COLLOQUE INTERNATIONAL « De la coordination des acteurs pour un développement durable de territoires euro-méditerranéens»; 16-18 mai 2011;
Université de Bejaia (Algérie)
Le virage, difficile mais inévitable, que tentent de bien négocier les pays dits développés, après la crise financière qui vient de secouer l’économie mondiale, est de réussir le passage de la logique de « l’entrepreneur financier » où des mesures et des facteurs sont combinés dans l’objectif de satisfaire l’exigence des actionnaires de réaliser des profits alléchants dans le court terme à la logique de « l’entrepreneur industriel » ayant comme finalité la réalisation de soi par la création de valeurs par le moyen d’actifs et de compétences spécifiques combinés dans des structures productives intelligentes.
Ces dernières, en réalisant des innovations répondant aux évolutions latentes de la demande, permettent, par la même, de relancer le cercle vertueux d’accumulation, investissement, création de valeurs, partage du produit des valeurs créées, consommation, (ré)investissement… , qui donne toujours plus d’emplois à la population, plus de taxes et impôts, donc de ressources aux pouvoirs publics (Etat et collectivités locales) et plus de possibilités d’accumulation et d’investissement rentable aux entrepreneurs.
Bien entendu, ce passage ne signifie pas un retour impossible à la phase passée de domination de l’industrie telle que définie par J. Fourastié (1963) ; il s’agit plutôt d’une déconstruction/reconstruction pour renouer avec la dynamique de création de valeurs matérielles et immatérielles en tenant compte de nouveaux capitaux (le capital social au sens de R. Putnam (1995) et le capital civique au sens de J-L. Laville (2002)), de nouvelles demandes (de liens et d’échanges socialisés) de nouvelles valeurs (éthique, loyauté, partage, se sentir bien au travail), une nouvelle proximité (subjective) et de nouveaux objectifs (contribution au développement de comportements écologiques, réalisation d’activités d’intérêt collectif et participation au développement durable).
Pour l’Algérie, la nouvelle stratégie industrielle basée sur la construction de pôles de compétitivité et la formation de champions économiques peut être utilisée comme moyen pour adopter ses nouvelles logiques de développement au moment opportun réalisant par la même une rupture avec l’état de suiveur, qui est par définition toujours en retard donc en mal relatif de développement au sens de M. Dahmani (1985).
Plus d'information : http://www.med-eu.org
Bien entendu, ce passage ne signifie pas un retour impossible à la phase passée de domination de l’industrie telle que définie par J. Fourastié (1963) ; il s’agit plutôt d’une déconstruction/reconstruction pour renouer avec la dynamique de création de valeurs matérielles et immatérielles en tenant compte de nouveaux capitaux (le capital social au sens de R. Putnam (1995) et le capital civique au sens de J-L. Laville (2002)), de nouvelles demandes (de liens et d’échanges socialisés) de nouvelles valeurs (éthique, loyauté, partage, se sentir bien au travail), une nouvelle proximité (subjective) et de nouveaux objectifs (contribution au développement de comportements écologiques, réalisation d’activités d’intérêt collectif et participation au développement durable).
Pour l’Algérie, la nouvelle stratégie industrielle basée sur la construction de pôles de compétitivité et la formation de champions économiques peut être utilisée comme moyen pour adopter ses nouvelles logiques de développement au moment opportun réalisant par la même une rupture avec l’état de suiveur, qui est par définition toujours en retard donc en mal relatif de développement au sens de M. Dahmani (1985).
Plus d'information : http://www.med-eu.org
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