Lors de la conférence sur l’énergie à Oran (Algérie), le mot d’ordre était « énergie renouvelable ».
Les participants ont unanimement considéré les énergies vertes comme un choix stratégique pour l’avenir de l’Afrique. L’un des plus importants potentiels renouvelables se situe au nord du continent. Selon le promoteur du projet Desertec (Desertec Initiative industrie), la rive sud de la Méditerranée possède « un énorme potentiel éolien ».
Au sud de la Méditerranée, les conditions météorologiques semblent propices au développement de l’éolien terrestre. Dans l’Ouest marocain, ou au centre de l’Algérie et de l’Egypte, le vent peut atteindre une vitesse de 10 m/s à une hauteur de 50 mètres. Plusieurs sites sont dans cette situation seraient facilement rattachable au réseau électrique au Maroc, en Algérie, en Libye, en Egypte et en Arabie Saoudite.
Sur les meilleurs sites de la région, Desert Initiative industrie estime que l’électricité d’origine éolienne coûterait entre 50 et 70 euros par MWh. Les pays de la région MENA (Middle East and North Africa) ont un projet assez ambitieux pour développer l’énergie éolienne.
D’ici 2020, des éoliennes d’une capacité totale de 20 Gigawatts seront installés au Maroc (2 GW), en Algérie (0,5 GW), en Tunisie (0,6 GW), en Libye (1,5 GW), en Egypte (7,2), en Jordanie (1,2 GW) et en Arabie Saoudite (5 GW).
Dan les pays MENA, la puissance éolienne installée représente à ce jour 1,4 GW. 22% de cette puissance a été installée au cours de la seule année 2013. L’éolien permet de produire 1% de l’électricité de la région.
Le promoteur pense que l’éolien pourrait à terme satisfaire 50% des besoins en énergie de la région grâce à l’abondance des sites propices à l’installation d’éolienne et à la compétitivité de ses prix. Le tout en créant des emplois et en préservant la qualité de l’environnement.
Source de l'article Lenergeek
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