La Méditerranée - première destination mondiale de tourisme nautique

Une étude Etinet sur « les pôles nautiques en Méditerranée » prouve les potentialités du bassin méditerranéen sur ce segment qui y génère 253 mds$ de recettes annuelles.
Le tourisme nautique peut être l’un des grands axes de développement du tourisme en Méditerranée. C’est la conclusion de l’étude sur les pôles nautiques présentée récemment à Malaga par « Etinet – Invest in Med ». Une enquête dirigée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille Provence, en partenariat notamment avec la CCI de Malaga.

Premier constat : la plaisance se développe, générant des retombées économiques importantes, et participe à la valorisation de l’image d’un territoire. « La Méditerranée est la mieux placée pour profiter de ce développement du secteur nautique», explique Dominique Billé, responsable des Ressources Économiques à la CCI Marseille-Provence; «Car, le bassin méditerranéen possède une notoriété touristique internationale et des atouts exceptionnels : naturels, culturels, humains, techniques… ».
D’où l’intérêt de l’enquête Etinet à travers la radiographie de vingt-huit ports méditerranéens. L’étude révèle que la Méditerranée est le premier espace touristique mondial : elle représente 30% du marché mondial.
Le nautisme regroupe en Méditerranée 275 millions de touristes internationaux (50% dans les régions côtières), et génère 253 mds $ (181 M€) de recettes.
L’enquête recense aussi l’offre de plaisance en Méditerranée :700 ports de plaisance, 46.000 km de côte et 400 000 amarrages. Autant d’atouts qui s’ajoutent -entre autres- à un environnement de qualité, un climat très favorable (300 jours de soleil par an), des paysages et sites uniques au monde (26 sites classés Unesco ), ou encore des fonds marins exceptionnels (tombants, épaves, herbiers…).

Favoriser le partage des expériences
Au delà, l’enquête Etinet -Invest in Med pointe aussi les freins au développement du tourisme nautique en Méditerranée, notamment les divergences Nord/Sud, à plusieurs niveaux : cadre politique et réglementaire, typologie des marchés, stratégie de développement,…
C’est également le constat d’un décalage entre un marché mature au nord (où se concentrent 80% des ports de plaisance et 98% des amarrages), et un marché naissant au sud de la Méditerranée, où les ports sont encore peu nombreux et disséminés (un port de plaisance tous les 100 km en moyenne).
C’est en ce sens que le réseau Etinet -Invest in Med propose des pistes de travail en commun pour favoriser le partage des expériences. À travers notamment des transferts de savoir-faire traditionnels ou innovants. « Nous réfléchissons aussi à la création d’une marque commune « Le nautisme méditerranéen », à la facilitation des démarches administratives et la professionnalisation dans l’accueil des plaisanciers », ajoute Dominique Billé.
Des programmes tels qu’Odyssea visent également à exploiter de nouvelles synergies entre le tourisme, le nautisme et les richesses du terroir.
Par econautisme.com - le 29 ocrobre 2010
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