Le Fonds de Partenariat pour les Ecosystèmes Critiques (CEPF) vient de publier un rapport qui identifie 1.567 zones clés de la biodiversité en Méditerranée. Les montagnes de l'Atlas marocain ou encore la péninsule cyrénaïque en Égypte et au Libye figurent parmi les six zones du bassin méditerranéen ''les plus menacées en matière de biodiversité''.
Créé en 2000, le CEPF rassemble notamment la Banque mondiale, l'Agence française de développement (AFD), le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) ou l'ONG Conservation International. Le bassin méditerranéen qui réunit 34 pays ''est gravement menacé, car 5% seulement de son écosystème originel subsiste(…). La promotion immobilière des zones côtières à des fins touristiques et l'extraction de l'eau à des fins agricoles ont des répercussions particulièrement néfastes dans la zone'', a expliqué Güven Eken, de l'ONG turque Doga Dernegi qui a conduit cette étude pour le CEPF. Plus de 220 millions de touristes viennent chaque année visiter la région.
Les autres zones concernent les montagnes, plateaux et zones humides du Tell algérien et de Tunisie, la vallée de l'Oronte et les montagnes du Liban, les Balkans du sud-ouest (Albanie, Macédoine, Grèce, Monténégro, Serbie), et les montagnes du Taurus en Turquie.
Ces six zones ont été identifiées ''prioritaires'' par le CEPF qui a lancé ce mercredi 29 septembre un plan, doté de 10 millions de dollars US d'ici 5 ans, visant à protéger la biodiversité dans cette région. Le financement ''ciblera les pays situés hors des frontières de l'Union européenne qui ont un accès plus limité à d'autres sources de financement pour la protection de la biodiversité''. Le CEPF ''accordera des subventions aux associations locales qui se mobiliseront sur des projets de protection de la nature''. Le projet a également été financé par la Fondation Mava et la Fondation Prince Albert II de Monaco.
Pour Gilles Kleitz, chef de projet à l'AFD, ''des dizaines de millions de personnes, dans l'Union européenne ou en dehors, dépendent de l'écosystème du bassin méditerranéen, soit directement, par le biais de l'agriculture, du tourisme, de la pêche, de la sylviculture, soit indirectement, par l'apport en eau douce, le contrôle des insectes, la pollinisation... Nous nous devons veiller à la restauration et à la préservation de cette région naturellement riche et fragile pour le bien des générations futures''.
Par Rachida Boughriet - Actu-Environnement.com - le 29 septembre 2010
Créé en 2000, le CEPF rassemble notamment la Banque mondiale, l'Agence française de développement (AFD), le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) ou l'ONG Conservation International. Le bassin méditerranéen qui réunit 34 pays ''est gravement menacé, car 5% seulement de son écosystème originel subsiste(…). La promotion immobilière des zones côtières à des fins touristiques et l'extraction de l'eau à des fins agricoles ont des répercussions particulièrement néfastes dans la zone'', a expliqué Güven Eken, de l'ONG turque Doga Dernegi qui a conduit cette étude pour le CEPF. Plus de 220 millions de touristes viennent chaque année visiter la région.
Les autres zones concernent les montagnes, plateaux et zones humides du Tell algérien et de Tunisie, la vallée de l'Oronte et les montagnes du Liban, les Balkans du sud-ouest (Albanie, Macédoine, Grèce, Monténégro, Serbie), et les montagnes du Taurus en Turquie.
Ces six zones ont été identifiées ''prioritaires'' par le CEPF qui a lancé ce mercredi 29 septembre un plan, doté de 10 millions de dollars US d'ici 5 ans, visant à protéger la biodiversité dans cette région. Le financement ''ciblera les pays situés hors des frontières de l'Union européenne qui ont un accès plus limité à d'autres sources de financement pour la protection de la biodiversité''. Le CEPF ''accordera des subventions aux associations locales qui se mobiliseront sur des projets de protection de la nature''. Le projet a également été financé par la Fondation Mava et la Fondation Prince Albert II de Monaco.
Pour Gilles Kleitz, chef de projet à l'AFD, ''des dizaines de millions de personnes, dans l'Union européenne ou en dehors, dépendent de l'écosystème du bassin méditerranéen, soit directement, par le biais de l'agriculture, du tourisme, de la pêche, de la sylviculture, soit indirectement, par l'apport en eau douce, le contrôle des insectes, la pollinisation... Nous nous devons veiller à la restauration et à la préservation de cette région naturellement riche et fragile pour le bien des générations futures''.
Par Rachida Boughriet - Actu-Environnement.com - le 29 septembre 2010
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