre deux formules, celle qui leur tient le plus à cœur. « The next solutions » propose de collaborer avec d’autres écosystèmes d’innovation, tandis que « The next impact » a pour but d’influencer sur l’environnement économique du pays et de favoriser les impacts locaux.
Obtenir une innovation
Les membres du club choisissant l’option « next solutions » seront amenés à rencontrer des startups, des clusters (réseau local de TPE-PME) et des centres de valorisation de la recherche méditerranéens lors d’événements nationaux et internationaux dans 11 pays. Ils pourront aussi acquérir des innovations développées outre-méditerranée pour les commercialiser ensuite sur leur propre marché.
Contribuer aux politiques publiques
Les investisseurs choisissant la formule « next impact » pourront, quant à eux, contribuer aux recommandations de politiques publiques dans chacun des 7 pays méditerranéens sélectionnés par le mouvement. Invitations à des séminaires ou encore à dessiner les contours de l’amélioration des écosystèmes d’innovations de ces pays, cette option s’adresse aux investisseurs engagés.
Prochaine étape en vue
Le club The next society, déjà porté par de nombreuses agences publiques, entreprises, startups et ONG, compte donc agrandir très vite sa famille de membres pour, bientôt, se pencher sur un autre défi évoqué par le président de GreenFlex, Frédéric Rodriguez. « Les prochaines étapes du développement économique, plus inclusif et durable passeront par les écosystèmes qui évoluent déjà dans cette dynamique : les entrepreneurs & acteurs méditerranéens. »
Par Melissa Carles - Source de l'article NetPME
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