L'Union pour la Méditerranée est déjà mal en point

L'Union pour la Méditerranée (UPM), si chère à Nicolas Sarkozy qui l'a lancée en juillet 2008, va-t-elle encore faire les frais du conflit israélo-palestinien ? Déjà forcée de reporter son sommet de juin, elle pourrait se trouver dans l'obligation de remettre celui de novembre.
« Fantomatique »
Difficile en effet de maintenir une telle réunion alors qu'une rencontre prévue aujourd'hui à Paris à l'invitation de Nicolas Sarkozy entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, n'a pu avoir lieu faute de volonté des participants. Le contexte n'est pas favorable : la semaine dernière le Français Bernard Kouchner et l'Espagnol Miguel Angel Moratinos, venus tenter de sauver la rencontre, se sont vu conseiller par leur homologue israélien, Avigdor Lieberman, de régler les problèmes européens avant de « venir ici nous dire comment régler nos conflits ».
Reste que tout cela n'est pas de très bon augure pour l'UPM, que l'absence de rendez-vous rend « fantomatique », ainsi que l'écrit Farouk Mardam-Bey dans un ouvrage collectif Sarkozy au Proche-Orient (éd. Actes Sud). Du coup, c'est toute la politique de la France au Proche-Orient qui semble en échec.
Par Armelle le Goff - www.20minutes.fr - le 21 octobre 2010
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