Le ministère de l’Industrie et des petites et moyennes entreprises a signé, aujourd’hui, avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et la Banque de financement des PME (BFPME), quatre conventions de coopération en matière d’appui à la création et d’accompagnement des PME.
Lors de la cérémonie de signature des conventions, Slim Feriani, ministre de l’Industrie et des PME a indiqué que la première convention s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du programme Initiative pour la stabilisation économique et l’emploi des jeunes (ISECO), financé grâce à un don de quatre millions d’euros, soit l’équivalent d’environ 12 millions de dinars.
Il a précisé que la deuxième phase dudit programme, qui se poursuivra jusqu’en 2021, favorisera l’appui technique à près de 500 jeunes entrepreneurs, ainsi que l’accompagnement des PME durant la phase post-création et l’entrée en production de 150 nouvelles entreprises, avant la fin de 2021.
Et de rappeler que la première phase (2015/2017) a permis de garantir un appui technique et financier au profit de 308 entrepreneurs dans 14 gouvernorats de l’intérieur de la Tunisie, la création de 828 postes d’emploi et l’entrée en production de plus de 90 entreprises.
L’objectif final du programme ISECO est, selon le ministre, de garantir au total un appui à 800 jeunes entrepreneurs, favoriser l’entrée en production de plus de 240 entreprises et créer 2300 emplois, à l’horizon 2021.
De son côté, Andreas Reinicke, ambassadeur d’Allemagne en Tunisie, a fait le point sur la réussite de la première phase du programme ISECO, notamment, dans les régions. «L’importance de ces conventions réside dans l’accompagnement des jeunes, pas seulement au niveau financement», a t-il souligné.
Et d’ajouter que les accords conclus favoriseront une gestion plus rapide des dossiers présentés aux banques concernées. Ces dernières sont appelées à donner une réponse soit positive soit négative aux jeunes porteurs d’idées qui ont déjà développé leur business plan et l’ont soumis aux banques pour bénéficier des financements. Notons que le délai de réponse ne doit pas dépasser un mois.
«Une fois le financement accordé, les jeunes bénéficieront également d’un accompagnement», a-t-il estimé, en rappelant que les trois premières années de la vie d’une jeune entreprise sont très importantes pour sa survie et sa pérennité.
L’autre convention, qui a été signée, s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du programme de coopération Innovation, Développement économique régional et Emploi (IDEE) qui s’étale sur la période 2018/2021, avec un budget global de 11,9 millions d’euros, soit environ 35,7 millions de dinars.
Les responsables ont affirmé que ce programme a permis, dans sa première phase, de présenter l’appui technique à 49 entreprises en matière de gestion des ressources humaines, à 40 entreprises opérant dans le domaine de la commercialisation et à 31 entreprises spécialisées dans le secteur du transfert technologique.
Elle a également permis de réaliser une opération de diagnostic de quatre secteurs industriels (industries électronique et électrique, textile et habillement, industries agroalimentaire et pharmaceutique) et d’élaborer des études de diagnostic de 10 chaines de valeur.
Source de l'article l’Économiste maghrébin
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