Plus de 150 représentants d’organisations de la société civile de l’UE et de 16 pays partenaires de la région euro-méditerranéenne se réuniront au Conseil national italien de l'économie et du travail (CNEL), à Rome, à l’occasion du Sommet euro-méditerranéen annuel des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires. Du 10 au 12 novembre 2010, ils pourront ainsi se pencher sur la création d’une assemblée de la société civile euro-méditerranéenne.
Un communiqué de presse indique que la création d'une telle assemblée a été suggérée par le Comité économique et social européen (CESE) et ses partenaires de l'UE et des pays méditerranéens. L’objectif est de mettre en place une structure institutionnelle permanente pour l'actuel réseau des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires de la région euro-méditerranéenne, créé en 1995 conformément à la déclaration de Barcelone.
Cette assemblée prendrait la forme d’un organisme consultatif au sein de la structure institutionnelle de l’Union pour la Méditerranée (UpM), à l’instar de l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) et de l’Assemblée des régions et des villes de la Méditerranée (ARLEM). L’idée d’une assemblée réunissant la société civile avait déjà été soulevée dans une résolution du Parlement européen du 19 février 2009, qui appelait à « la participation de la société civile au sein de la structure institutionnelle appropriée de l'Union pour la Méditerranée. »
Lors du sommet, les participants examineront un projet de statut pour cette assemblée. Ce projet sera rédigé par un groupe de travail constitué de représentants des CES d’Algérie, de Tunisie, du Liban, d’Espagne, de France et d’Italie et du CESE. La proposition actuelle prévoit une présidence et un bureau tournants, ainsi qu’une répartition égale des sièges entre l’UE – CES nationaux ou institutions similaires, et le CESE – et les 16 pays partenaires – CES nationaux ou institutions similaires– de façon à garantir l'équilibre entre le Nord et le Sud.
Il est prévu que l’assemblée formule des recommandations et prépare des déclarations et des rapports, destinés aux autres organismes de l'UpM, aux institutions de l'UE et aux gouvernements nationaux, soit sur demande soit de sa propre initiative, sur la base d'un consensus entre ses membres.
« Nous sommes sûrs que cette nouvelle assemblée encouragera la gouvernance multi-niveaux et la démocratie participative tout en permettant de sensibiliser les citoyens de la région euro-méditerranéenne aux initiatives de l’UpM », soulignent les membres du groupe de travail.
Participeront également au sommet organisé par la CNEL et le CESE des acteurs de la société civile et des experts des deux rives de la Méditerranée. Ceux-ci examineront des questions clés comme le travail décent et le développement durable dans la région euro-méditerranéenne, la formation professionnelle comme facteur de compétitivité et de création d’emploi, la construction d’une société plus équitable dans la région euro-méditerranéenne et les politiques agricoles dans les pays de l’UpM.
Par ENPI Info Centre - le 1 novembre 2010
Un communiqué de presse indique que la création d'une telle assemblée a été suggérée par le Comité économique et social européen (CESE) et ses partenaires de l'UE et des pays méditerranéens. L’objectif est de mettre en place une structure institutionnelle permanente pour l'actuel réseau des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires de la région euro-méditerranéenne, créé en 1995 conformément à la déclaration de Barcelone.
Cette assemblée prendrait la forme d’un organisme consultatif au sein de la structure institutionnelle de l’Union pour la Méditerranée (UpM), à l’instar de l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) et de l’Assemblée des régions et des villes de la Méditerranée (ARLEM). L’idée d’une assemblée réunissant la société civile avait déjà été soulevée dans une résolution du Parlement européen du 19 février 2009, qui appelait à « la participation de la société civile au sein de la structure institutionnelle appropriée de l'Union pour la Méditerranée. »
Lors du sommet, les participants examineront un projet de statut pour cette assemblée. Ce projet sera rédigé par un groupe de travail constitué de représentants des CES d’Algérie, de Tunisie, du Liban, d’Espagne, de France et d’Italie et du CESE. La proposition actuelle prévoit une présidence et un bureau tournants, ainsi qu’une répartition égale des sièges entre l’UE – CES nationaux ou institutions similaires, et le CESE – et les 16 pays partenaires – CES nationaux ou institutions similaires– de façon à garantir l'équilibre entre le Nord et le Sud.
Il est prévu que l’assemblée formule des recommandations et prépare des déclarations et des rapports, destinés aux autres organismes de l'UpM, aux institutions de l'UE et aux gouvernements nationaux, soit sur demande soit de sa propre initiative, sur la base d'un consensus entre ses membres.
« Nous sommes sûrs que cette nouvelle assemblée encouragera la gouvernance multi-niveaux et la démocratie participative tout en permettant de sensibiliser les citoyens de la région euro-méditerranéenne aux initiatives de l’UpM », soulignent les membres du groupe de travail.
Participeront également au sommet organisé par la CNEL et le CESE des acteurs de la société civile et des experts des deux rives de la Méditerranée. Ceux-ci examineront des questions clés comme le travail décent et le développement durable dans la région euro-méditerranéenne, la formation professionnelle comme facteur de compétitivité et de création d’emploi, la construction d’une société plus équitable dans la région euro-méditerranéenne et les politiques agricoles dans les pays de l’UpM.
Par ENPI Info Centre - le 1 novembre 2010
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