Dimanche soir, dans son allocution radiotélévisée, Nicolas Sarkozy a estimé que "le moment est venu de refonder" l'Union pour la Méditerranée (UPM) "à la lumière des événements considérables que nous vivons". Le conseiller spécial du chef de l'Etat, Henri Guaino, a souhaité, lundi 28 février, qu'on aille "beaucoup plus loin dans le volet politique" de l'UPM.
Refonder l'UPM ? "C'est exactement ce qu'il faut faire", a déclaré M. Guaino sur France Inter, rappelant que l'UPM avait été "créée à l'initiative de la France en 2008" avec l'idée de "dire aux peuples du Sud et aux peuples européens que nous avions une destinée commune". "Depuis, nous nous battons pour qu'au Sud comme au Nord, cette évidence d'une destinée commune s'impose. Je crois que les événements nous y amènent tout naturellement", a-t-il dit au sujet des révolutions en Tunisie, en Egypte et en Libye.
"On va aller beaucoup plus loin, a assuré le conseiller. D'abord, nos partenaires européens, je pense, commencent à prendre conscience qu'il faut faire un effort beaucoup plus grand, donc on va aller beaucoup plus loin dans le volet politique." "C'est désormais une nécessité et c'est possible" avec la chute des régimes en place, a-t-il dit, incluant dans ce volet "les droits de l'homme, la démocratie, la liberté".
"Deuxièmement, il faut que l'effort en matière de co-développement soit beaucoup plus important, donc la France doit faire des propositions à ses partenaires européens et du Sud", a préconisé M. Guaino. "Il ne faut pas que ce soit un diktat de l'Europe aux pays du Sud, mais que ce soit la proposition d'un travail en commun", a-t-il expliqué, appelant à faire "un effort considérable pour éviter que ces révolutions ne tournent mal". Les flux migratoires, "c'est quelque chose dont nous devrions discuter à quarante-trois et pas seulement entre nous Européens".
Source AFP & LeMonde.fr
"On va aller beaucoup plus loin, a assuré le conseiller. D'abord, nos partenaires européens, je pense, commencent à prendre conscience qu'il faut faire un effort beaucoup plus grand, donc on va aller beaucoup plus loin dans le volet politique." "C'est désormais une nécessité et c'est possible" avec la chute des régimes en place, a-t-il dit, incluant dans ce volet "les droits de l'homme, la démocratie, la liberté".
"Deuxièmement, il faut que l'effort en matière de co-développement soit beaucoup plus important, donc la France doit faire des propositions à ses partenaires européens et du Sud", a préconisé M. Guaino. "Il ne faut pas que ce soit un diktat de l'Europe aux pays du Sud, mais que ce soit la proposition d'un travail en commun", a-t-il expliqué, appelant à faire "un effort considérable pour éviter que ces révolutions ne tournent mal". Les flux migratoires, "c'est quelque chose dont nous devrions discuter à quarante-trois et pas seulement entre nous Européens".
Source AFP & LeMonde.fr
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