Dans son allocution télévisée dimanche soir, le chef de l'Etat a justifié le remaniement gouvernemental par les défis diplomatiques et sécuritaires auxquels est confrontée la France, notamment en Méditerranée.
Fait inhabituel : c'est à l'occasion d'une allocution télévisée que le chef de l'Etat a lui-même annoncé le remaniement de son gouvernement. Nicolas Sarkozy a justifié ce changement d'équipe, le quatrième en onze mois, par la complexité de la situation actuelle dans les pays arabes : «C'est mon devoir de prendre les décisions qui s'imposent quand les circonstances l'exigent», a-t-il expliqué, sans jamais citer Michèle Alliot-Marie.«Pour obtenir les résultats que vous attendez et que nous obtiendrons, je me dois de ne faire prévaloir aucune autre considération que le souci de l'efficacité et de l'intérêt général dans le choix de ceux auxquels sont confiées les plus hautes responsabilités de l'Etat».
Dans sa courte intervention, Nicolas Sarkozy a cherché à rassurer alors que la diplomatie française a été mise à l'épreuve par les mouvements populaires dans le monde arabe.
Fait inhabituel : c'est à l'occasion d'une allocution télévisée que le chef de l'Etat a lui-même annoncé le remaniement de son gouvernement. Nicolas Sarkozy a justifié ce changement d'équipe, le quatrième en onze mois, par la complexité de la situation actuelle dans les pays arabes : «C'est mon devoir de prendre les décisions qui s'imposent quand les circonstances l'exigent», a-t-il expliqué, sans jamais citer Michèle Alliot-Marie.«Pour obtenir les résultats que vous attendez et que nous obtiendrons, je me dois de ne faire prévaloir aucune autre considération que le souci de l'efficacité et de l'intérêt général dans le choix de ceux auxquels sont confiées les plus hautes responsabilités de l'Etat».
Dans sa courte intervention, Nicolas Sarkozy a cherché à rassurer alors que la diplomatie française a été mise à l'épreuve par les mouvements populaires dans le monde arabe.
Le chef de l'Etat a assuré que les révolutions ouvraient «une ère nouvelle» dans les relations de la France avec ces pays et qu'il ne fallait pas «avoir peur» du «changement historique» en cours.
«Nous ne devons avoir qu'un seul but : accompagner, soutenir, aider les peuples qui ont choisi d'être libres», a-t-il déclaré. Revenant sur la doctrine que Paris a cherché à promouvoir ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy a fait valoir que si «l'ingérence» ne serait «pas acceptée», «l'indifférence» constituerait «une faute morale et stratégique».
«Il nous faut tout faire pour que l'espérance qui vient de naître ne meure pas, car le sort de ces mouvements est encore incertain», a-t-il assuré. Et d'ajouter : «Si toutes les bonnes volontés ne s'unissent pas pour les faire réussir, ils peuvent aussi bien sombrer dans la violence et déboucher sur des dictatures, pires encore que les précédentes».
«Refonder l'Union pour la Méditerranée»
Dans la foulée, Nicolas Sarkozy a mis en garde contre «les flux migratoires», conséquences des «tragédies» dans les pays en révolte, qui pourraient être «incontrôlables». Selon Frontex, l'agence de surveillance des frontières européennes, entre 500.000 et 1,5 million d'étrangers, pour la plupart originaires de pays d'Afrique sub-saharienne vivent en Libye.
Pour faire face à ces risques, Nicolas Sarkozy compte sur l'Union européenne. «La France a demandé que le conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une position commune face à la crise libyenne», a-t-il annoncé. Une idée déjà évoquée par le chef de l'Etat lors de sa visite, vendredi, à Ankara.
«Refonder l'Union pour la Méditerranée»
Dans la foulée, Nicolas Sarkozy a mis en garde contre «les flux migratoires», conséquences des «tragédies» dans les pays en révolte, qui pourraient être «incontrôlables». Selon Frontex, l'agence de surveillance des frontières européennes, entre 500.000 et 1,5 million d'étrangers, pour la plupart originaires de pays d'Afrique sub-saharienne vivent en Libye.
Pour faire face à ces risques, Nicolas Sarkozy compte sur l'Union européenne. «La France a demandé que le conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une position commune face à la crise libyenne», a-t-il annoncé. Une idée déjà évoquée par le chef de l'Etat lors de sa visite, vendredi, à Ankara.
Il mise aussi sur une «refondation» de l'Union pour la Méditerranée, inaugurée en grande pompe en 2008 à l'initiative de la France, pour «imaginer une politique économique et commerciale pour favoriser la croissance de ces démocraties qui viennent de naître».
Source LeFigaro.fr - le 27 février 2011
Source LeFigaro.fr - le 27 février 2011
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