Le Forum euro-méditerranéen des instituts des sciences économiques recommande une réhabilitation urgente de la viabilité budgétaire pour éviter de crouler sous les dettes extérieures. Il est également conseillé d’opérer la décentralisation du système éducatif qui continue à nourrir les disparités entre les régions.
Croissance, investissement, consommation... le Maroc a enregistré l’un des meilleurs résultats parmi les pays méditerranéens en 2013. Le constat est celui du Forum euro-méditerranéen des instituts des sciences économiques (FEMISE) qui vient de rendre public son rapport 2013 sur le partenariat euro-méditerranéen, scellé en 1995 suite au lancement du processus de Barcelone. Selon les experts de le FEMISE, le Maroc a de nombreux atouts à faire valoir: la croissance économique est restée soutenue au Maroc et l'économie nationale est devenue moins dépendante des conditions climatiques. En parallèle, le taux d'investissement s’est maintenu et la consommation a augmenté. Selon l'étude, ces éléments sont des facteurs d’optimisme, mais tout n’est pas reluisant, et de nombreux défis attendent le pays. Sur le long terme, le Maroc devra régler la question de la réforme de son système de subvention. Selon l’étude, seule la réforme de la caisse de compensation permettra de dégager les ressources nécessaires pour une nouvelle stratégie de développement. En attendant, le pays a du pain sur la planche. Le FEMISE fait état de plusieurs recommandations touchant à plusieurs domaines d’action qui devront être traitées d'urgence, à commencer par la viabilité budgétaire. Pour les experts du forum euro-méditerranéen, si rien n’est fait, le pays risque d’entrer dans une spirale d’emprunts extérieurs. «Les autorités doivent éviter d’hypothéquer les perspectives d’avenir des jeunes pour financer la consommation et la mauvaise gestion des institutions publiques». Vraisemblablement, la croissance économique n’a pas pu créer les postes d’emplois nécessaires, en particulier pour les jeunes. «La dette devrait servir à s’engager dans des activités d’investissements créatifs qui génèrent des revenus et des emplois et il faudrait entreprendre ou approfondir des réformes structurelles le plus tôt possible».
Croissance, investissement, consommation... le Maroc a enregistré l’un des meilleurs résultats parmi les pays méditerranéens en 2013. Le constat est celui du Forum euro-méditerranéen des instituts des sciences économiques (FEMISE) qui vient de rendre public son rapport 2013 sur le partenariat euro-méditerranéen, scellé en 1995 suite au lancement du processus de Barcelone. Selon les experts de le FEMISE, le Maroc a de nombreux atouts à faire valoir: la croissance économique est restée soutenue au Maroc et l'économie nationale est devenue moins dépendante des conditions climatiques. En parallèle, le taux d'investissement s’est maintenu et la consommation a augmenté. Selon l'étude, ces éléments sont des facteurs d’optimisme, mais tout n’est pas reluisant, et de nombreux défis attendent le pays. Sur le long terme, le Maroc devra régler la question de la réforme de son système de subvention. Selon l’étude, seule la réforme de la caisse de compensation permettra de dégager les ressources nécessaires pour une nouvelle stratégie de développement. En attendant, le pays a du pain sur la planche. Le FEMISE fait état de plusieurs recommandations touchant à plusieurs domaines d’action qui devront être traitées d'urgence, à commencer par la viabilité budgétaire. Pour les experts du forum euro-méditerranéen, si rien n’est fait, le pays risque d’entrer dans une spirale d’emprunts extérieurs. «Les autorités doivent éviter d’hypothéquer les perspectives d’avenir des jeunes pour financer la consommation et la mauvaise gestion des institutions publiques». Vraisemblablement, la croissance économique n’a pas pu créer les postes d’emplois nécessaires, en particulier pour les jeunes. «La dette devrait servir à s’engager dans des activités d’investissements créatifs qui génèrent des revenus et des emplois et il faudrait entreprendre ou approfondir des réformes structurelles le plus tôt possible».
Sur le plan de la fiscalité, le FEMISE affirme que le Maroc est sur la bonne voie pour trouver l’équilibre entre des mesures favorisant l’esprit d’entreprise et l'allégement du déficit budgétaire. L’institut recommande toutefois, en vue d’apaiser les tensions fiscales, de meilleurs outils de prévisions fiscales. «Les taxes sont sensibles aux conditions économiques et les méthodes modernes de prévisions sont plus que jamais d’une importance fondamentale», note le forum dans son rapport. Sur le plan commercial, le rapport défend une réglementation du commerce plus intelligente visant principalement à soutenir les entreprises. Concrètement, le Maroc gagnerait à mieux utiliser ses mesures non tarifaires pour réguler les importations. «La série d’effets positifs des mesures non commerciales ne peuvent pas tout simplement être imputés à une meilleure protection nationale vis-à-vis de la concurrence internationale», défend le FEMISE pour qui ces derniers peuvent servir d’outil pour une meilleure intégration et ne devraient pas être simplement assimilés aux obstacles commerciaux. L’une des principales recommandations formulées concerne le système éducatif. Les experts du FEMISE mettent surtout l’accent sur les déséquilibres régionaux dénonçant une centralisation de l’éducation qui renforce les disparités. Concrètement, le Forum euro-méditerranéen avertit contre les politiques quasi-exclusivement limitées à l’éducation de masse qui ne font que renforcer les inégalités. À ce niveau, la tâche ne s’annonce pas de tout repos. «Les décideurs politiques devraient repenser leurs objectifs sur base de la nature spatiale de chaque province et investir non pas seulement dans les écoles, mais également dans les infrastructures et les services de base, dont le manque freine souvent le processus de développement». Enfin, la dépendance énergétique est un autre grand défi pour le Maroc. Malgré les progrès réalisés en vue d’encourager les investissements dans le secteur de l’énergie, de nombreuses barrières freinent encore l’entrée des capitaux étrangers. «Les principaux obstacles sont de nature politique, imputables à l’absence d’un cadre légal ou législatif en matière de développement des énergies renouvelables et à un soutien public insuffisant». Selon l’étude, un renforcement des politiques plébiscitant les actions stratégiques à moyen et long terme et visant à dissiper l’incertitude et l’insécurité déplorées par les investisseurs étrangers reste nécessaire.
Source de l'article Leseco
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