Le FCE n’est pas le seul partenaire du MEDEF: Gattaz à l’écoute de Rebrab et Neghza


DIA-Medef rebrabVisiblement Gattaz ne souhaite pas rester à l’écoute d’un seul son de cloche concernant le monde des affaires en Algérie. Avant de venir en Algérie, le patron du MEDEF avait reçu le 2 février à Paris une délégation d’hommes d’affaires de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) menée par sa présidente, Saïda Neghza, également présidente de l’Union méditerranéenne des confédérations d’entreprises Businessmed. 

Selon un communiqué de la CGEA, les deux parties «se sont entretenues sur les perspectives de renforcement du partenariat multilatéral entre les entreprises algériennes et françaises, ainsi que de l’amélioration du dialogue économique méditerranéen au profit de l’investissement et la création de richesses et d’emplois».

Mais parmi les autres points abordés figuraient une éventuelle rencontre d’affaires algéro-française qui allait se tenir à Alger en vue de permettre, selon la CGEA, «aux opérateurs économiques algériens et français d’œuvrer efficacement à la concrétisation des projets de coopération dans différents secteurs». En raison des relations tumultueuses entre la présidente du CGEA et le patron du FCE, on imagine quel tableau a dressé Saïda Neghza sur le FCE et son président Haddad. 

Même son de cloche exposé par Issad Rebrab, lors de la visite de Gattaz et de l’Ambassadeur de France Driencourt à l’Usine de Cevital à Larbaa (Blida) considéré comme le 1er producteur de verre plat en Afrique. Les membres de la délégation du Medef ont visité l’usine et prospecté les domaines susceptibles d’intéresser le partenariat entre le groupe algérien et ses homologues français. Mais Rebrab qui a été l’un des rares hommes d’affaires invités au Forum de Paris, a encore une fois séduit ses invités par sa vision économique et ses projets gigantesques. 

Ces deux derniers patrons sont apparus aux yeux de Gattaz, comme des interlocuteurs sérieux, engagés dans leurs projets, contrairement au FCE, qui a été bâtit dans un château de verre, misant plus sur des soutiens politiques à la politique du gouvernement et ses restrictions économiques que des projets à long terme. 

Par Salim Bey - Source de l'article DIA Algérie

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