Vice-présidente de l’Organisation du Patronat de la rive Sud de la Méditerranée (Businessmed) et vice-présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA),
Saïda Neghza revient dans cette interview expresse sur sa rencontre avec Emma Marcegaglia, présidente de l’Union regroupant toutes les structures patronales européennes (Business Europe) et sur la coopération entre le patronat des deux rives de la Méditerranée.
L’Éconews : Vous êtes vice-présidente de la CGEA, quelle place occupe l’investissement dans votre organisation et combien d’investisseurs comptez-vous parmi vos affiliés ?
Saïda Neghza : Nous considérons que l’investissement en Algérie est un fait important pour la croissance du pays et, naturellement, il occupe une place prioritaire au niveau de la vision des pouvoirs publics.
Cependant, quant à votre question relative au nombre d’investisseurs dont notre organisation dispose en son sein, nous croyons qu’il est utile de rappeler que notre organisation est représentée au niveau de plusieurs wilayas.
Vous avez rencontré l’ex-présidente de l’organisation patronale, la Confindustria, Mme Marcegaglia il y a quelques semaines à Rome, de quoi avez-vous parlé ?
Il est exact que nous avons rencontré Mme Emma Marcegaglia à Rome dans le cadre des rapports des structures patronales de la rive Sud-méditerranéenne et ceux de la rive Nord, en l’occurrence Businesseurope que préside Mme Emma Marcegaglia.
Comment la PDG de l’ENI peut-elle coopérer avec la partie algérienne dans la lutte contre la corruption ?
Mme Emma Marcegaglia assume aussi la présidence de l’ENI. Cette fonction n’avait aucun rapport avec les objectifs que Businessmed a retenu. La coopération qui a fait l’objet de nos discussions n’a aucun rapport avec les fonctions de Mme Emma Marcegaglia en tant que présidente de l’ENI et nous n’avons aucune qualité de parler au nom de l’Algérie et d’aborder les problèmes touchant le secteur de l’énergie.
Croyez-vous qu’il y a une réelle volonté des opérateurs de la rive Nord de la Méditerranée à s’investir dans le marché national ?
Businessmed développe une politique de coopération entre le Nord et le Sud et privilégie aussi la coopération Sud-Sud.
Le Ministre d’État des Affaires Étrangères avait mis des conditions pour l’adhésion de l’Algérie au programme de bon voisinage avec l’Europe afin que cette coopération ne soit pas à sens unique, croyez-vous que les Européens seront réceptifs ?
Notre démarche s’inscrit dans le cadre de la vision de la politique européenne de voisinage et aussi dans le cadre d’une coopération qui doit s’inscrire dans le cadre des accords multilatéraux que chaque pays pourra conclure.
Source de l'article Leconews
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