La crise économique mondiale puis les révoltes arabes semble avoir relégué au second plan les préoccupations environnementales et surtout énergétiques.
Probablement à tort, puisque ces enjeux sont en partie liés à ces événements historiques d’une part, et parce qu’ils ne manqueront pas de refaire surface plus tard, d’autre part. Il existe en effet une tendance à long terme vers un renchérissement durable des énergies d’origine fossiles, qui doit amener à réfléchir à un changement de paradigme énergétique.
Dans ce dossier, seront ainsi privilégiées de nombreuses pistes de réflexions qui concerneront par exemple l’avenir du nucléaire en Méditerranée (après Fukushima et l’accord avec l’Iran), les conséquences de la révolution du pétrole et du gaz de schiste pour le Proche-Orient, l’avenir de l’énergie hydroélectrique en Méditerranée ou la capacité de l’énergie solaire saharienne à rapprocher durablement les deux rives de la Méditerranée, tandis que des analyses rappelant le lien entre l’eau de dessalement et l’énergie seront appréciées (en y intégrant sa dimension écologique) tout comme celles évaluant l’empreinte énergétique globale en Méditerranée.
Dans une optique plus géopolitique ou stratégique, on s’interrogera sur la capacité des pays arabes producteurs et exportateurs d’hydrocarbures à préparer la phase de l’après-pétrole, sur l’éventuel ascension de l’Iran en tant que superpuissance énergétique, sur le potentiel soubassement énergétique du conflit syrien, sur la capacité de la Turquie à rester un « hub énergétique » majeur après les évolutions politiques récentes dans le Caucase et au Proche-Orient, sur le rôle et l’influence diplomatique des puissances énergétiques.
Les résumés sont à envoyer d’ici le 10 mars.
Le sommaire sera arrêté le 30 mars.
Les articles de 25000 signes environ devront être ensuite envoyés avant le 31 août.
Adresser les propositions d’article à Pierre Berthelot : piberthelot75@gmail.com et à
Pierre Blanc : p.blanc@sciencespobordeaux.fr
Source de l'article Confluences Méditerranée
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